16 décembre 2015

Jean-Marie Le Pen ne veut pas d'un «président Mustapha» en 2017


Dimanche, le FN n'a remporté aucune région. Mais le parti de Marine Le Pen a recueilli 6,6 millions de voix, dépassant son record de l'élection présidentielle de 2012. Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national (avant d'en être récemment exclu), se réjouit évidemment de ces résultats, même s'il déplore la mobilisation de la classe politique contre le parti présidé par sa fille. Et il continue de faire du bruit avec ses petites phrases provocatrices.


«Il y a eu une union sacrée de l’extrême gauche à la droite pour barrer la route du Front national, dénonce le patriarche. On a vu intervenir massivement les électeurs des cités, notamment dans les Bouches-du-Rhône, qui n’avaient pas voté au premier tour et qui se sont mobilisés au second». Jean-Marie Le Pen, qui semble faire de l'islam sa cible préférée, exprime sa crainte de voir accéder au pouvoir dans l'avenir, un président de confession musulmane, comme c'est le cas dans le roman «Soumission», de Michel Houellebecq, où un certain Mohammed Ben Abbès remporte l'élection présidentielle de 2022 dans l'Hexagone. «Je ne voudrais pas qu’en 2017 nous nous trouvions devant l’hypothèse de Houellebecq, à savoir celle de l’ouverture d’un gouvernement du président Mustapha», confie le fondateur du Front national.


VIDEO. Jean-Marie Le Pen ne veut pas d'un «président Mustapha» en 2017 

Fort de l'augmentation du score du Front national et même s'il n'en fait officiellement plus partie, l'aîné des Le Pen se prend à rêver d'un FN majoritaire lors des prochaines échéances électorales. «Nous avons un corps de doctrine, il faut qu’il soit majoritaire aux élections présidentielle et législatives», clame-t-il. «Il nous reste 18 mois pour gommer les difficultés et rassembler toute la famille nationale autour du FN pour la bataille décisive», ajoute Jean-Marie Le Pen.

Le fondateur du FN semble tout faire pour renouer avec sa fille et redevenir l'une des têtes pensantes du parti qu'il a fondé...


1 944 élus FN en France


Avec 358 sièges de conseillers régionaux remportés à l’issue du second tour des élections régionales, le Front national a porté son total d’élus à 1 944 dans les différences assemblées du pays. En cinq ans, le parti frontiste a glané 1 764 sièges supplémentaires.


Son plus gros contingent est occupé en 2015 par les conseillers municipaux (1 496), suivi des conseillers régionaux (358), les conseillers départementaux (62), les Eurodéputés (24), les sénateurs et les députés (2 dans chaque assemblée).


F.M

Source 

Heu... Comment dire ? J'sus pas prête !




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