Pour améliorer la transition entre le lycée et l’enseignement supérieur, l’organisme propose un bouleversement des parcours en terminale et propose de faire disparaître le bac tel qu’on le connaît aujourd’hui.
«Notre pays doit impérativement améliorer la capacité des élèves à poursuivre des études supérieures», indique une note de France Stratégie publiée le jeudi 12 janvier. Daniel Agacinski et Mohamed Harfi, les deux "experts" de l’organisme de réflexion placé auprès du premier ministre, recommandent de profondément changer l’organisation pédagogique au lycée et en première année de licence à l’université.
Principale conséquence de leurs propositions, la disparition du sacro-saint baccalauréat tel qu’on le connaît aujourd’hui. «Seuls quatre étudiants sur dix passent du premier coup en deuxième année de licence», déplorent les auteurs de la note. En cause, les «défaillances de l’orientation», la «préparation inadaptée des lycéens» ou encore la «rupture dans les méthodes pédagogiques» entre deux cycles qui sont conçus séparément.
«Notre pays doit impérativement améliorer la capacité des élèves à poursuivre des études supérieures», indique une note de France Stratégie publiée le jeudi 12 janvier. Daniel Agacinski et Mohamed Harfi, les deux "experts" de l’organisme de réflexion placé auprès du premier ministre, recommandent de profondément changer l’organisation pédagogique au lycée et en première année de licence à l’université.
Principale conséquence de leurs propositions, la disparition du sacro-saint baccalauréat tel qu’on le connaît aujourd’hui. «Seuls quatre étudiants sur dix passent du premier coup en deuxième année de licence», déplorent les auteurs de la note. En cause, les «défaillances de l’orientation», la «préparation inadaptée des lycéens» ou encore la «rupture dans les méthodes pédagogiques» entre deux cycles qui sont conçus séparément.
Une organisation «modulaire»
Deux scénarios s’offrent alors aux gouvernants, selon les auteurs: une option douce pour «réparer ce qui va mal», qui propose de «construire des parcours de formation intégrés, à cheval sur les deux cycles» et une option plus musclée, qui veut «transformer le système». Cette dernière repose sur une organisation «modulaire» du lycée et une réforme du baccalauréat, des propositions souvent avancées ces dernières années dans le débat public.
Les trois grandes séries (générale, technologique et professionnelle) subsisteraient, mais l’enseignement y serait dispensé «à la carte». Les élèves pourraient «construire leur propre parcours à partir d’une pluralité de modules de formation», entre modules obligatoires et matières optionnelles. Ces modules seraient évalués séparément, en contrôle continu et sans compensation entre eux, pour insister sur «la validation des compétences».
«À quoi sert le bac, voilà le vrai débat!»
La première année de licence devra également être repensée sur le même modèle modulaire, créant ainsi un lien pédagogique inexistant aujourd’hui. Finalement, le baccalauréat changerait de formule pour devenir un diplôme validé en contrôle continu, «avec la possibilité de maintenir ou non des épreuves finales sur un nombre très limité de matières». Cette formule «à la carte» doit s’accompagner selon les auteurs d’un renforcement de l’information pour tous les élèves et leurs parents, via une plateforme d’orientation qui mêlerait les services de répartition d’Admission Post Bac et l’offre de formations de l’Onisep.
«On n’a jamais construit un système qui va de bac -3 à bac +3» regrette Philippe Tournier, secrétaire général du syndicat majoritaire des chefs d’établissement SNPDEN-Unsa. Pour le syndicaliste, le discours récurrent sur le contrôle continu est «dépassé». «À quoi sert le bac, voilà le vrai débat! Si on supprimait le bac 2017, ça ne changerait rien», car il n’est plus aujourd’hui qu’une «validation du secondaire». L’enjeu de la réussite des bacheliers à l’université repose selon lui sur la redéfinition d’un «vrai examen d’entrée». «On pourrait imaginer un bac comme une banque d’épreuve comme pour les écoles de commerce ou d’ingénieur, propose par exemple Philippe Tournier, où les établissements iraient directement recruter leurs étudiants.»
Source
Tout doit disparaitre, le mieux serait de commencer par les technocrates et les politiciens professionnels...
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