Les Alpes encore contaminées par le nuage de... par BFMTV
Les sols du parc national du Mercantour, dans les Alpes du Sud, présentent encore une radioactivité supérieure à la normale, due à la catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine, il y a 29 ans, selon une nouvelle étude de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad).
Les mesures réalisées début juillet, dans le secteur du col de la Bonette-Restefond à la limite entre les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence, montre que «le niveau de radiation est toujours plus de deux fois supérieur à la normale» à «un mètre du sol».
«Ces forts niveaux de rayonnement sont dus à la contamination résiduelle des sols par le césium 137 imputable principalement aux retombées de la catastrophe de Tchernobyl (en 1986)», assure la Criirad. «Les retombées avaient été particulièrement intenses dans le sud-est de la France», rappelle l'organisme indépendant, qui souligne avoir «mis en évidence entre 1996 et 1998, de très fortes contaminations des sols dans le Mercantour».
Sur certaines zones, des valeurs 100 fois supérieures au niveau naturel
«Le fait de bivouaquer deux heures sur certaines de ces zones induit toujours en 2015 une exposition non négligeable», avec un «débit de dose» de 5 microsievert par heure au contact du sol. «Les niveaux de radiation au contact du sol dépassent toujours, sur les zones d'accumulation, des valeurs plusieurs dizaines de fois voire plus de 100 fois supérieures au niveau naturel», a-t-elle constaté.
L'organisme indépendant rappelle avoir interpellé à plusieurs reprises les autorités sanitaires françaises «pour que les secteurs les plus radioactifs soient dépollués, ou tout au moins balisés, pour éviter des expositions inutiles». «Force est de constater que la situation n'a guère évolué sur le terrain», déplore-t-elle.
Source
Les mesures réalisées début juillet, dans le secteur du col de la Bonette-Restefond à la limite entre les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence, montre que «le niveau de radiation est toujours plus de deux fois supérieur à la normale» à «un mètre du sol».
«Ces forts niveaux de rayonnement sont dus à la contamination résiduelle des sols par le césium 137 imputable principalement aux retombées de la catastrophe de Tchernobyl (en 1986)», assure la Criirad. «Les retombées avaient été particulièrement intenses dans le sud-est de la France», rappelle l'organisme indépendant, qui souligne avoir «mis en évidence entre 1996 et 1998, de très fortes contaminations des sols dans le Mercantour».
Sur certaines zones, des valeurs 100 fois supérieures au niveau naturel
«Le fait de bivouaquer deux heures sur certaines de ces zones induit toujours en 2015 une exposition non négligeable», avec un «débit de dose» de 5 microsievert par heure au contact du sol. «Les niveaux de radiation au contact du sol dépassent toujours, sur les zones d'accumulation, des valeurs plusieurs dizaines de fois voire plus de 100 fois supérieures au niveau naturel», a-t-elle constaté.
L'organisme indépendant rappelle avoir interpellé à plusieurs reprises les autorités sanitaires françaises «pour que les secteurs les plus radioactifs soient dépollués, ou tout au moins balisés, pour éviter des expositions inutiles». «Force est de constater que la situation n'a guère évolué sur le terrain», déplore-t-elle.
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