Cela dit, cette fois ci l’écraseur se nomme Abdellah B. un garçon au demeurant fort sympathique, avec seulement une dizaine de crimes et délits à son actif, sous le coup de deux (?!!!) procédures de mise à l’épreuve, rien de bien exceptionnel, voyez vous, un jeune homme tout à fait ordinaire, comme il en existe des centaines de milliers. Même pas fiché S, pour ceux qui voudraient céder à la tentation de l’amalgame, non! Juste qu’il a entendu des voix, lesquelles lui ont intimé l’ordre exprès de zigouiller des infidèles. En visant des jaunes il pensait être sûr de son coup, ce gros naïf! En revanche, aucune précision sur le ou les propriétaires des voix en question, des voix, juste comme ça. Jeanne d’Arc, elle au moins, quand elle captait des messages célestes elle donnait toutes précisions utiles au regard des émetteurs…Oui mais voilà Abdellah, lui, ce qui domine dans cette triste affaire, c’est son « profil psychiatrique », comme le faisait doctement observer le procureur Couillaud derrière… (mais non, enfin, pas « couilles au derrière », tout de même, laissez moi finir!)… je disais donc le procureur Couillaud, derrière une forêt de micros et caméras braqués sur lui, flûte! Vous comprenez, j’espère, que ce brave Abdellah n’a rien à voir…(mais non, pas « avec l’Islam », nom de dieu, cessez de m’interrompre à tout bout de champ, je vais finir par perdre le fil moi!)…rien à voir avec la mouvance islamiste, voila! Il s’agit d’un schizophrène, pas d’un djihadiste! Bon, comme ça on va gagner du temps et bien vite un autre attentat nous aura fait oublier celui-ci, c’est toujours ça de pris. Et ainsi, de siphonnés en tordus, de dérangés mentaux en pauvres sinoques, de schizophrènes en paranoïaques, de bipolaires en psychopathes, les attentats perpétrés par tous ces Mohamed, Anis, Yassin, Djamel, Ahmad, Omar, Brahim, Bilal, Sofiane, Abdellah et consorts, tomberont peu à peu dans un oubli bienvenu et les sales amalgameurs en seront pour leurs frais!
Pour notre pote Marcel Grauburle, en revanche, le doute n’est guère permis. Lui, au bout d’une dizaine de Ricard, il y a belle lurette qu’il ne fait plus dans la dentelle.
-« Vous comprenez, les mecs, quand vos mômans, y a un quart de siècle, vous ordonnaient de surtout faire bien gaffe en traversant, elles n’imaginaient pas la valeur prospective du conseil, comme on dit puis. Plus que jamais c’est vrai! Il faut dire que l’invasion du pays par les mahométans a beaucoup fait pour ringardiser le passage clouté…enfin y sont plus cloutés depuis un sacré bail mais on s’en fout, le problème reste entier…à la votre…surtout bourrés faut rester vigilants, les réflexes s’en ressentent et l’arbi, pour l’éviter lui même, ou sa chiotte, ou son camion, faut avoir l’œil…prospectif, toujours, c’est ça le secret. Par exemple, quand vous en voyez arriver un douteux en face, cherchez pas à comprendre, changez de trottoir illico, vite fait sur le gaz! Seulement, attention, teusse, vingt-deux, mèfi, gaffe!…Pour ça faut aller de l’autre côté, passer sur la chaussée…et là vous avez intérêt à surveiller en même temps le type qui venait à votre rencontre, des fois qu’il presse le pas en voyant que vous allez lui échapper, et par ailleurs les bagnoles qui déboulent à fond les ballons pour vous rouler dessus exprès! Déjà ça demande une sacré gymnastique du regard, sauf à trimballer un strabisme divergent superaccentué faut savoir tourner la tête à toute berzingue, parce que si, à ce moment là, vous apercevez une clio, ou un master, ou n’importe quoi avec quatre roues et un moteur qui fait mine de se diriger sur vous, et si en plus vous arrivez à distinguer une gueule de conducteur pas tibulaire mais presque: ou bien vous sprintez, mais faites gaffe que la rue fonctionne à sens unique… ou bien, dans le cas contraire, vous tâchez de vous engouffrer dans le premier commerce qui se présente, en espérant qu’il ne s’agisse pas d’une boucherie Halal; dans ce dernier cas, faites profil bas et achetez quelque chose, de préférence du mouton, mais surtout, oh oui surtout, évitez, dans un instant de distraction, le rôti de porc ou les trois tranches de jambon; Allah, il est miséricordieux, ça va, mais faut tout de même pas venir dans ses échoppes pour le chatouiller sous les roustons. Alors, je me résume: si vous vous trouvez vraiment dans l’obligation absolue de sortir de chez vous, soyez hyper-attentifs; un barbu avec un couteau de cuisine à la main, une prière de rue, un camion qui roule sur le trottoir, tous les détails de ce genre peuvent cacher quelque chose, redoublez de prudence, les amis, c’est votre survie qui est en jeu! Allez Thérèse, remettez nous la tournée, c’est toujours ça que Mahomet ne se collera pas dans la sourate! »
Derrière Napoléon la tradition bien établie exige, surtout à l’heure où le pastaga blanchit la campagne et obscurcit les cervelles de comptoir, qu’une tirade de ce calibre provoque d’abord un brouhaha de conversations inorganisées, puis la réponse bien structurée d’un petit malin capable de trouver le bon angle.
