Sans compter également le plafonnement des pensions au maximum de 3 500 euros, ce qui serait rétroactif pour ceux qui gagnaient éventuellement beaucoup plus.
Autant dire que vous contemplez-là un véritable bain de sang social sur nos retraités, jeunes ou plus âgés.
Pourquoi un tel silence médiatique me direz-vous ?
Parce que si ce rapport a bien été écrit par des experts français, il ne concerne pas (encore) le système de retraite de notre pays, mais celui d’Andorre !
En effet, la Caixa Andorrana de Seguretat Social, la CASS, qui est l’équivalent de notre assurance vieillesse et de notre système de retraite, connaît les plus grandes difficultés et il y a des inquiétudes sur sa solvabilité future.
Vous allez me dire également qu’Andorre, c’est différent, ce n’est pas pareil, pour nous on pourra forcément faire différemment, la France ce n’est pas Andorre.
Hélas, mes amis, la réponse ne va pas vous faire plaisir, mais la France c’est exactement Andorre !
Si nous souhaitions réellement sortir notre système de retraite de l’ornière et de l’impasse financière, il faudrait bien évidemment prendre des mesures aussi radicales.
Rassurez-vous, nous les repousserons autant que nous pourrons, nous continuerons à mentir aux gens en leur faisant croire que tout se passera bien, ce qui ne les incitera pas à se prendre en main et préparer par eux-mêmes leur avenir.
Puis quand la lumière s’éteindra, il ne restera que des ruinés, qui n’auront plus grand-chose pour finir le mois parce qu’ils comptaient sur beaucoup plus, parce qu’on leur avait dit que ce serait beaucoup plus.
Les caisses en France sont déjà vides. Tout le monde le sait. Sur les plateaux, derrière les caméras, tous le savent. Personne ne veut annoncer la mauvaise nouvelle.
Personne ne veut être le « méchant ».
Si je vous parle de cette information sur les retraites en Andorre, c’est que cela préfigure évidemment ce qui va se passer chez nous. C’est inévitable, et ce sera d’ailleurs la même méthode qui nous sera imposée, à savoir un mélange de plusieurs efforts, une partie de baisse des pensions, une autre sur un allongement de la durée de cotisation et un troisième volet qui concernera le point d’indice.
Le vieillissement de la population est une maladie économique terrible, et il est fort probable que cette maladie terrible soit aggravée rapidement par les effets de la robolution qui va continuer de mettre un paquet de gens au chômage. Encore moins de cotisants pour encore plus de retraités.
D’ici 5 ans, ce sera la panique sur les retraites. Ne l’oubliez pas, et prenez vos précautions avant.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
Source Diari d’Andorra ici
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