Le Premier ministre déclare au "Monde" travailler à un dispositif qui s'appliquera jusqu'à l'arrivée d'un vaccin contre le coronavirus.
Il va falloir "vivre avec le virus sur le temps long", martèle Jean Castex. Pour ce faire, le Premier ministre travaille à des "règles" pour le pays jusqu'à l'arrivée d'un vaccin contre le Covid-19. Le chef du gouvernement l'indique au cours d'un entretien accordé au journal Le Monde (article pour les abonnés), publié samedi 14 novembre.
Le Premier ministre a fait jeudi un point d'étape près de deux semaines après le début du nouveau confinement. Mais Jean Castex planche aussi sur les prochains mois, possiblement jusqu'à l'été. Dans un tweet publié samedi, Emmanuel Macron a estimé que "les prochains jours seront décisifs".
"Le télétravail devra perdurer"
Jean Castex dit au Monde avoir "une certitude" : "Les rassemblements festifs, familiaux dans des salles de fêtes ne pourront pas reprendre avant longtemps." "De même, détaille-t-il, les bars et les restaurants qui font aussi partie des endroits de contamination forte ne pourront pas rouvrir dès le 1er décembre, contrairement aux magasins de jouets, par exemple."
Jeudi, le chef du gouvernement a néanmoins jugé possible, si la tendance à la légère baisse des cas de coronavirus se confirme, de prendre des mesures d'allègement à compter du 1er décembre "strictement limitées aux commerces", et sur la base d'un protocole renforcé.
"Tant que nous n'aurons pas de vaccin, nous devons donner des perspectives sur les règles du jeu."
Jean Castex, Premier ministre au "Monde"
Dans les mois à venir, "le télétravail devra perdurer, sur la base d'un équilibre à trouver dans les entreprises pour éviter le tout ou rien", prévient Jean Castex dans Le Monde.
"La perspective d'un vaccin se rapproche", note également le Premier ministre, après les annonces prometteuses des laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech lundi. "Il y a le projet Pfizer, mais aussi beaucoup d'autres en phase d'essai. Il faut se préparer tout en restant prudent", juge Jean Castex, qui assure cependant avoir "déjà sécurisé les commandes". "Ma crainte, c'est que les Français ne se fassent pas assez vacciner", souligne-t-il toutefois. Dans un sondage publié jeudi, 50% des personnes interrogées se montrent réfractaires à cette idée et seules 15% souhaitent effectivement se faire vacciner.
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