Chassé-croisé classé noir par Bison Futé oblige, beaucoup de monde sont sur les routes samedi 3 août. L'occasion pour le vieux débat qu'est la renationalisation des autoroutes de refaire surface. La fin des contrats de concessions approche. "Les plus grosses concessions arrivent à échéance entre 2031 et 2036", rappelle Jean-Baptiste Djebbari, jeudi 1er août sur franceinfo. Le député LREM estime que "l'État stratège est fondé à se poser la question de savoir ce qu'il entend faire avec ses grandes infrastructures".
Est-ce que vous avez vu, à un moment donné, l'État qui a dit non : 'On n'augmente pas tel tarif sur tel autoroute" ? Moi, je ne l'ai jamais vu.Jean-François Parigi député LRà franceinfo
Les autoroutes sont privées depuis 2005. La décision avait été prise par le Premier ministre Dominique de Villepin, sous la présidence de Jacques Chirac. Aujourd'hui, les propres membres de sa famille politique regrettent l'opération. Jean-François Parigi "serait plutôt d'avis à ce que l'État reprenne les concessions". Le député Les Républicains "comprend que l'État ne soit pas obligatoirement le pilote des autoroutes. La seule chose, c'est que le montage financier qui a été fait doit être mis en cause".
Si reprendre le contrôle des autoroutes fait consensus, il ne pourra pas intervenir avant plus d'une dizaine d'année. Le Parti communiste, quant à lui, estime qu'il y a urgence. Pierre Laurent a déjà déposé trois propositions de loi pour renationationaliser les autoroutes. La dernière date du mois de février. Le sénateur estime que "le profit retiré de cette privatisation est parfaitement scandaleux et chaque fois que l'on paye au péage de l'autoroute, une part tout à fait excessive va à des profits indu qui sont servis aux concessionnaires privés".
L'avis est partagé par la France insoumise, le Rassemblement national et Europe Écologie-Les Verts. Pour son secrétaire national David Cormand, renationaliser les autoroutes, c'est écolo : "Avec cet argent, l'État pourrait choisir d'investir par exemple sur les transports, les déplacements alternatifs que ce soit le train ou que ce soit en aidant les collectivités locales à développer les transports du quotidien, c'est à dire des transports en commun."
Mettre fin aux contrats avant leur terme coûterait 25 milliards d'euros. D'après un ancien député socialiste spécialiste du sujet, il faudrait à l'État 15 ans pour commencer à en retirer des bénéfices. L'ex-élu ajoute un chiffre : en 2032 les sociétés d'autoroutes auront versé à leurs actionnaires des dividendes quatre fois plus élevés que le prix auquel ils ont acheté les concessions.
Alors c'est l'autre alternative !
S'ils ne font pas partie des actionnaires. Il existe la pratique des rétrocommissions. Le bakchich en Français diversifié. Avez-vous déjà mangé du caïman. Moi oui. Mais jamais ce qui est appelé "le meilleur morceau" : les îles !
S'ils ne font pas partie des actionnaires. Il existe la pratique des rétrocommissions. Le bakchich en Français diversifié. Avez-vous déjà mangé du caïman. Moi oui. Mais jamais ce qui est appelé "le meilleur morceau" : les îles !
Liz
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