J’aimerais bien vous aider, j’aimerais bien me préparer, mais je suis, pour l’instant, condamné à être passager du TGV, à jouer la partie de la vie quotidienne du travailleur de la classe moyenne: éveillé mais enchainé à la roue. Si vous avez des trucs... je suis ouvert! Merci de votre temps »
- Je fais face à la même situation et beaucoup d’autres aussi. Quand les évènements vont débuter, beaucoup vont se sentir seuls. Des gens de la ville, des gens en région, partout. Il faudra se battre avec ferveur pour chaque morceau de nourriture que nous pourrons retirer de la terre. Se battre avec ferveur pour chaque once d’eau que nous pourrons en sucer. Il faudra se battre avec ferveur de plus en plus tous les jours pour sauver quelques notions de cet Ancien Monde, si développé, si évolué et se battre avec ferveur pour chaque ligne de connaissances que nous transmettrons à nos enfants. Le monde tel que nous l’avons connu se termine, le nouveau se pointe à l’horizon.
Nous devrons tous être préparés pour passer à travers. Il n’y aura pas d’endroits parfaits, pas de terres parfaites, pas de côtes parfaites, pas de forêts parfaites, délivrant une richesse, une profusion de la nature comme on la connait.
Les menaces deviennent de plus en plus sévères et les régions touchées s’en remettent difficilement. Si c’est l’étoile Kachina qui est apparue dans le ciel de juin et juillet, elle va réapparaitre bientôt. Possiblement autour de ce Noël. Lorsque cela va se produire, ce sera le grand coup d’envoi.
Il sera temps d’agir et de cesser de parler. Tous, nous devrons nous allier pour tirer le meilleur, tout faire pour ne pas devenir des esclaves de l’empire-en-devenir et être obligés nous aussi de nous joindre à la cohorte des réfugiés du climat.
Le loup solitaire n’est qu’une proie, en meute c’est un redoutable prédateur.
Pour être prêt à temps, il est temps maintenant. Transporté dans un milieu inconnu, sauvage, vous avez 15 jours pour élaborer un abri, trouver une source de nourriture et une source d’eau. Au-delà, vous ne réfléchissez plus et c’est la déroute. Les chances d’une défaite dramatique se multiplient et il n’y a pas de plan « b ». Avec de l’équipement de survie, le nécessaire pour s’alimenter, s’abriter, s’abreuver et fournir un confort décent, cette période peut être allongée indéfiniment.
Équipez-vous d’une roulotte, d’un motorisé, d’une tente-roulotte où même d’une tente. En introduisant le camping et la vie nature auprès de votre famille, non seulement vous pourrez amener graduellement les notions de survie à vos proches, mais vous aurez tout en main pour vous rétablir temporairement ailleurs si les menaces vous obligent à quitter rapidement. Et menaces il y a aura. De tout ordre. La paix relative de nos sociétés est le fruit d’un long travail de fond. Lorsque le barrage cède, c’est par vagues que les menaces se succèdent.
Ça ne représente pas des dépenses insensées. De tels équipements usagés peuvent être trouvés pour une bouchée de pain.
En plus des terres de la couronne, plein de gens possèdent des terres au Québec et seraient plus qu’heureux d’accueillir quelques nouveaux voisins, particulièrement en cas de coup dur. Un boisé, un bord de rivière où de lac et le tour est joué. Tous y gagnent. Les adhérents possèdent un endroit ou passer des vacances en nature, un point de chute avec d’autres gens dans un endroit ou il est possible de survivre et les propriétaires trouvent de nouveaux voisins à qui ils peuvent échanger des services rémunérés. Des aides, des bras, c’est parfois le point de départ d’une petite communauté. À peu de choses près la formule du « bondocking » si prisée des motoristes vacanciers du sud. Si les menaces se présentent, la colonie peut aisément quitter pour une autre.
Avec méthodes et une bonne coordination, des échanges et un système de communication capable de prendre la relève, il serait possible d’obtenir un réseau solide, capable d’affronter ce qui approche.
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