21 avril 2020

La farce du COVID-19 et la remise à zéro de la monnaie

 
La réinitialisation : pas tout d’un coup ; pas à pas 

Lorsque cette farce hautement destructrice sera terminée, il y a plusieurs façons de procéder. Dans cet article, je décris une de ces voies. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque mondiale (BM) sont fortement liées. En 2018, elles ont noué de forts liens en formant un partenariat pour surveiller les épidémies avant qu’elles ne se propagent.

En gros, en coulisses, l’accord se présente comme suit : l’OMS crée l’illusion d’épidémies mondiales ; la BM intervient ensuite pour ramasser les morceaux des économies nationales fragilisées par les résultats – en octroyant des prêts aux gouvernements.

Ces prêts sont toujours assortis de conditions. La première condition est la suivante : laisser entrer des investisseurs privés, itinérants, étrangers, prédateurs, privés, afin qu’ils puissent prendre en charge les secteurs vitaux d’une nation : énergie, agriculture, eau, etc.

Mais cette fois-ci, l’OMS, agissant comme prévu, a fait preuve de bêtise. Les confinements sont en train de détruire les économies. Ce ne sera pas « juste une question de prêt ». C’est plutôt de l’ordre de : nous devons renflouer tout le monde.

Comment faire ?

Étape par étape, en échangeant un type d’argent illusoire contre un autre type d’argent illusoire.

Nous avons inventé un type d’argent à partir de rien, et il est arrivé au bout du rouleau. Maintenant, nous devons inventer une autre sorte de nouvel argent à partir de rien.

Le revenu de base universel (RBU). A terme, pour tous. Il est lui aussi assorti de conditions, mises en œuvre progressivement. En gros, l’accord est : « nous vous payons, et vous nous obéissez ».

L’aspect comportemental du modèle est celui du régime chinois, qui travaille l’obéissance par le biais d’un « crédit social ». Les infractions font baisser le score. Dans ce cas, le contrevenant ne peut pas voyager en avion, ni envoyer ses enfants dans certaines écoles, ni séjourner dans certains hôtels, ni créer une entreprise. Il existe plusieurs niveaux de sanctions.

Les infractions comprennent le fait de promener un chien sans laisse, de diffuser de fausses nouvelles, de franchir un feu rouge, de ne pas séparer correctement les ordures, de commettre une fraude commerciale – des petites ou des grosses infractions.

Dans le cadre d’un RBU global, ce serait : « Voici votre chèque numérique mensuel, suivez maintenant les ordres, ou votre argent pourrait être réduit. Soyez un bon citoyen ». Bien sûr, un tel système nécessite une surveillance complète et totale, publique et privée, dans tous les sens du terme.

Le Saint Graal, ce sont les quotas d’énergie pour chaque personne. « M. Smith, c’est votre mur qui parle à travers le glorieux Internet des choses. Votre consommation d’énergie pour le mois atteint sa limite. Je veux vous aider à éviter cette limite et les pénalités de crédit social qui seraient appliquées. Je vais initier des baisses de tension et des baisses d’intensité dans votre maison pour les deux prochaines semaines. Votre Internet sera coupé – sauf de minuit à trois heures du matin. Cuisinez tous vos repas pour la journée entre quatre et cinq heures du matin… »

Contrôle du comportement. Ce qui se passe maintenant est une mise au point pour l’avenir. Maintenant, on vous dit : restez à l’intérieur, ne laissez pas entrer les visiteurs. Faites la queue devant les magasins, en gardant une distance d’un mètre. Signalez les personnes qui semblent malades. Faites-vous tester. Lavez-vous les mains une douzaine de fois par jour. À l’avenir, la liste des règles et des règlements sera différente, mais le thème général sera le même : être un bon citoyen et contribuer à un monde meilleur. Soyez sincère, sérieux et serviable. Ne vous rebellez pas.

Et tout comme maintenant, beaucoup, beaucoup de gens réagiront : « Oui, merci. J’aime le droit chemin. J’aime le sentiment de contribuer à quelque chose de plus grand que moi. J’aime le collectif. J’aime le fait que nous soyons tous dans le même bateau ».

Une sous-population de ces personnes voudra en faire plus. Ils voudront rejoindre le gouvernement. Ils voudront aider le gouvernement à faire respecter les règles. Ils voudront « exprimer leur énergie ». Si on le leur demandait, ils défileraient volontiers en colonnes par 4 dans les rues, salueraient, distribueraient des sommations, procéderaient à des arrestations et commettraient même des actes violents sur ordre.

