Avec un pic de 4.472 homicides en 2020, la France a enregistré l’un de ses pires scores depuis 20 ans. Le criminologue Alain Bauer parle « d’épidémie d’homicides ».
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Si la violence entraînant la mort avait déjà bondi de 1972 à 1983 (+ 52 %), une stagnation est apparue jusque 2011, où le nombre d’homicides n’a cessé de progresser, avec notamment la série d’attentats que la France a connue en 2015, au Bataclan et sur les terrasses parisiennes.
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Si la violence entraînant la mort avait déjà bondi de 1972 à 1983 (+ 52 %), une stagnation est apparue jusque 2011, où le nombre d’homicides n’a cessé de progresser, avec notamment la série d’attentats que la France a connue en 2015, au Bataclan et sur les terrasses parisiennes.
Une violence sous-estimée
Alain Bauer note étonnamment que le nombre d’homicides n’a pas diminué après les attentats islamistes. « On aurait pu s’attendre à ce que les chiffres redescendent après les attentats de Paris et de Nice mais le nombre des victimes n’a fait qu’augmenter », constate-t-il. En 20 ans, le nombre d’homicides a bondi de 91 %, passant de 2 338 à 4 472 victimes. En comparaison des chiffres de 1972, la hausse est même de 113 %.
Selon Alain Bauer, il y a un « profond mouvement de retour à la violence physique, particulièrement en Occident ». Et celui-ci serait « ignoré ou sous-estimé ».
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