29 août 2015

Expulser le parti communiste

 
L'Europe est depuis plusieurs mois confrontée à une vague migratoire sans précédent liée à la chute en 2011 de la Jamahiriya libyenne et à la guerre en Syrie, toutes deux fomentées par le bloc atlantiste.

L'opération "migrants", du terme désignant dans la novlangue officielle les immigrés clandestins qui par millions et de toutes provenance tentent de rejoindre l'Europe, se déroule sous l'égide du classique partenariat hiérarchisé unissant en tous domaines services américains et ONG affiliées ( Open Society du spéculateur Soros.. ), régimes fantoches de l'Union Européenne et de la plupart des états membres, réseaux salafistes liés aux pétromonarchies du Golfe et cartels mafieux opérant sur tous le continent, essentiellement turcs, albanais et italiens.

Cet élément essentiel de la guerre totale menée contre l'Europe réelle et ses peuples suscite par réaction un ébauche de prise de conscience pouvant déboucher sur une résistance multiforme et des crises de régime, voire, par l'un de ces chocs en retour qui jalonnent l'Histoire, la déstabilisation du Système lui-même.

Pour l'heure, la Corse ne se trouve pas sur l'un des canaux principaux usités pour ces opérations, même si rien n'est à exclure et surtout pas une politique délibérée de "peuplement" menée dans ce cadre par le régime de Paris. Si tel était le cas, le gouvernement français s’appuierait sur un ensemble de relais locaux, institutionnels, politiques et associatifs dont l'un des fers de lance dans le champ politicien insulaire est le Parti Communiste Français. Celui-ci est maintenu sous perfusion par des alliances électorales au sein de la gauche et son appareil n'a pour seul horizon et ligne politique que de remplacer son ancien électorat autochtone par un nouveau issu de la "diversité".

C'est sous l'impulsion du PCF qu'en novembre 2010, l'Assemblée de Corse vota une motion intitulée " Corse, terre sans expulsions" adoptée par la quasi-totalité des groupes représentés.

La gauche en Corse est aujourd'hui essentiellement représentée par le "Système Giacobbi" ( autour duquel gravitent quelques appendices "corsistes") qui ne relève pas d'une quelconque idéologie mais de ce classique clanisme insulaire dont l'unique objectif est de survivre et prospérer. S'il ne s'oppose pas à la "politique de peuplement" et tente de l'instrumentaliser à son profit, le "Système Giacobbi" , expert en arithmétique électorale sait ce qu'un activisme inconsidéré sur ces questions lui ferait perdre au sein de sa clientèle habituelle.

Le Parti Communiste, ses dérivés du Front de Gauche et ses courroies de transmission sont eux engagés, en Corse comme dans l'hexagone, dans une fuite en avant amplifiée par les derniers désastres électoraux et le rejet massif de leurs orientations exprimés par le monde du travail.

Le "Système Giacobbi" a permis, dans le cadre intéressé de sa logique intrinsèque, certaines avancées politiques pouvant justifier une certaine "indulgence" nationaliste. Mais celle-ci ne saurait, sous peine d'une rupture consommée avec l'opinion majoritaire de la base sympathisante du mouvement national et du peuple Corse dans son ensemble, avaliser une coalition giacobbiste-communiste susceptible, dans le contexte actuel, de provoquer de graves et irréversibles dérives. La moindre n'étant pas la poursuite de la "migration électorale" des franges les plus précarisées de notre peuple vers le Front National et partant, le déclin de l'Idée Nationale Corse elle-même.

Le Parti Communiste Français, si affaibli qu'il soit aujourd'hui, demeure à la fois en Corse la pointe avancée du totalitarisme mondialiste et celle du Front Colonial opposé à toute évolution politique positive.

L'éviction totale du PCF de toutes les instances élues de Corse constitue donc un but politique majeur pour tous ceux que préoccupent les gravissimes événements actuellement en cours en Europe et l'avenir de notre peuple.

A Squadra
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