Au total, une cinquantaine d'armes ont été saisies.
Photo PJ
"Six des neuf personnes placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête diligentée par la DIPJ de Rennes des chefs de trafic d'armes en bande organisée ont été déférées devant le juge d'instruction saisi, les 7 et 8 juin 2018. Toutes ont été mises en examen pour acquisition, détention et cession illégales d'armes de catégories A et B et association de malfaiteur en vue de préparer ces délits", indique ce vendredi 8 mai le parquet de la Juridiction intérrégionale de Rennes dans un communiqué.
Cinq d'entre elles ont été placées en détention provisoire.
"Les armes retrouvées lors des perquisitions (3 fusils d'assaut dont 1 de type Kalachnikov une dizaine d'armes de poing de divers calibres : 7,65 mm, 9mm, 6,35 et 22mm, une trentaine de fusils de chasse et des munitions par centaines) sont pour certaines d'entre elles des armes de catégorie A, c'est à dire des armes de guerre, armes automatiques et à grosse capacité de munitions, dont l'acquisition et la détention sont interdites", ajoute le parquet.
"L'enquête de grande ampleur menée depuis plusieurs mois par la brigade criminelle de l'antenne de Police Judiciaire et la BRI de Nantes sur cette filière d'approvisionnement en armes lourdes en provenance du sud ouest de la France a confirmé que les mis en examen implantés en Loire Atlantique et en Charente avaient fourni des armes à des trafiquants nantais pour leurs activités criminelles.Les investigations se poursuivent pour établir l'existence de liens avec les règlements de compte survenus au cours de ces derniers mois dans l'agglomération nantaise", conclut le communiqué.
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