Photo © AFP
Ce jeudi 29 octobre, trois gendarmes ont été attaqués par des jets de pierre, alors qu’ils patrouillaient et faisaient des contrôles dans le camp de migrants de Téteghem dans le Nord.
Cela fait plusieurs jours que Franck Dhersin le maire Les Républicains de la commune demande instamment « le démantèlement immédiat » du camp et s’il le faut, « avec la manière forte ».
Ce dernier cite également « trois pare-brise de voitures de particuliers » qui ont été « brisées ».
Il dénonce l’installation dans sa ville d’une « zone de non-droit ».
En outre, il ajoute, « Le camp a toujours été aux mains de passeurs. C'est une mafia qui fonctionne comme celle de la drogue. Or, nous n'arrêtons à Calais, Grande-Synthe ou Téteghem que des seconds couteaux ».
Préoccupée par la situation, la préfecture du Nord a rappelé que « des véhicules de particuliers » ont aussi été vandalisés.
Les services de l’Etat ont assuré qu’à l’issue des violences, « dix-huit personnes ont été interpellées et les forces de l'ordre ont contraint les migrants à réintégrer le camp de Téteghem au sein duquel le calme est revenu » et que le préfet « ne laissera pas les passeurs faire la loi au sein des camps et que les opérations de contrôle seront maintenues ».
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