19 septembre 2016

Soldez vos assurances-vie, tant que vous le pouvez...


Comme on dit, et là, c'est vraiment le cas, "ça sent le sapin": le Canard Enchaîne a révélé la semaine dernière l'astuce nichée dans des lignes absconses d'un texte (qui va être voté à l'Assemblée Nationale), et qui permettra à Bercy (pour le plus grand bonheur des banquiers et assureurs) d'empêcher les Français de retirer leur argent si, je résume, les circonstances ne le permettent pas...

En clair, Bercy veut empêcher les gens de retirer des sommes de leur a-vie, et permettre en même temps aux assureurs de ne pas rémunérer les porteurs.

Ben voilà... Je vous l'annonce depuis 2008, Alexandre Caget (expert d'assuré) dans la revue de presse vidéo vous l'avait également dit en 2014...

Rappel: s'il n'y avait pas péril en la demeure, jamais ils n'auraient glissé ce texte, évidemment.

Vous n'aurez que vos yeux pour pleurer, d'autant que la situation n'est pas près de s'améliorer puisque la Banque du Japon a déclaré voici 15 jours qu'elle continuerait sa politique de taux négatifs (elle n'a pas le choix). EN FAIT AUCUN DES ÉMETTEURS DE MONNAIE DE SINGE N'AURA LE CHOIX.

Ce n'est ni plus ni moins qu'une adaptation différente d'une loi belge du même genre qui a permis aux assureurs-vie de ne plus payer à 3% ou 4% mais à 0%, alors même que le contrat le garantissait le 4% à... vie (voir plus bas dans cette page).

Personne, les énarques encore moins, n'avait prévu une telle chose en 2008, ni même en 2010 (soit 2 ans après l'explosion de Wall Street). Mais entre temps, il a été fait un usage nucléaire, et quotidien, de la planche à billet.

Je rappelle aux lecteurs qui prennent cette Revue de Presse en cours, que je vous parle des taux négatifs depuis... 2009.

Donc, vous connaissez le risque que vous courez, sans parler de votre tante ou de votre grand-mère qui pense que ses économies de toute une vie sont en sécurité. Si les conseillers ne sont pas les payeurs, ceux de Bercy, eux, peuvent carrément mettre la main sur votre épargne pour vous empêcher d'en profiter. Ça s'appelle le fascisme financier.

PS: le Canard ne se trompe pas, puisqu'il parle bien de "faillite" de ces établissements. Bercy a tout mis en place pour le grand braquage.

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