28 juin 2016

Angleterre : la chasse aux immigrants à commencé...


Dès la sortie de l'UE votée, le Royaume-Uni a connu une recrudescence des crimes motivés par la haine raciale. Les Britanniques partagent des histoires d'"étrangers" agressés sur les réseaux sociaux. La communauté "Worring signs" a fait une compilation des publications pour expliquer à quel point la haine et la précarité règnent dans le pays.


La baronne Saida Warsi, qui occupait auparavant le poste de vice-ministre britannique des Affaires étrangères, a déclaré que la situation était "alarmante" et que le nombre de crimes motivés par la haine raciale était en hausse suite à la victoire des pro-Brexit. Selon elle, c'est le résultat de la "campagne xénophobe" menée par les eurosceptiques.

Sarah Childs a publié plus d'une centaine de captures d'écran de publications prouvant qu'une vague de haine raciale s'est déchaînée sur la Grande Bretagne.
C'est l'Angleterre, les étrangers ont 48 heures pour se casser. Qui est étranger ici? Y-a-t-il des étrangers?
"Ma fille m'a dit que quelqu'un a écrit "<Nom de l'enfant>, retourne en Roumanie" sur les murs des toilettes pour les filles.
Certains travailleurs polonais interviewés au sujet du Brexit ne voulaient pas qu'on montre leurs visages de peur de représailles.
Une vieille femme dans un bus 134 dit en jubilant à une jeune Polonaise avec un enfant de boucler ses valises et de partir. Terrible.
Un couple lance à une serveuse polonaise: "Comment peux-tu être si souriante? Tu rentres à la maison." Les deux se prennent à rire. Écœurant.
Moins de 20 heures après l'annonce des résultats du Brexit, j'ai le plaisir d'être appelé "Connard de Paki en tailleur" par un SDF.

Vas te faire, Londres. Vas te faire, la Grande Bretagne.

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Dans la banlieue de Londres, les services publics cèdent sous le poids des immigrés


Avec le recul, Grzegorz Sommerfeld aurait préféré ne pas venir au Royaume-Uni. Voilà trois ans et demi que ce Polonais de 29 ans a débarqué à Slough, une banlieue populaire à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Londres. Et il enchaîne les galères. Il est d'abord passé de petit boulot en petit boulot, puis s'est progressivement retrouvé sans emploi ni logement. Il dort entre un squat et une chambre qu'un ami met à sa disposition quand celui-ci travaille de nuit. « Mais pas question de repartir en Pologne sur un échec, lance-t-il. Je veux gagner un peu d'argent avant de faire mes valises. »

Au Serena Hall, un foyer pour sans-abri à Slough, les histoires comme celles-là se multiplient. « Les Polonais représentent à peu près la moitié de notre clientèle », estime Sam, une volontaire. Leur arrivée a débuté il y a une décennie, avec l'autorisation donnée en 2004 aux habitants de huit nouveaux Etats membres de l'Union européenne, dont la Pologne, de venir travailler au Royaume-Uni. A l'époque, seules la Suède et l'Irlande avaient fait de même, tandis que d'autres comme la France et l'Allemagne retardaient l'échéance.

Le gouvernement britannique tablait sur 13 000 entrées par an ; 900 000 personnes sont arrivées en dix ans. C'est cette immigration que cible le premier ministre dans sa tribune au Financial Times du 27 novembre, remettant en cause la libre circulation au sein de l'Union européenne (UE).

L'IMMIGRATION, DEUXIÈME SOURCE D'INQUIÉTUDE

Même parmi les plus pauvres, les tensions croissent....

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