Regroupements d’agences géographiquement proches
Le deuxième groupe bancaire en banque de détail en France veut réduire son réseau d’agences d’au moins 5 %, soit « un peu plus de 400 points de vente en moins », selon le président du directoire, François Pérol. Ils sont actuellement au nombre de 3.300 pour Banque Populaire et 4.200 pour Caisse d’Epargne.
La réduction du réseau de points de vente doit se faire via des regroupements d’agences géographiquement proches, particulièrement en zone urbaine.
En termes d’emploi, cela se traduira par une baisse du nombre de salariés : François Pérol s’attend à 11.000 départs - à la retraite ou liés à la rotation naturelle des effectifs - dans les années à venir au sein des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne et au remplacement d’un peu moins de deux départs sur trois.
Prémices du futur plan stratégique 2018/2020
Les annonces faites ce mardi sont les prémices du futur plan stratégique 2018/2020, qui sera présenté à la fin de l’année : «Notre plan stratégique 2018/2020 devra nous permettre de remplacer progressivement le personnel par le digital (numérique, NDLR) et de ressortir de la marge grâce aux nouvelles technologies», a expliqué M. Pérol, lors d’une conférence de presse.
Le groupe veut réduire le personnel, principalement au sein de BPCE, à hauteur d'une économie de 750 millions d’euros, accompagnée entre autres de la rationalisation de son organisation et de ses achats.
Cela passera ainsi par la fermeture de caisses régionales, qui passeront au maximum à douze pour Banque Populaire (contre quinze actuellement) et à quatorze pour Caisse d’Epargne (contre 17 aujourd’hui).
Dans le cadre de ce plan d'urgence, BPCE compte s’appuyer sur le tout numérique, ce qui ne devrait pas améliorer les relations clients.
En cela, il prend un virage similaire à celui de la plupart de ses concurrents, eux aussi en difficultés à cause des taux négatifs pratiqués par le BCE, qui ont tous mis l’accent sur le tout technologique pour les années à venir, alors que les clients se plaignent de plus en plus de la dégradation du service.
Sur la période 2017/2020, il va investir 750 millions d’euros pour accélérer ses développements numériques, au cœur desquels Fidor, la banque en ligne acquise en 2016, doit tenir une place centrale.
Librement interprété d'après : http://www.20minutes.fr/economie/2018023-20170221-banque-populaire-caisse-epargne-vont-fermer-plus-400-agences-11000-departs-prevus
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