12 octobre 2020

Le vaccin contre la grippe augmente les risques de coronavirus de 36 % selon une récente étude du Pentagone

Une étude du Pentagone parue le 10 janvier dernier dans la revue Vaccine a démontré que le vaccin contre la grippe augmentait significativement les risques d’attraper un coronavirus :

«Se faire vacciner contre la grippe peut augmenter le risque d’attraper d’autres virus respiratoires, un phénomène connu sous le nom d’interférence virale […] L’interférence virale dérivée de vaccins a été associée de manière significative au coronavirus et au métapneumovirus humain.»



Bien qu’elle ne comporte pas de données sur le SARS-CoV-2, le coronavirus responsable de la COVID-19, on ne peut nier l’importance de cette étude en pleine pandémie de coronavirus.

Contrairement aux études chinoises, les études étasuniennes – surtout celles du Pentagone – ne font pas l’objet de suspicions dans les hautes sphères médiatico-politiques occidentales. Dans le contexte actuel, on peut s’attendre à ce que cette étude, au lieu d’être discréditée, soit passée sous silence afin d’éviter d’alimenter le septicisme envers la vaccination.

  

Robert F. Kennedy Jr.

Robert F. Kennedy Jr., défenseur de nombreuses causes environnementales et président de Children’s Health Defense, a publié un article à ce sujet le 16 avril dernier :

«Portant spécifiquement sur les virus non grippaux, l’étude a démontré que les probabilités de contracter un coronavirus étaient nettement plus élevées chez une personne vaccinée que chez une personne non vaccinée, avec un rapport de cotes (association entre une exposition et un résultat) de 1,36. Autrement dit, les personnes vaccinées avaient 36 % plus de chances de contracter un coronavirus.» (C’est l’auteure qui souligne)

 

Il ajoute que «plusieurs autres études suggèrent que le vaccin contre la grippe augmente les risques de maladies respiratoires aiguës non grippales chez les enfants».

Il cite entre autres :

Une étude étasunienne de 2018 appuyée par le Centres for Disease Control (CDC), ayant conclu que la vaccination contre la grippe augmentait de 4,8 % les risques de maladies respiratoires non grippales chez les enfants de moins de 18 ans.

Une étude prospective cas-témoin menée auprès de jeunes Australiens en bonne santé, publiée dans The Pediatric Infectious Disease Journal en 2011, laquelle «a conclu que la vaccination contre la grippe saisonnière doublait leurs risques de contracter un virus autre que l’influenza». Les risques de souffrir d’une «maladie respiratoire aiguë liée à un virus, incluant l’influenza, augmentaient de 73 %». (C’est l’auteure qui souligne) 

Une étude effectuée à Hong Kong, publiée dans Clinical Infectious Diseases en 2012, ayant démontré que les personnes vaccinées contre la grippe courraient 4,4 fois plus de risques de souffrir d’infections respiratoires non grippales.

En 2010, non pas une, mais DES études canadiennes suggéraient pour leur part que la vaccination contre la grippe saisonnière augmentait les risques de contracter la grippe A H1N1 :

Le Center for Infectious Disease Research and Policy du Minnesota écrivait à l’époque :

«Les études, qui ont porté sur environ 2.700 personnes, ont montré que la probabilité de devoir consulter un médecin en cas de grippe pandémique était de 1,4 à 2,5 fois plus élevée chez les personnes qui avaient été vaccinées l’automne précédent.

Les auteurs préviennent que même une conception soigneuse ne peut exclure la possibilité qu’un biais méthodologique non détecté ait affecté les résultats puisque les quatre études ont été réalisées par observation […]

Les chercheurs canadiens ajoutent toutefois que leurs résultats pourraient signaler un mécanisme biologique d’interaction jusqu’ici non détecté, lequel pourrait se reproduire dans le cas rare d’une souche pandémique apparaissant après le début d’une saison de grippe. La souche pandémique de 2009 a fait surface dans les dernières semaines de la saison grippale 2008-2009, des mois après l’administration des vaccins pour cette saison.

“Nos résultats peuvent sembler contre-intuitifs, mais ils ne peuvent être écartés au motif qu’aucun mécanisme biologique ne peut les expliquer de manière plausible”,
écrivent les chercheurs canadiens. “Si ces observations reflètent un effet biologique réel […] elles soulèvent des questions importantes qui justifient une observation scientifique plus poussée.”» (C’est l’auteure qui souligne)

Sur le site du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, on peut lire ceci concernant la vaccination contre la grippe :

«Il est fortement recommandé aux personnes qui ont plus de risques de présenter des complications de se faire vacciner chaque année afin de se protéger. Pour ces personnes, la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre la grippe et ses complications.

En effet, la vaccination permet au corps de fabriquer des anticorps pour combattre la grippe. Cependant, les études ont montré que le nombre d’anticorps peut diminuer dans l’année suivant la vaccination. Cette diminution touche particulièrement les personnes plus âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli.»

Or, selon les études citées plus haut, s’il protège contre la grippe saisonnière, le vaccin contre l’influenza affaiblit également le système immunitaire en le rendant plus vulnérable à d’autres virus et maladies respiratoires.

Selon les données de couverture vaccinale au Québec, 65 % des personnes de 75 ans et plus sont vaccinées contre la grippe.

Si l’on se fie à l’étude du Pentagone, les personnes âgées étant déjà plus susceptibles d’attraper le nouveau coronavirus pourraient courir davantage de risques de souffrir de la COVID-19 si elles ont été vaccinées contre la grippe saisonnière.

Note de l’auteure, le 22 avril 2020

Plusieurs personnes ont tenté de discréditer cet article en affirmant que la conclusion de l’étude du département de la Défense ne conclut pas que les personnes vaccinées contre la grippe sont plus à risque de coronavirus.

Ce n’est pas faux. La conclusion à la fin de l’étude parle de « résultats mitigés » concernant les virus respiratoires :

« The overall results of the study showed little to no evidence supporting the association of virus interference and influenza vaccination. Individual respiratory virus results were mixed, and some rebutted virus interference.”
(C’est l’auteure qui souligne.)

Or, dans la partie résultats de l’étude, il est clairement indiqué que les personnes vaccinées étaient significativement plus à risque de coronavirus que les personnes non vaccinées :

“Examining non-influenza viruses specifically, the odds of both coronavirus and human metapneumovirus in vaccinated individuals were significantly higher when compared to unvaccinated individuals (OR = 1.36 and 1.51, respectively) (Table 5). (C’est l’auteure qui souligne.)

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