Les organisations syndicales ont touché plus de 83 millions d’euros en 2016, via le fonds de financement du "dialogue social", dont près de 19 millions d’euros pour la CGT, d’après un rapport récemment publié.
Le jackpot ! 122,8 millions d’euros ont été partagés en 2016 entre syndicats et patronats, via le fonds de financement du dialogue social, selon le rapport annuel de cet organisme créé en 2014 et qui sert à financer la gestion des organismes paritaires, ou encore la formation la formation syndicale des salariés. Un chiffre en augmentation de 7% comparé à 2015… et qui a surtout bénéficié aux organisations syndicales.
En effet, sur ces 122,8 millions d’euros, plus de 83 millions sont revenus aux syndicats, soit près de 68% du total, contre 39,8 millions d’euros pour les organisations patronales (environ 32% du total). Et c’est la CGT qui a touché le gros lot, avec près de 19 millions d’euros, soit plus de 15% du total à elle seule ! Normal répondront les syndicalistes de la centrale de Philippe Martinez, les cégétistes étaient le premier syndicat dans le privé jusqu’en mars dernier, date à laquelle la CFDT leur est passée devant.
Justement, l’organisation dirigée par Laurent Berger est quasiment au même niveau que la CGT puisque ce sont 18,56 millions d’euros qui ont été touchés par la CFDT grâce au fonds. On trouve, ensuite, plus loin derrière, FO (14,9 millions d’euros), la CFE-CGC (12,6 millions d’euros), et la CFTC (12,5 millions d’euros). Pour les organisations représentant moins de 8% des salariés, aussi appelées “syndicats non représentatifs”, les montants sont moindres, en témoignent les sommes attribuées à l’Unsa (3 millions d’euros), et Solidaires (2,6 millions d’euros).
Le jackpot ! 122,8 millions d’euros ont été partagés en 2016 entre syndicats et patronats, via le fonds de financement du dialogue social, selon le rapport annuel de cet organisme créé en 2014 et qui sert à financer la gestion des organismes paritaires, ou encore la formation la formation syndicale des salariés. Un chiffre en augmentation de 7% comparé à 2015… et qui a surtout bénéficié aux organisations syndicales.
En effet, sur ces 122,8 millions d’euros, plus de 83 millions sont revenus aux syndicats, soit près de 68% du total, contre 39,8 millions d’euros pour les organisations patronales (environ 32% du total). Et c’est la CGT qui a touché le gros lot, avec près de 19 millions d’euros, soit plus de 15% du total à elle seule ! Normal répondront les syndicalistes de la centrale de Philippe Martinez, les cégétistes étaient le premier syndicat dans le privé jusqu’en mars dernier, date à laquelle la CFDT leur est passée devant.
Justement, l’organisation dirigée par Laurent Berger est quasiment au même niveau que la CGT puisque ce sont 18,56 millions d’euros qui ont été touchés par la CFDT grâce au fonds. On trouve, ensuite, plus loin derrière, FO (14,9 millions d’euros), la CFE-CGC (12,6 millions d’euros), et la CFTC (12,5 millions d’euros). Pour les organisations représentant moins de 8% des salariés, aussi appelées “syndicats non représentatifs”, les montants sont moindres, en témoignent les sommes attribuées à l’Unsa (3 millions d’euros), et Solidaires (2,6 millions d’euros).
Les dotations pourraient baisser en 2018
Du côté des organisations patronales, c’est, sans surprise, le Medef qui a raflé la mise (12,2 millions d’euros), presque deux fois le montant attribué à la CPME (6,2 millions d’euros). L’U2P, qui représente les artisans et professions libérales, est bien moins lotie (2,3 millions d’euros). Par ailleurs, 17,5 millions d’euros ont été partagés entre 268 organisations patronales de branche. Mais les règles vont changer en 2018 : le fonds de financement du dialogue social va revoir ses règles, une centaine de petites organisations patronales devraient être éligibles aux dotations. Et qui dit plus de redistribution, sans hausse du montant global, dit aussi baisse des dotations pour chaque organisation.
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