Le site Mediacités révèle ce matin qu’un chercheur toulousain pense avoir trouvé l’élément chimique qui pourrait être à l’origine des effets secondaires du Levothyrox.
Vendredi, ce chimiste doit livrer aux côtés de l’Association française des malades de la thyroïde, financeur de l’étude, l’ensemble des résultats.
Perte de cheveux, fatigue, dépression. Ce sont quelques-uns des effets secondaires de la nouvelle formule du Levothyrox. Ils ont poussé de nombreux patients à s’interroger sur l’origine de ces maux avant de découvrir qu’ils n’étaient pas seuls à en souffrir depuis la mise sur le marché d’une nouvelle formule de leur médicament.
Mais pour l’heure, personne ne savait exactement ce qui dans le changement de formule pouvait bien causer de tels effets. Un chercheur toulousain du CNRS pense avoir mis le doigt sur l’élément chimique responsable de cette crise sanitaire qui se retrouve aujourd’hui devant de nombreux tribunaux de France, révèle ce jeudi matin Médiacités.
Un important pic d’impureté dans la nouvelle formule du Levothyrox
En juillet, Jean-Christophe Garrigues, un chimiste toulousain, décide de se pencher sur les résultats d’une synthèse des recherches sur la composition du comprimé publiée en juillet par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Celle-ci venait en réponse à une autre étude, menée cette fois-ci par l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT). Et c’est cette association qui va faire appel au scientifique pour qu’il tente de trouver d’où vient le problème.
Au milieu des analyses qui décortiquent les constituants du mélange (chromatogramme), Jean-Christophe Garrigues a découvert un important pic d’impureté dans la nouvelle formule du Levothyrox. Une donnée à côté de laquelle l’Agence nationale du médicament semble être passée ? Ce qui interpelle le chercheur du laboratoire des Interactions moléculaires et réactivité chimique et photochimique (IMRCP) de l’Université Paul Sabatier de Toulouse.
« Des quantités infinitésimales qui dérèglent le traitement »
« On n’a pas la quantité exacte de cet élément impur, qui dépasse l’échelle du chromatogramme. C’est d’autant plus inquiétant que des quantités infinitésimales dérèglent le traitement », indique Jean-Christophe Garrigues au site d’investigation.
L’ANSM se défend, en indiquant notamment que l’ensemble des autres études sur la nouvelle formule avait montré une bonne conformité de sa composition. Vendredi, le chimiste toulousain devait présenter aux côtés de l’Association française des malades de la thyroïde d’autres résultats issus de ses recherches.
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