Ils porteraient des uniformes impeccables et prêteraient serment. Ils voudraient des grades et des sceaux. Ils voudraient qu’on les appelle élite. Parce que l’histoire ne signifie rien pour ces gens, ils ne connaîtront jamais ces noms : SS, Garde rouge ou Stasi. Mais c’est ce qu’ils seront.

A moins que le projet d’un Meilleur des Mondes technocratique ne soit exposé et ne s’écroule, parce que suffisamment de gens se souviennent d’un autre nom et savent ce qu’il signifie : Liberté.

Lorsque cette fausse crise pandémique sera déclarée « terminée », plusieurs thèmes émergeront. Ils seront promus de diverses manières, en utilisant de nombreux messages. Je parle de la propagande officielle du gouvernement et des médias.

Tout d’abord, la « pandémie » sera décrite comme un tournant majeur dans l’histoire de l’humanité, un grand choc pour le système. Toutes sortes de mensonges seront proférés et des menteurs professionnels parleront de AvP et d’ApP (avant la pandémie et après la pandémie).

On nous dira : « On ne peut pas revenir à ce qui était avant. »

Le premier grand thème de propagande sera : Aidez nous à construire un monde meilleur. Ce message s’adresse aux personnes sincères qui veulent s’engager et faire le bien, au sens collectif du terme. « Construisons un monde meilleur où nous pourrons éviter ces pandémies, ou alors les voir venir de loin. Formons une civilisation où l’égalité et la justice pour tous sont la priorité absolue. Partageons tous et prenons soin des autres… » Si vous y cherchez une logique, oubliez. Quoi qu’il en soit, les propagandistes laisseront entendre que la pandémie était en quelque sorte le signal que nous devons « faire mieux ». Nous devons « passer au travers ensemble » comme nous l’avons fait pendant la crise. L’amour que nous avons montré alors doit être l’amour que nous montrons maintenant. Un appel aux idéalistes du monde entier qui tombent sous le charme de vagues généralités comme les chats tombent dans l’herbe à chat.

Le deuxième grand thème, destiné à la classe instruite et aux classes techniques, ainsi qu’aux scientifiques et aux « penseurs », sera : organisation. « Nous devons organiser la civilisation mondiale de manière plus efficace ». Parce que, d’une certaine manière, c’était le problème avant la pandémie. Le manque d’organisation a permis aux choses d’échapper à tout contrôle. Nous ne pouvons plus être des groupes et des nations séparés qui suivent des voies différentes. Trop de désordre. Nous avons besoin de meilleures structures dans toutes les phases de la vie. Nous avons besoin de plus d’interconnexion et de coordination. La classe instruite aime ces choses. Cela correspond à son image de la réussite. Si la société fonctionne comme une machine, les problèmes seront résolus.

Le troisième grand thème de propagande s’adressera à toutes sortes de personnes qui seront sorties de leur enfermement et de leur auto-isolement, se seront promenées dans un parc un jour de printemps et se seront soudain souvenues de ce qui leur manquait. Leur soulagement atteindra presque un point d’hystérie, comme à la fin d’une guerre mondiale. Le thème sera : jamais plus. « Nous ne voulons en aucun cas retourner à ces jours sombres, et quoi qu’il en coûte, nous sommes avec vous. Dites-nous ce qu’il faut faire ».

Avec ces thèmes en main, la technocratie pourra être promulguée. Nous sommes tous pour la construction d’un monde meilleur. Nous devons l’organiser avec des barres sur les « t » et des points sur les « i ». Et nous ne devons jamais retourner dans l’obscurité.

A moins que les gens ne se souviennent de ce qui a été laissé de côté. L’Individu. Et la Liberté.

Les opérateurs technocratiques comptent sur nous pour oublier. Ils comptent sur les nombreuses personnes qui valorisent la liberté pour dire : « Tout est sans espoir. Je sais ce qu’est la liberté, mais trop d’autres ne le savent pas. Alors pourquoi se donner la peine. Je vais juste me rendre et flotter avec la marée. »

Flotter est une illusion. La marée se déplace dans une direction planifiée. Vers un rivage qui n’est pas joli.

Est-ce que les choses sont jolies maintenant ?

C’est ce qu’on appelle un indice.

Jon Rappoport

Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone

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