On apprend que finalement, au « lieu des 850 millions d’euros visés, l’impôt sur la fortune immobilière rapportera 1,2 milliard d’euros cette année et 1,5 milliard d’euros en 2019 ».
Bercy ne pensait pas que cela serait autant, mais l’IFI sera bien plus rentable que prévu.
Les raisons et explications sont encore floues. Il pourrait y avoir la complexité du cadre de l’IFI qui a pu conduire à des déclarations injustifiées, déductions incomplètes de certains passifs, difficulté des contribuables à distinguer immobilier personnel et immobilier professionnel… D’après les fiscalistes qui se sont arraché les cheveux. En effet, le diable se cachant dans les détails, mieux vaut trop déclarer que pas assez.
Un manque de repères
Enfin, il ne faut pas écarter le scénario d’une mauvaise évaluation des recettes au départ. De fait, l’an passé, dans les évaluations du budget 2018, l’administration reconnaissait manquer de données précises, notamment sur le patrimoine immobilier net des petits redevables de l’ancien ISF (moins de 2,57 millions d’euros d’actifs).
En tout cas, l’IFI sera à l’évidence un impôt plus rentable que prévu, même si les nostalgiques de l’ISF ne manqueront pas de souligner que son rendement sera malgré tout loin d’égaler celui de l’ISF (4,23 milliards d’euros en 2017).
Source Boursier.com ici
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