Il n’y a pas plus tard qu’un mois, le célèbre chef cuisinier demandait à Macron de taper du poing sur la table en tant que chef-président de la France. Ce dernier ne l’a pas fait, et ne le fera pas, bien au contraire, puisqu’il est allé à Davos ramper devant Klaus Schwab, le félicitant du programme de réinitialisation qui va être mis en place afin de gicler la classe moyenne, dont les petites et moyennes entreprises. Il se prépare donc une grosse poêlée campagnarde que les grands de ce monde vont déguster sur le dos des restaurateurs, entre autres.
Choisir de cracher à la gueule de ses camarades restaurateurs qui ont tout perdu ou vont tout perdre, c’est pas très sympa, je dirais même que c’est pute, car dire aux désespérés qu’ils sont dans l’erreur, alors qu’ils tentent le tout pour le tout pour sortir de leur désespoir – l’abbé le dira mieux que moi – c’est un niveau pute Level 8. Et c’est pire encore, quand c’est pour tenter de sauver son propre cul, avec les petites négociations que l’on fait avec le gouvernement, qui de toute façon, comme toujours, s’en tartinera la biscotte à la fin.
Et pour information à notre juré de Top Chef, les aides ne sont pas là pour vous faire patienter jusqu’à la prochaine ouverture de vos guinguettes. Les aides sont là pour que vous fermiez vos gueules et que vous disparaissiez. De toute façon, ils vous niqueront de A à Z. Donc c’est, soit les hommes et femmes tapent la paluche sur la table, soit ils ferment leurs gueules comme le font très bien Macron et le chef Etchebest qui, lui, aura toujours son émission Cauchemar en cuisine pour chialer sur ceux qui auront tout perdu. Au pire, quand on n’est pas d’accord avec des hommes et des femmes au bout du rouleau et à terre… on ne donne pas des coups de latte, on ferme sa gueule !
Pour finir, je dirais à Etchebest – dans un élan de courage –
de tout foutre en l’air, de prendre les clés de la boutique : retape la
devanture, prépare la bouillabaisse, un peu d’sel, un peu d’poivre,
dresse le marbre et fais péter le service. C’est pas simplement dans les
émissions qu’il faut le faire, dans la vraie vie ça marche aussi. On
veut d’la calzone au feu de bois, une bonne tortilla, un bon risotto aux
champignons et au parmesan et, surtout, on ne veut pas le cassoulet en
boîte ou les pâtes de mon pote Bernard qui n’a toujours pas compris
qu’il fallait mettre de la flotte… Bref, avoir des couilles dans le
petit écran pour singer la virilité et la déshonorer le moment venu dans
la vraie vie, tout en crachant sur ses camarades, c’est pas l’image
qu’on se fait de la virilité. Et courage à ceux qui en ont !
Marcel D.
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