À l’approche d’un minimum solaire l’atmosphère se réorganise mais à un rythme différent sur les deux hémisphères. Il faut évidemment considérer qu’il y a 20 % plus d’eau dans l’hémisphère sud. Les océans ont une grande capacité calorifique et ils régularisent le climat. L’hiver 2018 a été particulièrement rude pour l’hémisphère sud et des records de froid ont été enregistrés en Amérique du Sud, en Afrique et en Australie etc. Le Pérou a été durement touché et nous avons vu ici des témoignages assez incroyables de résidents de l'hémisphère sud. Ce qui est assez surprenant car je me serais attendu à un délais un peu plus long.
Car l’hémisphère nord est logiquement le premier à sentir les effets des variations climatiques. Lorsque les cellules de Hadley se contractent, qu’il y a une expansion des cellules polaires et que le vortex polaire s’affaiblit, le flux méridional devient plus présent et l’air frais du nord descend plus au sud (et vice-versa). L’un des premiers impacts est la baisse de la température de l’océan Atlantique et une phase négative de l’oscillation de l’Atlantique Nord. Pendant une période bien connue de refroidissement entre les années 50 et 70, la phase négative était dominante sur une période de 24 ans. La phase positive a été absente pendant 4 périodes importantes d’au moins 3 ans chacune. Plus de neige et des températures plus froides pour l’Est de l’Amérique du Nord et l’Europe. Tout ceci pendant une période où les émanations de CO2 anthropiques augmentaient rapidement. Selon l’évolution des variables que je surveille attentivement, dont mon propre proxy sur l’ionisation atmosphérique (pression dynamique solaire et géomagnétisme), je prétends comme d’autres chercheurs que nous entrons dans une période de refroidissement.
"Ils" [les sbires du lobby du réchauffement d'origine anthropique] essaient de s’adapter car ils disaient que les courants-jets se rapprocheraient des pôles avec le réchauffement et que les quantités de neige diminueraient. C’est exactement le contraire qui se passe et nous, nous l’avions prévu. Ce n’est pas que le Québec qui subit le froid comme les médias nous le disent ici :
"Octobre 2018 aura été plus chaud que la moyenne (CALCULÉE entre 1981 et 2010) dans une grande partie du monde. Il est le 4e mois d’octobre le plus chaud (après ceux de 2015, 2017 et 2016) et aussi le 4e plus chaud en Europe (après 2001, 2006 et 2000). Les grands perdants ? Le Québec, l'Ontario et les Maritimes."
https://www.meteomedia.com/nouvelles/articles/anomalie-mondiale--le-quebec-sest-encore-fait-avoir/116441
PURE DÉSINFORMATION !
Les records de neige sont bien présents sur l’hémisphère nord et ce n’est que le début. Les périodes chaudes sont bénéfiques. Il suffit de consulter l’histoire pour le comprendre. Ce sont les périodes froides qui représentent une menace. Le climat et la météo varient d’un endroit à l’autre et avec ce "wavy polar vortex" (ondes de Rossby et flux méridional), les oscillations seront plus brutales. L’Alaska (oscillation du Pacifique) et d’autres régions au nord pourraient connaître des périodes anormalement chaudes et ce, même en plein hiver et nous aussi au Québec nous pourrions connaître des périodes de redoux. Mais les hivers vont s’allonger et l’albédo va se renforcer. Certains diront que nous avons qu’à attendre et l’avenir nous dira qui a raison. Je préfère prévenir les gens qui réfléchissent encore par eux-mêmes pour qu’ils anticipent les problèmes associés à un refroidissement. Puisque leur épicerie risque de coûter de plus en plus cher car la chaîne de distribution alimentaire sera DUREMENT touchée.
