À Rennes, le gérant d'un restaurant a vécu un cauchemar pendant 24 heures. Escroquerie ? Acte de folie ? Personne ne comprend...
Il est 18 h 50, mercredi, quand un couple s’installe au restaurant L’Aromatik, rue de la Chalotais, à Rennes.
À la fin du repas, l’homme, âgé de 21 ans, sort une carte tricolore. « Il nous a dit qu’il était magistrat et qu’il allait nous contrôler », explique une employée.
1 000 € de denrées à la poubelle
Le prétendu contrôleur interroge les clients sur la qualité des plats, donne des ordres au cuisinier, fait fermer le restaurant.
L’inspection se termine à 1 h 30. Le restaurateur est prié de vider ses frigos. « Nous avons jeté 1 000 € de denrées », soupire le cuisinier.
Le lendemain matin, le « contrôleur » revient. Photocopie les cartes d’identité, confisque les contrats de travail, menace le comptable...
Interpellé et hospitalisé
Se mettant à douter, le gérant fini par appeler la police. L'usurpateur et sa « greffière » sont interpellés. Après quelques heures en garde à vue, le faux magistrat a été admis dans une structure psychiatrique.
« Le préjudice est important », s’indigne Me Philippe Billaud, l’avocat du restaurateur.
Source
Il est 18 h 50, mercredi, quand un couple s’installe au restaurant L’Aromatik, rue de la Chalotais, à Rennes.
À la fin du repas, l’homme, âgé de 21 ans, sort une carte tricolore. « Il nous a dit qu’il était magistrat et qu’il allait nous contrôler », explique une employée.
1 000 € de denrées à la poubelle
Le prétendu contrôleur interroge les clients sur la qualité des plats, donne des ordres au cuisinier, fait fermer le restaurant.
L’inspection se termine à 1 h 30. Le restaurateur est prié de vider ses frigos. « Nous avons jeté 1 000 € de denrées », soupire le cuisinier.
Le lendemain matin, le « contrôleur » revient. Photocopie les cartes d’identité, confisque les contrats de travail, menace le comptable...
Interpellé et hospitalisé
Se mettant à douter, le gérant fini par appeler la police. L'usurpateur et sa « greffière » sont interpellés. Après quelques heures en garde à vue, le faux magistrat a été admis dans une structure psychiatrique.
« Le préjudice est important », s’indigne Me Philippe Billaud, l’avocat du restaurateur.
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