Cette fois c’est le camarade Jean Foupallour qui mobilise l’attention générale en évoquant les conséquences fâcheuses de la qualification du Maroc pour la Coupe du Monde de foutreballe, ou quelque chose comme ça. L’affaire se déroule à Bruxelles où des milliers de Marocains, drapeaux nationaux sur les endosses, descendirent hier-soir dans le quartier de La Bourse afin de manifester leur joie immense en cassant quelques boutiques; sans oublier la mise à feu d’un certain nombre d’automobiles malencontreusement garées sur leur chemin. Hélas, la Police crut judicieux de s’en mêler! Résultat des courses, les joyeux supporters se sentant agressés dans leur liesse bien légitime: vingt-deux flics blessés, dont certains grièvement! Quels cons, tout de même, ces Belges, il ne s’agit pas d’une légende, je vous jure! La preuve: à Paris aussi ils ont planté le souk, les Marocos en folie, bloqué les Champs-Élysées, allumé des feux, foutu le bordel. Seulement nous on les a laissés faire, vous comprenez, on n’a pas dérangé les poulets, lesquels s’en sont en conséquence sortis indemnes, on n’a pas convoqué la presse non plus, donc tout s’est bien passé! Voyez vous, quand la joie populaire trans-méditerranéenne prend sa pleine mesure, il convient désormais de faire la part des choses…la part du feu! Rien ne sera jamais plus comme avant, le vivre-ensemble comporte ses petites contraintes, que voulez vous, il faut les accepter…c’est comme le changement de trottoir de Marcel, ça, il suffit de faire gaffe et de s’habituer.
Il tient le langage de la sagesse, le Jeannot, nous n’avions rien demandé mais on nous a cependant fait ce cadeau superbe de la « diversité enrichissante », des « chances pour la France », tout ça. A titre de remerciement il nous appartient, a minima, de nous plier à quelques petites règles simples. Nous laisser gentiment emmerder c’est bien le moins que nous puissions faire, sachant que nous laisser massacrer, ça non, tout de même pas…mais apprenons vite à changer de trottoir! Alors vous en avez qui trouvent la chose déplaisante, sachez qu’il s’agit de sales fachos-réacs juste bons à crever la gueule ouverte.
A titre d’exemple entre mille, vous avez le célèbre couturier-designer-photographe chleu Karl Lafreupède. Alors celui-là, je vous assure! Hier soir, chez cette vieille pute toujours de noir vêtue qui officie sur la chaîne N°Huit, si vous voyez de quel Thierry je veux parler, l’artiste en question traitait le sujet des « migrants » si cordialement invités en Bochie, par la mère Angela: un scandale! A une critique de la Chancelière, supposée, pour améliorer son image, faire de l’humanitarisme en imposant à ses concitoyens la présence sur leur sol d’un tas de fainéants, voleurs, violeurs et assassins-djihadistes, le styliste chenu s’est permis d’ajouter: « on ne peut pas tuer des millions de Juifs et faire venir après des millions de leurs pires ennemis »! Vous vous rendez compte, l’enflure! Je ne vous dis pas le malaise! On n’est pas près de le revoir sur les plateaux télés, Lafreupède!
Alors, si vous le pouvez, passez une bonne semaine, ouvrez l’œil et le bon et surtout, si vous ressentez le moindre doute à propos de votre environnement djellabiste ou barbu, voire les deux, n’oubliez pas, changez de trottoir!
Amitiés vigilantes.
Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN
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