29 août 2015

Chaos : Les Roms font la loi...



Des roms ont coupé l'autoroute entre Lille et Paris, cette nuit, provoquant de gros embouteillages. Ils demandent que le fils d'une des victimes, tués mardi dans une fusillade, et actuellement en détention à la prison d'Amiens, puisse assister aux funérailles de son père. 

La tension est toujours palpable à Roye, dans la Somme, 4 jours après le meurtre de trois roms et d'un gendarme. Dans la nuit de vendredi à samedi, une soixantaine de personnes ont décidé de bloquer l'A1 pour contraindre les autorités à accepter que le fils d'une des victimes de la fusillade, incarcéré à la maison d'arrêt d'Amiens, puisse assister aux funérailles de son père, sous escorte policière.

Malgré des renforts de gendarmes, l'autoroute A1 est toujours bloquée dans les deux sens au niveau du petit village. Comme le précise Francetvinfo, un bouchon 2,5 km était toujours présent en direction de Lille et de Paris ce samedi matin.

Des touristes bloqués de longues heures

La manifestation des gens du voyage s'est déroulée, et se déroule encore, dans un climat "tendu" dixit la préfecture. Outre des feux de pneus, de paille et de palettes bloquant totalement la circulation dans les deux sens de l'une des autoroutes les plus fréquentées d'Europe, la soixantaine de manifestants n'ont pas hésité à couper des arbres à l'aide de tronçonneuses ou à utiliser des poubelles pour alimenter d'autres feux, notamment sur des ronds-points situés près d'un camp de gens du voyage, sous le regard médusé de touristes, parfois restés bloqués des heures dans leur voiture.

Si des déviations ont rapidement été mises en place sur le réseau secondaire, ce dernier s'est retrouvé très vite saturé pour ce dernier week-end de retour des vacances, classé rouge dans le sens des retours ; de nombreux touristes se sont retrouvés livrés à eux-mêmes en pleine campagne.

Un déblocage de la situation en vue ?

"Le but est de contenir les manifestants sur l'autoroute et au niveau du rond-point" devant le camp, a confié à l'AFP un porte-parole de la préfecture de la Somme qui assure que les effectifs de police ont été renforcés, "notamment par des renforts venant d'autres départements".La situation pourrait ne pas se débloquer avant une décision de justice attendue à 10h00 samedi, heure à laquelle la Cour d'appel d'Amiens doit statuer sur l'appel du fils incarcéré.

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