«Chère Madame Le Pen, ce n'est pas la première fois que vous venez à Moscou, je suis heureux de vous accueillir», a déclaré le chef de l'Etat russe, à l'occasion de la visite de la candidate frontiste à Moscou. Cette dernière avait répondu favorablement à une invitation du Parlement russe.
«Nous prêtons une grande importance à nos relations avec la France, en essayant d'entretenir des relations égales avec les autorités au pouvoir et avec les représentants de l'opposition. «Je sais que maintenant la campagne présidentielle bat son plein en France», a-t-il poursuivi rappelant qu'il n'était pas dans son intention d'«influencer les événements [...] en aucun cas».
«Mais nous nous réservons le droit de communiquer avec toutes les forces politiques du pays, de la même manière que le font nos partenaires en Europe et aux Etats-Unis», a poursuivi le chef de l'Etat russe.
Intérêts communs contre le terrorisme
Marine Le Pen a pour sa part rappelé son attachement à la normalisation des «relations culturelles, économiques et stratégiques» entre la France et la Russie. Particulièrement «au moment où nous sommes actuellement confrontés à un danger terroriste majeur», a-t-elle fait valoir.
«Aucune lutte concrète et efficace contre le terrorisme ne pourra enregistrer de succès sans que l'ensemble des grandes nations soient côte à côte dans cette lutte», a-t-elle poursuivi.
«La Russie a lutté et continue à lutter en Syrie, nous luttons nous-mêmes en France par l'intermédiaire de l'opération Barkhane, ainsi qu'au Tchad», a rappelé Marine Le Pen. «Nous avons lutté au Mali contre le terrorisme et je pense que nous sommes donc deux nations qui se sont résolument engagées, y compris en apportant le soutien militaire aux Etats qui étaient confrontés et qui le sont toujours au développement de ces groupes armés terroristes».
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