Les faits sont désormais anciens, voire oubliés, à l’heure où une information chasse la précédente en moins de temps qu’il n’en faut pour se rendre dans Paris en RER. Rappelez-vous, en fin d’année 2014, nous apprenions que 49,99 % du capital de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, sur les 60 % que détenait l’État, allaient être cédés à la SNC-Lavalin, un consortium sino-canadien, adossé à la société publique chinoise Shandong High Speed Group, gestionnaire de plusieurs infrastructures de transport dans l’est de la Chine. Ainsi, le 6e aéroport français passait sous gestion chinoise.
Ce jeudi, comme l’a révélé Mediapart, les actionnaires chinois de l’aéroport de Toulouse-Blagnac se sont versé un dividende exceptionnel de 15 millions d’euros grâce à une opération financière rondement menée avec la complicité du gouvernement français, rendue possible par le lobbying du ministre de l’Économie de l’époque, le sémillant Emmanuel Macron. Le bébé VGE, qui entend changer la vie politique française, a tout fait pour céder un aéroport rentable et stratégique, situé à quelques encablures des usines de nos fleurons nationaux de l’aéronautique : ATR et Airbus.
Voilà ce qu’est la politique voulue par Emmanuel Macron : le « sans-frontiérisme » total, la désindustrialisation, les chimères de l’économie dite de la connaissance qui échoue depuis 15 ans sur le mur de la réalité, la défense des intérêts des grands groupes transnationaux, la confusion entre la finance spéculative et la finance levier d’investissements à l’image de ce qu’avait décidé Bill Clinton en annulant le Banking Act de Roosevelt, last but not least le capitalisme monopolistique qui détruit les libertés économiques.
Spécialistes de l’espionnage industriel, les Chinois sont aux portes de nos industries aéronautiques et spatiales, cruciales pour notre avenir. Quand les premières rumeurs de rachat ont été divulguées dans la presse, Emmanuel Macron et ses sbires se sont empressés de nier, arguant qu’il ne s’agissait pas d’une privatisation mais d’une ouverture de capital pour pérenniser la situation financière d’un aéroport qui ne montrait jusqu’alors aucun signe de fatigue.
Nous savons qu’ils ont menti, privilégiant l’étranger aux collectivités publiques partenaires et aux fortunes françaises. Aujourd’hui candidat timide à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron n’est pas un homme neuf mais un ancien ministre comptable d’un bilan. Sauvé par une image publique savamment travaillée par des communicants hors de prix, il réussit encore à faire illusion. Ne soyez pas trompés par ses discours de coach de vie digne de l’interprétation de Tom Cruise dans le film Magnolia, de Paul Thomas Anderson. Emmanuel Macron représente le parti de l’étranger, travaillant à faire de la France un nain économique et politique.
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Ce jeudi, comme l’a révélé Mediapart, les actionnaires chinois de l’aéroport de Toulouse-Blagnac se sont versé un dividende exceptionnel de 15 millions d’euros grâce à une opération financière rondement menée avec la complicité du gouvernement français, rendue possible par le lobbying du ministre de l’Économie de l’époque, le sémillant Emmanuel Macron. Le bébé VGE, qui entend changer la vie politique française, a tout fait pour céder un aéroport rentable et stratégique, situé à quelques encablures des usines de nos fleurons nationaux de l’aéronautique : ATR et Airbus.
Voilà ce qu’est la politique voulue par Emmanuel Macron : le « sans-frontiérisme » total, la désindustrialisation, les chimères de l’économie dite de la connaissance qui échoue depuis 15 ans sur le mur de la réalité, la défense des intérêts des grands groupes transnationaux, la confusion entre la finance spéculative et la finance levier d’investissements à l’image de ce qu’avait décidé Bill Clinton en annulant le Banking Act de Roosevelt, last but not least le capitalisme monopolistique qui détruit les libertés économiques.
Spécialistes de l’espionnage industriel, les Chinois sont aux portes de nos industries aéronautiques et spatiales, cruciales pour notre avenir. Quand les premières rumeurs de rachat ont été divulguées dans la presse, Emmanuel Macron et ses sbires se sont empressés de nier, arguant qu’il ne s’agissait pas d’une privatisation mais d’une ouverture de capital pour pérenniser la situation financière d’un aéroport qui ne montrait jusqu’alors aucun signe de fatigue.
Nous savons qu’ils ont menti, privilégiant l’étranger aux collectivités publiques partenaires et aux fortunes françaises. Aujourd’hui candidat timide à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron n’est pas un homme neuf mais un ancien ministre comptable d’un bilan. Sauvé par une image publique savamment travaillée par des communicants hors de prix, il réussit encore à faire illusion. Ne soyez pas trompés par ses discours de coach de vie digne de l’interprétation de Tom Cruise dans le film Magnolia, de Paul Thomas Anderson. Emmanuel Macron représente le parti de l’étranger, travaillant à faire de la France un nain économique et politique.
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