Le flux méridional est principalement responsable de l’été merveilleux que nous avons eu au Québec. Avec une suite d’anticyclones qui ont déjà tendance à se déplacer très lentement. Avec les courants-jets dont la sinuosité est de plus en plus accentuée, ceux-ci demeurent encore plus longtemps au même endroit (blocage atmosphérique). Ensuite ajoutons que cette configuration des courants-jets favorise l’apport d’air chaud et humide provenant de plus loin au sud. Ce n’est pas l’hémisphère nord en entier qui a profité de cette chaleur. Pour nommer qu’un exemple, pendant une période de chaleur ici, il neigeait à Terre-Neuve et dans l’Ouest canadien. Pendant les grands minimums solaires (certaines études parlent de 27 et d’autres 29 depuis les 10.000 dernières années, ils arrivent plus soudainement que les maximums selon les relevés isotopiques et nous passons 15 % du temps dans ces périodes froides, à ne pas confondre avec les ères glaciaires), l’histoire démontre qu’il y a eu des sécheresses épouvantable à certains endroits (dont la mousson bloquée en Afrique, aussi corroborée par des excursion géomagnétiques, exemple Sterno-Etrussia il y a ~ 2700 ans) et des inondations à d’autres endroits. Le taux de CO2 était inférieur à aujourd’hui et les faits historiques témoignent de courants-jets très sinueux.
La cryosphère n’est pas en train de disparaître et au contraire elle se renforce depuis 2-3 ans. Le Groenland est considéré comme un excellent indice climatique par les chercheurs empiriques. Les données sur l’albédo du Groenland de cette année démontre que nous avons été au-dessus de la médiane 2000-2009 une grande partie de l’année. Nous sommes toujours au-dessus de 2010 en ce moment. L’accumulation de neige augmente depuis 3 ans (ça prend 100 pieds de neige pour faire 1 pied de glace). Bien sûr, ceci implique la météorologie, mais si les tenants du réchauffement climatique anthropique soulignent l’été québécois 2018, avons-nous aussi le droit de noter ces données météorologiques sur quelques années?
Autre chose importante (après le Groenland), la glace en Arctique est de la glace de mer (2.05 % des glaces planétaires oscillent dans le cercle Arctique) et elle fond en partie à tous les ans et ce, selon la température des courants océaniques qui y circulent entre autre. Avec la température actuelle de l’océan Atlantique nord, les glaces vont rapidement se former cette année. Identique pour la Baie d’Hudson et la mer du Labrador. Ces cycles répondent à des variables naturelles.
Pour l’Antarctique c’est très différent car ce n’est principalement pas de la glace de mer (et 90 % de la glace de la planète s’y trouve). Les régions où d’énormes morceaux se détachent sont géolocalisées à l’Ouest où il y a beaucoup d’activité volcanique. Ce n’est pas le CO2 anthropique qui réchauffe les océans pour spécifiquement faire fondre par le dessous et fracturer cette région. Les données scientifiques et les observations sont claires, l’Antarctique se refroidit. C’est d’ailleurs une des raisons de l’élargissement du "trou" dans la couche d’ozone dans les dernières semaines. Plus l’air est froid, plus le chlore et l’oxyde nitrique sont efficaces pour détruire l’O3 (ozone). La faible activité solaire nuit à la régénération car même les cycles normaux font osciller les UV de 0.5 à 4 % entre les maximums et les minimums. Les UV sont nécessaires pour produire l’O3 par photodissociation de l’O2. D’autre part, les éjections de masse coronale du soleil affectent l’ozone via les protons, mais à des altitudes plus élevées. Les rayonnements cosmiques plus pénétrants ont des impacts sur l’ozone dans la basse/moyenne stratosphère, où la concentration d’ozone (O3) est la plus importante. 10 à 15 % de réduction de l’ozone à cette hauteur cause un refroidissement de 2.4 C. Ce qui affecte les cellules de Hadley.
Ce n’est pas le 0.04 % de CO2 qui cause le refroidissement de la stratosphère et certainement pas le refroidissement de la mésosphère/thermosphère comme certains articles mentionnent pour corroborer la théorie du réchauffement anthropique.
Commentaire de Carlos Ramirez à l'article: "Octobre, le plus froid depuis plus de 40 ans à Québec"
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