C'est un phénomène extrêmement rare que les scientifiques peuvent observer depuis quelques jours. Un immense trou d'ozone s'est formé juste au-dessus de l'Arctique, rapporte The Guardian. Selon les spécialistes, les températures inhabituellement basses de l'atmosphère auraient provoqué la réaction. Au pôle Nord, des vents d'une grande intensité ont circulé pendant l'hiver. Le trou a été détecté depuis l'espace, mais également depuis le sol terrestre.
Il a atteint ces derniers jours une taille jamais vue dans cette zone. « Le trou est principalement une curiosité scientifique », assure pourtant Vincent-Henri Peuch, directeur du Copernicus Atmosphere Monitoring Service, un service lancé en 2014 par le Centre européen pour les prévisions météorologiques. « Nous avons détecté d'inhabituelles conditions qui ont provoqué l'épuisement chimique de la couche d'ozone », explique le scientifique. Pour rappel, la couche d'ozone protège la Terre des rayons ultraviolets.
Il a atteint ces derniers jours une taille jamais vue dans cette zone. « Le trou est principalement une curiosité scientifique », assure pourtant Vincent-Henri Peuch, directeur du Copernicus Atmosphere Monitoring Service, un service lancé en 2014 par le Centre européen pour les prévisions météorologiques. « Nous avons détecté d'inhabituelles conditions qui ont provoqué l'épuisement chimique de la couche d'ozone », explique le scientifique. Pour rappel, la couche d'ozone protège la Terre des rayons ultraviolets.
Les températures remontent déjà
Le phénomène n'a aucun lien avec le ralentissement de l'activité humaine et la baisse de la pollution dus à la pandémie de coronavirus. Mais le trou ne devrait pas rester indéfiniment. Les températures dans la région du pôle Nord commencent déjà à remonter. Petit à petit, il devrait se résorber. Si le trou au-dessus de l'Arctique ne semble pas plus inquiéter que cela les chercheurs du monde entier, celui qui se trouve actuellement en Antarctique est en revanche une source de préoccupation majeure depuis de nombreuses années.
En novembre dernier, le trou d'ozone au-dessus de l'Antarctique avait toutefois atteint sa plus petite taille depuis 35 ans. À titre de comparaison, le trou d'ozone au-dessus de l'Arctique ne dépasserait pas un million de mètres carrés, contre 20 à 25 millions de mètres carrés pour celui en Antarctique. En 1987, le protocole de Montréal a été signé par 197 pays dans le but de réduire l'émission des substances toxiques qui attaquent la couche d'ozone. Un protocole toujours en vigueur aujourd'hui.
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