Le gouverneur de la Bank of England a averti sa profession que la fin de l’Ère des comptes gratuits est arrivée : "Negative interest rates could put an end to free banking, experts warn Bank of England asks chief executives if they are ready for negative rates".
Le même gouverneur s'abstenant de dire que ces taux négatifs viennent de l'utilisation nucléaire de la planche à billets depuis l'explosion de Wall Street en septembre 2008. Et comme les banques ne gagnent plus rien (rappelez vous des taux de 15% dans les années 70-80), elles doivent se servir sur les comptes de leurs clients. Comme il y a obligation d'avoir un compte en banque, pas de souci pour elle, et personne ne peut ni protester, ni aller dans une autre banque.
Lucy Burton écrit dans le Telegraph : "Negative interest rates could spell the end of free bank accounts, experts warned after the Bank of England gave its clearest indication yet that the controversial policy could be introduced. The Bank has written to UK lenders' chief executives asking them to set out their readiness for negative rates, raising the prospect of an unprecedented move below zero as the recovery begins to slow. It could trigger massive losses for lenders. According to analysts and grandees, in an extreme scenario banks could be forced to start charging millions of customers a monthly fee. "
Traduction: ce seront les épargnes des citoyens qui seront ponctionnés pour répondre à la politique criminelle des banquiers centraux et de Mario Draghi (rappelez-vous de son "What ever it takes"), lire ici le Telegraph.
Ambrose Evans-Pritchard revient là-dessus dans son éditorial, et dit clairement que l'usage des taux négatifs a failli partout et que c'est le droit chemin vers une soviétisation du système bancaire :
"If the global experiment with negative rates has taught us anything, it is they are a cancerous tumour on the free enterprise system. Negative interest rates, which had previously been dismissed by Bank of England Governor Andrew Bailey, are now firmly on the agenda.
Five years into the global experiment with negative interest rates, we know enough to conclude that it has destructive anthropological effects and does more economic harm than good. Negative rates do not stimulate lending for useful economic activity. They damage "good" banks by eviscerating their bread and butter business model, but help "bad" banks play the casino.
They can increase precautionary savings by households and therefore drain money out of the real economy. They stretch public tolerance of overmighty central banks to near breaking point".
En clair une grande escroquerie destinée uniquement à sauver les grandes banques qui ont fait n'importe quoi avec les CDS et autres produits fous spécialisés dans le vol.
Et là Ambrose écrit exactement la même chose que celle vue dans le livre AH ou la vengeance de la planche à billets:
"The trouble with debasement in a world of near deflation and deficient demand is that everybody wants more stimulus from a cheaper currency. To embrace NIRP takes on the character of 1930s beggar-thy-neighbour devaluation. The US Treasury warned the Bank of Japan that further cuts into negative territory would be deemed currency manipulation, a message heeded in Tokyo.
When the BoJ suddenly went negative in 2016 – after insisting that it was a bad idea, much like the Bank of England until a few weeks ago – the move failed to stimulate lending to small business or for corporate investment. Credit went into a property boomlet instead", cliquezici pour lire la suite de ce grand article à charge dont la meilleure ligne est celle-ci concernant l'argent digital que les BC veulent lancer:
"The Negative Interest RP structure favours mega-banks with no local or intimate ties to the productive economy, and which have a strong incentive to pump up the parasitic property market and to make their living from speculative capitalism.
What's more, central banks have a conflict of interest since they want to step into the arena themselves as a player by offering current accounts, which they call a 'digital currency' to confuse everybody. This is how we end up with centrally-planned credit and the Sovietisation of banking (...) Christine Lagarde wants to go even further: She has floated the prospect of minus 2%. But to do that you have to start taking coercive measures to ban cash and outlaw safe-deposit boxes."
En effet, avec les taux négatifs, il faut RETIRER SON ARGENT au moins vous restez positif.
PS: Jean-Pierre Chevallier a ajouté une très bonne analyse sur ce qui se passe en ce moment en Europe, et en France en particulier:
"Actuellement, cette bulle monétaire se manifeste dans la zone euro surtout par une hypertrophie des dépôts sur les comptes courants des malheureux Euro-zonards (c'est une des composantes de l'agrégat monétaire M1). Au total, la masse monétaire M3 de la zone euro se montait à 14.000 milliards d'euros (fin août, derniers chiffres publiés par la BCE) alors qu'elle ne devrait pas dépasser 8.500 milliards!
En effet, la masse monétaire totale d'un pays ne doit pas dépasser 78 % (en théorie) du PIB annuel courant, ce qui correspond à 8.500 milliards d'euros.
5.500 milliards ne devraient donc pas s'y trouver et c'est ce qui correspond à cette création monétaire indue !
Cette histoire de coronavirus a encore aggravé l'hypertrophie monétaire qui s'était déjà développée précédemment (...) Actuellement, le Mignon poudré n'a toujours pas compris l'importance de ces problèmes monétaristes qui conduisent inéluctablement à une situation pire que ce qui est imaginable, c'est-à-dire à la fin des libertés et de tout ce qui en découle quand les décisions qui sont prises par les autorités n'ont pas fait éclater assez tôt cette bulle monétaire qui devient alors incontrôlable.
En imposant un couvre-feu en période de paix, sans aucune justification médicale, il a franchi sans qu'il s'en rende compte une étape majeure dans cette escalade vers le pire que ce qui est imaginable. Dans son discours du 14 octobre annonçant ce couvre-feu, il termine par cette phrase lourde de sens : "on s'était progressivement habitué à être une société d'individus libres !"
Les Français ne sont donc plus libres, et c'est très grave. Cette histoire de coronavirus aura précipité en France le cours inéluctable vers une situation pire que ce qui est imaginable", lire ici son grand papier DE HITLER A MACRON avec les graphiques.
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