16 septembre 2016

"Vivre ensemble" : viol collectif d’une sauvagerie sans nom en plein Champ de Mars


C’est un guet-apens par Internet. Et un viol collectif d’une sauvagerie sans nom dans l’un des plus beaux parcs du centre de Paris.

Une femme, jeune majeure, s’est fait violer par quatre hommes dans la nuit de dimanche à lundi, vers 5 heures du matin, en plein Champ de Mars (VIIe). Les policiers du 3e DPJ (District de police judiciaire), à qui le Parquet de Paris a confié l’enquête criminelle, sont dans une course contre-la-montre pour retrouver et interpeller ses auteurs qui envisageaient de partir le lendemain… en Allemagne.

Les faits ont eu lieu au niveau de l’avenue Charles Risler (VIIe), juste derrière la crèche de la Fondation de la Croix de Saint-Simon. Mais le drame se dessinait avant… La jeune fille, en différend familial, chassée de chez sa mère à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), s’est fait piéger deux jours avant par un prédateur, rencontré sur Facebook. Ils ont entamé une correspondance amicale. Il lui a donné rendez-vous dans la journée de dimanche à Barbes (XVIIIe). Ils ont finalement « fini la soirée sur le Champ de Mars » à « boire du coca, manger des fraises et des raisins ». Sauf que là, ils étaient cinq. Et le piège s’est refermé. Les quatre agresseurs, tous la vingtaine, certains connus des services de police, auraient, d’après les premiers éléments de l’enquête, prémédité le viol en positionnant avant des couvertures dans le bosquet…

C’est un couple de joggeurs canadiens, qui lors de son footing matinal, a entendu des cris et a mis fin au calvaire. « Sans eux, je ne sais pas si on aurait retrouvé la jeune fille vivante ! », souffle une source proche du dossier. Ils ont alors vu trois hommes s’enfuir puis ont appelé les secours. La victime était « hébétée », « partiellement dénudée et en pleurs ». Ses violeurs l’ont également frappé, bâillonné, menacé de mort…

Dans le quartier et sur les réseaux sociaux, le drame du Champ de Mars s’est transformé en rumeur. Meurtre ? Viol ? « Lundi, se souvient une riveraine qui dénonce une montée de violences, de nuisances sonores et de beuveries au Champ de Mars, on se serait cru dans une mauvaise série policière avec des hommes de la police scientifique en combinaison blanche ratissant les bosquets ». « On nous a dit de ne pas approcher », poursuit une puéricultrice de la crèche.

Les enquêteurs sont en possession de photos, d’adresses à Paris, d’adresses Web, d’images de la vidéo surveillance et surtout… de traces ADN.

Reste à trouver ces violeurs et à établir leur profil… Sont-ils mêlés au milieu de la prostitution à Barbes ? La victime s’est entendue dire : « On te tue si tu ne viens pas faire la pute avec nous »

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