L’incendie de Rouen le 26 septembre dernier - AFP
A
la suite de l’incendie qui s’est déclaré jeudi à 02h40 du matin au sein
de l’entreprise Lubrizol à Rouen (Normandie, France), un important
dégagement de fumée a été observé.
« D’après les modèles météorologiques de l’IRM, le nuage aurait déjà atteint notre pays 5 à 6 heures après le début du dégagement des fumées, soit dans la matinée du 26 septembre », confirme samedi le centre de crise de Wallonie (CRC-W). Ce nuage se trouve actuellement aux Pays-Bas, mais il est encore possible de retrouver des traces résiduelles.
« Les autorités françaises ont fait procéder à des analyses des relevés atmosphériques réalisés le jour de l’incendie et à proximité du site. Ceux-ci n’ont pas mis en évidence de composés toxiques en quantité dangereuse pour la santé humaine », indique le CRC-W. « Les molécules principales identifiées sont le monoxyde de carbone et le dioxyde de soufre. »
Suites aux précipitations, ces fumées ont été lavées et puis dispersées par le vent. « Les concentrations en particules fines qui ont pu parvenir en Wallonie sont donc très faibles, ce qui est confirmé par le réseau de mesures de la Cellule Interrégionale de l’Environnement (CELINE). La qualité de l’air reste donc bonne à l’heure actuelle », assure le centre de crise.
Dans le Hainaut, des habitants ont observé des dépôts localisés de suie. Le centre de crise leur conseille d’aérer leur habitation, de porter des gants pour nettoyer des résidus et de bien laver les fruits et légumes produits localement.
La qualité de l’air à Rouen dans son « état habituel », selon le préfet
Les résultats d’analyses de l’air réalisées après le spectaculaire incendie de l’usine Lubrizol, classée Seveso, démontrent un « état habituel de la qualité de l’air à Rouen », a assuré samedi lors d’une conférence de presse le préfet de Normandie Pierre-André Durand.
La seule exception est le site lui-même « où l’on note une présence de benzène », a-t-il précisé en ajoutant que les résultats des analyses réalisées par Atmo Normandie sont disponibles sur leur site et que les autres résultats seront mis en ligne sur le site de la préfecture dès samedi soir.
Source
« Les autorités françaises ont fait procéder à des analyses des relevés atmosphériques réalisés le jour de l’incendie et à proximité du site. Ceux-ci n’ont pas mis en évidence de composés toxiques en quantité dangereuse pour la santé humaine », indique le CRC-W. « Les molécules principales identifiées sont le monoxyde de carbone et le dioxyde de soufre. »
Suites aux précipitations, ces fumées ont été lavées et puis dispersées par le vent. « Les concentrations en particules fines qui ont pu parvenir en Wallonie sont donc très faibles, ce qui est confirmé par le réseau de mesures de la Cellule Interrégionale de l’Environnement (CELINE). La qualité de l’air reste donc bonne à l’heure actuelle », assure le centre de crise.
Dans le Hainaut, des habitants ont observé des dépôts localisés de suie. Le centre de crise leur conseille d’aérer leur habitation, de porter des gants pour nettoyer des résidus et de bien laver les fruits et légumes produits localement.
La qualité de l’air à Rouen dans son « état habituel », selon le préfet
Les résultats d’analyses de l’air réalisées après le spectaculaire incendie de l’usine Lubrizol, classée Seveso, démontrent un « état habituel de la qualité de l’air à Rouen », a assuré samedi lors d’une conférence de presse le préfet de Normandie Pierre-André Durand.
La seule exception est le site lui-même « où l’on note une présence de benzène », a-t-il précisé en ajoutant que les résultats des analyses réalisées par Atmo Normandie sont disponibles sur leur site et que les autres résultats seront mis en ligne sur le site de la préfecture dès samedi soir.
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