Les soignants devraient être vaccinés lors d'une seconde phase de la campagne de vaccination, préconise la Haute autorité de santé. Mais ces derniers ne sont pas forcément enclins à l'injection. Selon une étude menée par Santé publique France, beaucoup redoutent les effets secondaires ou un vaccin inefficace.
En première ligne face à l'épidémie de Covid-19, les personnels soignants ne seront pas les premiers à être vaccinés, à l'exception des personnels à risque dans les Ehpad. Leur tour viendra lors d'une deuxième phase "dès lors qu'un nombre plus important de doses sera disponible" selon la Haute autorité de santé, qui a révélé lundi ses recommandations sur la stratégie vaccinale en France. Mais selon une étude menée par Santé Publique France sur l'acceptation d'un vaccin contre le Covid-19, les soignants ne seraient pas forcément très enclins à se faire vacciner.
Une population jeune
En première ligne face à l'épidémie de Covid-19, les personnels soignants ne seront pas les premiers à être vaccinés, à l'exception des personnels à risque dans les Ehpad. Leur tour viendra lors d'une deuxième phase "dès lors qu'un nombre plus important de doses sera disponible" selon la Haute autorité de santé, qui a révélé lundi ses recommandations sur la stratégie vaccinale en France. Mais selon une étude menée par Santé Publique France sur l'acceptation d'un vaccin contre le Covid-19, les soignants ne seraient pas forcément très enclins à se faire vacciner.
Une population jeune
Le taux de vaccination contre la grippe, chaque année, est un très bon indicateur chez les soignants. L'année dernière? dans les établissements de santé, la couverture vaccinale n'était que de 35%. Elle varie selon les professions : 67% des médecins, un peu moins de 40% chez les infirmiers et 20% chez les aides-soignants.
"Ceux qui ne se vaccinent pas n'ont pas intégré que ce n'était pas seulement une protection pour eux mais aussi une protection pour les autres. Et ça, c'est très fort, voire encore plus, pour le modèle Covid", avance Gilles Pialoux, infectiologue à l'hôpital Tenon. "Effectivement pour les soignants, et notamment les soignants non médicaux, c'est une population plus jeune et qui ne se perçoit pas comme à risque, à juste titre."
Un vaccin trop rapide ?
Quand on leur demande les raisons, les soignants non-vaccinés remettent en question l'efficacité du vaccin et redoutent des effets secondaires de vaccins expérimentaux. Pour Thierry Amouroux, porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers, la hâte a laquelle les vaccins contre le Covid ont été conçus n'aide pas vraiment. "Nous n'avons aucune données scientifiques publiées par les différents laboratoires. On attend de voir ce qu'il en est", confie-t-il.
Pour garantir une meilleure couverture vaccinale chez les soignants, tous les spécialistes recommandent la plus grande transparence des laboratoires pharmaceutiques dans les prochaines semaines.
Pour garantir une meilleure couverture vaccinale chez les soignants, tous les spécialistes recommandent la plus grande transparence des laboratoires pharmaceutiques dans les prochaines semaines.
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