La maison de repos Claire Fontaine dépend du centre public d’action sociale. Elle a procédé, comme de nombreux établissements du genre en région wallonne, à une vaccination en règle de ses résidents, en l’occurrence le troisième mardi de janvier. Mais dix jours plus tard, c’est-à-dire vendredi dernier, il a fallu procéder à un dépistage systématique de tout le monde, pensionnaires et travailleurs. C’est qu’entretemps, la campagne de tests salivaires, pratiquée à intervalle régulier parmi les membres du personnel volontaires, a révélé un cas positif.
Et, révélés ce lundi, les chiffres de contamination ont de quoi
surprendre par leur ampleur : dix-huit résidents sur une nonantaine, et
huit personnes parmi les employés.
Un confinement en chambre avait évidemment été organisé, avec annulation des visites, et mise en place d’un système de visioconversation. Des recherches doivent encore être menées pour établir l’origine de cette propagation sur des gens en principe immunisés, même si la protection totale n'intervient qu'une semaine après l'inoculation de la seconde dose.
Les recherches, notamment en Israël qui est déjà très avancé dans da campagne de vaccination, montrent qu'une certaine protection intervient déjà une dizaine de jours après l'administration de la première dose. Mais d'une part, on ne sait pas quand ces résidents ont été contaminés, et d'autre part, ce n'est qu'une réduction des transmissions, pas un blocage complet.
La question, à présent, c'est de savoir s'il convient ou non, la semaine prochaine, d’administrer la deuxième dose...
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