Piraté, le géant français du BTP Vinci s'effondre en bourse

L'action du groupe Vinci, le géant français du BTP, s'est effondrée de plus de 18 % à la bourse de Paris ce mardi après-midi, avant de rebondir en fin de séance.
"Nous avons été hackés"...

Cette chute en bourse a été consécutive à un faux communiqué, qui annonçait la révision des comptes 2015 et du premier semestre 2016, ainsi que le renvoi du directeur financier.

Ces informations ont immédiatement été démenties par le groupe, et la cotation a été suspendue 30 minutes. Mais le cours de bourse initial, dans un marché en hausse, n'a jamais été rattrapé. L'action Vinci a fini en baisse de 3,76 % alors que la bourse de Paris gagnait 0,41 % à la clôture.

 Le cours de Vinci ce mardi

"Nous avons été hackés et nous allons saisir l'Autorité des marchés financiers", a indiqué un porte-parole du groupe, démentant formellement les informations diffusées dans le communiqué envoyé à toute la presse.
Le texte faisait état du renvoi du directeur financier et d'erreurs comptables

Dans le détail, le texte annonçait que le groupe de concessions et BTP avait licencié son directeur financier après avoir découvert d'énormes erreurs d'écritures comptables, relatives à ses exercices 2015 et du premier semestre 2016, portant sur quelque 3,5 milliards d'euros.
Une attaque revendiquée

Cette attaque a été "revendiqué' dans un nouveau communiqué intitulé "Action mediatico-boursière contre Vinci : revendication".

"Monstre de béton"

Dans cet e-mail, les auteurs de cet acte de déstabilisation se félicitent de ce "sabotage", indiquant que "la forêt de notre-dame-des-landes a elle même sentie le béton reculer et ces occupants ont fêté se nouveau coup porté directement dans la bourse de ce monstre de béton."

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