21 février 2017

France et Europe : traces d'iode radioactif détectées dans l'air et les sols


Commentaire : Heureusement pour nous, les normes de sécurité dictées par la "réglementation française concernant les "limites annuelles pour la population d'exposition à la radioactivité sont écrites quelque part, dans un texte de loi. Elles nous protègent des effets délétères, mais oui, d'une exposition à ladite radioactivité parce que c'est "sans aucune conséquence sanitaire", magie du verbe et des normes oblige. Inutile, donc, de se préoccuper des travaux scientifiques qui nous démontrent qu'il n'y a pas de seuil en dessous duquel la radioactivité n'a pas d'effet sur la cellule ; inutile non plus de se préoccuper de la population riveraine, habitant non loin des rejets radioactifs initiaux, exposée, elle, à un taux d'iode radioactif forcément plus élevée. Pourquoi, en effet, déranger nos chers politiciens en les incitant à faire correctement leur boulot, à savoir, se préoccuper du bien-être des citoyens vivant dans le pays le plus nucléarisé du monde ?




L'iode 131 est un élément radioactif artificiel dont la présence dans l'air et dans les sols est normalement insignifiante

Des concentrations anormalement élevées de cet élément d'origine artificielle ont été constatées en France et dans l'UE. Si elles sont a priori trop faibles pour constituer une menace pour la santé, on ignore tout de leur provenance.

L'annonce est passé inaperçue et a été peu reprise par les médias, malgré les questions qu'elle soulève : de l'iode radioactif d'origine artificielle est apparu dans l'air et dans les sols de plusieurs pays d'Europe courant janvier 2017, dont la France, la Finlande, la Norvège, la Pologne, la République tchèque, l'Allemagne et l'Espagne. Le 13 février dernier, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) publiait un communiqué qui faisait état de la détection de traces d'iode 131, « radionucléide d'origine artificielle » sur plusieurs sites. En France, des relevés effectués dans des stations de l'Essonne, du Puy-de-Dôme et de la Côte-d'Or ont permis de détecter des concentrations comprises entre 0,1 et 0,31 microbecquerels par mètre cube - un taux anormalement élevé.

Si leur quantité est « sans aucune conséquence sanitaire », assure l'IRSN, la présence de ces particules n'en demeure pas moins inexpliquée. Seule certitude pour l'heure : le rejet est très récent, car l'iode 131 disparaît totalement après 80 jours.

L'iode 131 peut être produit par les réactions de fission provoquées dans les réacteurs nucléaires, et est aussi utilisé dans le milieu médical, notamment pour des diagnostics par imagerie ou par radiothérapie. Sa détection en si grande quantité pourrait alors être due non pas à des rejets anormaux mais à une concentration à cause de « conditions météorologiques particulières » favorisant « la stagnation des poussières dans les couches inférieures de l'atmosphère ». 


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