01 juin 2020

Premiers signes de la chute du marché des logements anciens



L’AFP via cet article de Sud-Ouest semble voir et déceler les premiers signes d’une chute du marché des logements anciens

« La hausse des prix des logements anciens s’est accélérée au premier trimestre, mais l’activité du marché a donné des signes de forte baisse en raison du confinement face au coronavirus.

La crise du coronavirus n’apparaît pas encore vraiment dans les statistiques de l’Insee et des notaires pour le premier trimestre. La hausse des prix des logements anciens s’est en effet accélérée sur la période, mais l’activité du marché a donné des signes de forte baisse en raison du confinement.

Sur le premier trimestre donc, les prix des logements anciens ont progressé en moyenne de 5 % par rapport à un an plus tôt, une évolution plus marquée qu’en 2019 (+3,7 %), selon cet indice de référence.

Mais, en Île-de-France, le nombre de ventes a chuté de 22 % par rapport à un an plus tôt, selon les notaires de la région, qui donnaient leurs chiffres distincts de l’Insee à cette occasion. Le premier trimestre a bien été marqué par le début de la crise sanitaire et économique. Les restrictions du confinement ont notamment empêché les agents immobiliers de faire visiter des logements et ont aussi drastiquement réduit la possibilité de signer des ventes auprès des notaires ».


Pour le moment, il n’y a pas à mon sens de quoi détecter des signes de baisse du marché.

La chute du nombre de transactions n’est pas, à mon avis et en tous cas c’est une hypothèse à considérer sérieusement, de nature à annoncer une baisse des prix.

La baisse des transactions est consécutive au confinement, pas au choix des gens de ne plus acheter.

Ce qui va peser sur le marché, c’est la crise économique, le chômage partiel et les plans de licenciements.

A ce titre, il faudra par exemple surveiller certains bassins d’emplois, je pense en particulier à la région toulousaine dépendante de l’aérien qui se porte mal ou la région bordelaise dépendante des ventes de vins à l’étranger, et qui souffre actuellement.

Nous pourrions sur ce type de marchés spécifiques avoir des décrochages plus importants.

Autre élément, la durée de la crise évidemment et la capacité de reprise. Deux inconnues à ce stade.

Charles SANNAT

Source Sud Ouest ici

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