19 novembre 2017

Doctrine véganiste au service de la production de masse


Nouvelle idéologie à la mode, l’anti-spécisme a le vent en poupe et semble conquérir les grands médias, à l’image d’un Aymeric Caron (auteur de Antispéciste, ‎Don quichotte ed.), plus mainstream que jamais.

L’anti-spécisme est une pensée visant à redéfinir les relations entre l’Homme et l’animal, considérant celles-ci comme discriminatoires. Les anti-spécistes refusent d’établir une hiérarchie entre les espèces et mettent toutes les formes de vie sur un même pied d’égalité.


Ce faisant, un homme n’a pas plus de valeur qu’un animal.

Ceci nous amène vers les nouvelles modes alimentaires dîtes «veganes », découlant directement des principes anti-spécistes. Cette pensée semble faire écho aux modes transhumanistes et transgenristes.

Mais ceci n’est que poudre aux yeux. Le mouvement « végan » et les anti-spécistes ne représentent pas une évolution des mentalités, mais simplement une évolution du marché.

C’est parce que le marché du soja et du quinoa est beaucoup plus intéressant que celui de la viande, que l’on voit aujourd’hui apparaître tout d’un coup ces nouveaux courants.

Dans une précédente vidéo sur les produits bio, nous avions vu que malgré l’apparente lutte contre le système de production de masse, le bio n’était en réalité que par et pour ce même système.

Les mêmes mécanismes régissent les mouvements végans et anti-spécistes aujourd’hui.

Malgré leur « pseudo-lutte » pour le bien animal, ils ne sont que des acteurs du marché œuvrant inconsciemment pour celui-ci.

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