Suppressions massives d'emplois, chute drastique de la fréquentation des lignes aériennes… L'année 2020 est à marquer d'une pierre noire pour le monde de l'aviation civile. Avec le coronavirus et les multiples restrictions pesant sur les voyages internationaux, l'avenir est bien incertain. Comment favoriser une reprise des voyages, qu'ils soient liés au tourisme ou aux affaires ? Comme le souligne Le Temps, une entreprise pourrait bien posséder un début de réponse à cette question. La solution ? AOK Pass, un passeport sanitaire numérique, qu'un nombre important d'aéroports appellent déjà de leurs vœux.
Pour obtenir ce précieux sésame, les voyageurs devraient évidemment justifier d'un test Covid-19 négatif réalisé avant le départ. Le concept, imaginé par une start-up basée à Singapour, est désormais promu par la Société générale de surveillance (SGS) en Suisse. L'idée est de dépister de façon systématique les passagers avant le décollage de l'avion. Le résultat figure ensuite sur le passeport sanitaire numérique. Guy Escarfail, vice-président innovation et engagement, estime que cette méthode permettrait « d'assurer que les autres passagers sont aussi négatifs au Covid », mais aussi qu'un voyageur puisse « sortir librement à l'arrivée ». SGS estime que la reprise des voyages internationaux est « indispensable pour relancer l'économie mondiale ». L'idée est déjà bien avancée, puisque 170 aéroports s'apprêtent à reconnaître le document. Une liste incluant des aéroports italiens, américains, japonais ou encore français.
Pour autant, un écueil majeur demeure avant que ce projet ne puisse devenir une réalité. Par essence, le passeport est un document délivré par un État à ses citoyens. Il contient aussi de nombreuses données personnelles : noms, prénoms, date et lieu de naissance ou encore signature. On y trouve aussi de multiples caractéristiques physiques. Certains États, comme ceux de l'Union européenne, sont même allés plus loin en optant pour un passeport biométrique. Or, AOK Pass est une initiative privée. Un paramètre qui pourrait donc poser problème, tant du point de vue administratif que de celui de la conservation des données. L'engagement de la Chambre de commerce internationale, de l'Organisation mondiale du tourisme ou encore de l'Association internationale des transporteurs aériens (IATA) dans ce dossier témoigne toutefois de l'intérêt élevé du secteur.
Les derniers chiffres, relayés par l'Agence France-Presse, témoignent toutefois de l'urgence de la situation. L'IATA évalue ainsi la baisse du transport aérien à 66 % en 2020. Un chiffre qui grimpe même à 70 % pour Aéroports de Paris. Malgré les aides déployées par de nombreux pays, le secteur connaît une période particulièrement précaire.
Les derniers chiffres, relayés par l'Agence France-Presse, témoignent toutefois de l'urgence de la situation. L'IATA évalue ainsi la baisse du transport aérien à 66 % en 2020. Un chiffre qui grimpe même à 70 % pour Aéroports de Paris. Malgré les aides déployées par de nombreux pays, le secteur connaît une période particulièrement précaire.
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