Le plan proposé - qui doit être convoqué à des audiences publiques mardi à Iqaluit - indique que le nombre croissant d'ours compromet de plus en plus la sécurité publique et qu'il est temps que les connaissances inuites orientent les politiques de gestion.
«Les Inuits croient qu'il y a maintenant tellement d'ours que la sécurité publique est devenue une préoccupation majeure», indique le document, résultat de quatre années d'études et de consultations publiques.
«Les préoccupations en matière de sécurité publique, combinées aux effets des ours polaires sur d'autres espèces, suggèrent que dans de nombreuses communautés du Nunavut, l'ours polaire pourrait avoir dépassé le seuil de coexistence.»
Les ours polaires ont tué deux Inuits l'été dernier.
Le plan s'appuie fortement sur les connaissances des Inuits, ce qui donne des estimations de population supérieures à celles suggérées par les scientifiques occidentaux pour la quasi-totalité des 13 populations d'ours inclus.
Les scientifiques disent qu'une seule population d'ours est en croissance; Les Inuit disent qu'il y en a neuf. Environnement Canada dit que quatre populations diminuent; Les Inuits disent que non.
Le plan proposé minimise l'une des principales préoccupations de la communauté scientifique.
«Bien qu'il existe de plus en plus de preuves scientifiques établissant un lien entre les effets du changement climatique et la dégradation de l'état physique des ours et les projections de déclin de la population, aucun déclin n'a été attribué au changement climatique», indique le rapport. «(Savoir inuit) reconnaît que les ours polaires sont exposés aux effets du changement climatique, mais suggère qu'ils sont adaptables.»
Dans sa réponse, Environnement Canada a déclaré que "cela ne correspond pas aux soi-disant preuves scientifiques". Il cite deux études suggérant le contraire.
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