03 janvier 2019

«C’est terrible»: une députée LREM déplore que son mari doive se priver de Porsche Cayenne


La députée de la majorité présidentielle Véronique Hammerer déplore le fait que son mari doive s'interdire de rouler en voiture de luxe, le couple craignant les «réflexions des gens malveillants». Enième coups de blues des élus LREM ?

Interrogée sur les «oublis» constatés dans sa déclaration d'intérêts – qu'elle reconnaît volontiers – Véronique Hammerer en a profité pour s’épancher sur ses soucis découlant de sa fonction de député. Dans les colonnes du journal Sud-Ouest daté du 22 décembre, l'élue La République en marche (LREM) a expliqué qu'il lui était désormais impossible de s'adonner à sa passion des «belles bagnoles» sans susciter le regard inquisiteur des quidams.

Ainsi, elle a confié avoir décidé, à son grand désarroi, de se séparer de sa Coccinelle – «un vrai bijou» – parce que, selon elle, «une députée en décapotable, ce n’est pas possible».

Avec mon mari on aime les belles bagnoles

De plus, l'élue de l'Assemblée nationale dit avoir dû dissuader son mari de s'offrir une Porsche Cayenne. «Avec mon mari on aime les belles bagnoles. Il voulait justement remplacer son Santa Fe de 12 ans d’âge par une Porsche Cayenne, je lui ai dit de ne pas le faire, sinon j’entends déjà les réflexions, il y a aura toujours des gens malveillants. C’est terrible en même temps !», maugrée la députée.

Plaintes à répétition des élus de la majorité

Depuis leur prise de fonction en juin 2017, nombre de députés LREM ont exprimé leurs (divers) coups de blues. En août, soit deux mois après le début de leur mandat, des parlementaires de la majorité présidentielle menaçaient déjà de lâcher leur poste, démoralisés par les cadences et les sessions tardives à l'Assemblée.

Mi-décembre, Le Monde informait d'ailleurs que la situation n'avait guère changé. Ainsi, le "malaise" toucherait «près d’un tiers des troupes» macroniennes. Fin novembre, une dizaine de parlementaires avait même lancé une cellule de soutien psychologique pour les «marcheurs» qui seraient fatigués et démotivés par l'action politique. Une autre élue LREM, qui avait préférée rester anonyme, déplorait même le 13 décembre son actuelle indemnité de 5.300 euros net (correspondant à son mandat de députée), qui la pousse à manger des pâtes et à aller «moins souvent au restaurant».

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