Plongeon historique pour le bâtiment en 2020

Quand le bâtiment va, tout va, ce dicton économique populaire est très connu, et toujours d’actualité. Le secteur du bâtiment fait travailler beaucoup de gens, nécessite beaucoup de bras, de main d’œuvre, et c’est évidemment excellent pour notre économie. C’est de l’activité locale et non délocalisable et qui plus est les compétences y vont du travailleur non qualifié jusqu’aux ingénieurs ou architectes ! Dans le BTP tout le monde peut trouver sa place et y trouver une place.

Les derniers indicateurs conjoncturels dévoilés ce 15 décembre 2020 par la Fédération française du bâtiment (FFB) sont, disons-le, mauvais et ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle du tout.

L’exercice 2020 se clôt selon la FFB sur « une chute historique d’activité » de 15,2 % pour la construction.

Le segment de l’amélioration-entretien se rétracte de 8,8 %, grâce à une moindre exposition aux effets de la crise du fait de ses chantiers souvent plus petits

Le neuf plonge de 22,5 % au global, sans présenter d’écart entre le logement, qui s’effondre de 22,3 %, et le non-résidentiel, qui tombe lui aussi de 22,8 %.

Selon Olivier Salleron, le président de la FFB, les mesures de soutien mises en place par le Gouvernement, comme l’activité partielle, l’aide du Fonds de solidarité, le Prêt garanti par l’État (PGE), le report voire l’annulation des charges patronales, permettent jusqu’à présent, aux entreprises du bâtiment de survivre et de maintenir leurs effectifs.

La baisse pour l’instant est limitée à 0,8 %, ce qui représente tout de même 10.000 postes supprimés par rapport à 2019, mais cela aurait pu être nettement pire.

La grande question que tout le monde a sur les lèvres est « que ce passera-t-il en 2021 » ?

Et bien malin celui qui pourra y répondre avec certitude.

Nous y reviendrons.

Charles SANNAT

Source BatiActu.com ici