Primum non nocere, ce n’est pas la première fois que j’en parle. Par exemple je l’évoquais ici lorsque le gouvernement voulait revoir la définition de l’entreprise récemment censurée par le Sénat d’ailleurs. Je ne désespère pas!
Ce principe médical gagnerait évidemment à être appliqué aussi bien en politique qu’en économie et en particulier aux décisions économiques prises par nos « politiques » qui ont tout de même un fâcheux problème dans l’anticipation des effets de leurs décisions souvent désastreuses.
Ainsi, Bercy au nom de l’écologie inflige tout un tas de taxes et autres pénalités sur les véhicules par exemple qui émettent beaucoup, un peu ou passionnément de CO².
La TVTS qui est la taxe sur les véhicules de société est désormais calculée en fonction de votre pollution et plus de vos CV fiscaux.
Bref, au passage tout a été augmenté et cela coûte une fortune aux entreprises et aussi aux particuliers.
Dans la foulée du diesel Gate, on a hurlé sur le diesel… en glorifiant les voitures électriques au bilan environnemental désastreux (recycler les batteries ce sera coton, et il faut tellement de métaux rares pour les fabriquer que cela saccage la planète).
On a enfin voulu augmenter le prix du gasoil pour l’aligner sur celui de l’essence.
Le résultat brillant de cette politique visionnaire est le suivant :
- Des gilets jaunes dans les rues depuis 17 semaines.
- Une France en état de quasi révolution.
- Des constructeurs automobiles spécialisés dans le diesel qui plongent.
Des milliers de licenciements… à venir.
C’est à ce moment-là que vous pouvez applaudir les capacités de nos mamamouchis qui dirigent ce pays comme des imbéciles. Mais quand ils sentent les remontées de mauvaises odeurs, cela ouvrent parfois certains esprits moins obtus que d’autres… ainsi
« Il ne faut pas nier que la baisse du diesel en France a des conséquences sur les investissements dans nos territoires » et sur l’emploi en France, a affirmé Luc Chatel, président de la Plateforme automobile, qui représente la filière, à la sortie de la réunion.
« De son côté, le président de Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset a évoqué « un effort considérable à faire de formation de long terme ». Le discours des présidents de région « a été de dire : attention, ne ratons pas une rupture technologique avec l’hydrogène et l’électrique. Ne faisons pas comme entre le Minitel et l’ordinateur. »
et oui… l’hydrogène, une solution infiniment meilleure que l’électrique !!!
Charles SANNAT
Source Le Point ici
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