Les média ne parlent pas de la fusion des bourses, ni d’un plan secret allemand. Dans un article financier du 24 juin 2016 le conseil d’administration de la bourse allemande dit vouloir obtenir le siège principal même après la fusion de la City et de la bourse de Francfort. Le but est d’avoir un champion économique en Europe. Le 4 juillet les actionnaires du LSE, London Stock Exchange, doivent donner leur aval. Les actionnaires de la bourse allemande ont jusqu’au 12 juillet pour accepter l’offre. Voilà ce qu’un article du WirtschaftsWoche titrant, « Betriebsrat will Frankfurt als Hauptsitz auch nach LSE-Fusion », révèle. En fait, tout est sous contrôle des puissants et organisé. Le ministre ministre fédéral des Finances de Berlin applique un plan secret, comme le dit le Handelsblatt. Un institut libéral et nationaliste allemand basé à Munich a clairement écrit avant le référendum que rien de particulier n’aura lieu avec le Brexit car tout est sous contrôle.
Le même institut allemand montre des courbes publiées en mars 2016 qui montrent les mouvements de masses monétaires que sur la seule zone allemande en Union européenne ! Un hasard ? Pas du tout ! L’Allemagne a, elle, lancé l’idée de l’euro, une devis politique comme l’explique Thorsten Polleit président du Mises von Ludwig Institut et chef chez Degussa, pour financer sa première phase de réunification. Maintenant, l’Allemagne passe à une autre étape. Merkel doit dégager en 2017 et l’AfD a été fondé en 2013 (date du lancement de l’idée du Brexit…) pour prendre le pouvoir en Allemagne pour mener une politique nationaliste de manière ouverte. Avec le Brexit l’Allemagne devient le seul chef en Europe et se partage avec les Britanniques le pouvoir commercial et politique en Europe. La France grâce à ses pantins est devenu un pays du tiers monde qui va devoir accueillir les populations migrantes rejetées par Berlin et Londres qui font le tri sur les migrants. Le monde anglo-saxon a gagné sur tous les points. Ce n’est pas un hasard si Hollande et Ayrault vont à Berlin tenir le crachoir de Merkel et de Steinmeier car toutes les décisions prises pour l’après Brexit ont lieu à Berlin. Les Allemands font croire que leur volonté est de sauver la France. Ayrault, le professeur d’allemand, est ravi de parler en allemand à côté de Steinmeier. Le F.A.Z exprime bien la volonté de Berlin : renfermer ce qui reste de la zone euro en la consolidant sous la puissance de Berlin. Ayrault, qui ne semble pas piger le jeu de Berlin, soutient la politique de Berlin. De grosses surprises sont à attendre en 2017 quand le nouveau chancelier allemand sera élu (ou la nouvelle chancelière…). L’idée de lancer un référendum Brexit date de 2013 tout comme le lancement du parti patriote AfD, le parti qui n’arrête pas de monter dans les sondages !
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