04 mai 2015

Le ciel nous tombe sur la tête… depuis toujours !


Pluies rouges et neiges noires. Averses de grenouilles, de poissons et de serpents. Matières végétales, sang, chair et larves tombant du ciel. Pluies sans nuages. Averses de clous, de cailloux et de mâchefer. Déluges d’huîtres et d’escargots. Voilà quelques-uns des phénomènes étranges et palpables qui parsèment la réalité de notre planète.

« Une averse de grenouilles a assombri le ciel et a jonché le sol sur une grande distance, lors d’une forte pluie sur la ville de Kansas au Missouri. » (Scientific American, 12 Juillet 1873) [1]

Le Times de Londres publie le 10 mars 1859 un commentaire du vicaire Griffith relativement à une chute de poissons : « Des toits de maisons en ont été jonchés. » Sa lettre raconte que les plus gros poissons mesuraient treize centimètres de long; pas une bête n’avait survécu. « La preuve de la chute est concluante, et on a même exhibé l’un des spécimens : un Gasterosteus leiurus. » (Comptes rendus de la BAAS, 1859-158)[2]

Dans la paroisse de Bramford Speke du comté de Devon, un grand nombre de vers noirs, longs de deux centimètres environ, sont tombés pendant une tempête de neige (Times de Londres, 14 avril 1837) [3]

C’est avec une avide curiosité, un humour cynique et une vive intelligence que Charles Fort nous fait découvrir, à travers ses livres « Le livre des damnés » et « Lo! », le fruit de longues années de recherches passées à fouiller les catacombes des faits rejetés par la Science. Armé de dizaines de milliers de notes personnelles, de coupures de presse et d’articles issus de revues scientifiques, il nous confronte à une vérité taboue, à l’existence d’une réalité qui fait fi du statu quo : le ciel nous tombe sporadiquement sur la tête.

Matière comestible qui tombe du ciel, chutes abondantes de charbon et averses de fourmis, voilà qui ne fait habituellement pas les manchettes! Et pourtant…

Chute de fourmis à Cambridge en Angleterre, durant l’été 1874, « certaines dépourvues d’ailes » (Scientific American, 30-193). Considérable chute de fourmis à Nancy en France, le 21 juillet 1887, aussi « aptères pour la plupart » (Nature, 36-349). Chute de fourmis d’une espèce inconnue – énormes comme des guêpes – au Manitoba, en juin 1895 (Scientific American, 72-385). [4]

Nombre d’articles de journaux font mention d’étrangetés tombées du ciel, et ce, d’aussi loin qu’il nous est possible de retracer le phénomène dans la littérature. Mais bien entendu la Science, gardienne toute puissante du statu quo, a tôt fait d’exclure, de normaliser, de banaliser et de ridiculiser les données qui mettraient en danger sa précieuse « connaissance absolue ». Concernant les chutes inexpliquées d’incongruités, les explications classiques sont habituellement issues de l’un des deux raisonnements suivants : soit que l’incongruité « était là au départ » (ce qui revient à exclure et/ou ridiculiser les témoins oculaires), soit que l’incongruité fut « prise ici et déposée là » (l’explication usuelle des trombes de vent). Bien que puisse sembler logique, à première vue, l’explication des trombes de vents, celle-ci ne peut s’avérer adéquate que pour une mince partie du phénomène. Une analyse et une réflexion plus approfondies révèlent tout autre chose car, dans la majeure partie des cas, les pluies d’incongrus témoignent d’une précision étonnante. En effet, lorsqu’il y a averse de poissons, de grenouilles ou de serpents, il n’y a habituellement qu’une sorte d’incongrus à la fois : pas de branches, de mottes de terres, d’algues ou de tout autre élément qui pourrait indiquer qu’une trombe de vent soit passée par un lac ou un étang avoisinant. Une précision chirurgicale – en termes de sélection des entités à transporter d’ici à là – est à l’oeuvre dans ces phénomènes. Lorsqu’il pleut des clous, il ne pleut pas de vis ou de boulons simultanément, uniquement des clous. Comme le dit Fort : « Le bon sens nous dit qu’une rafale de vent est tout sauf précise ».

En effet, une tornade ou une trombe ne possède pas les mécanismes requis afin de trier les espèces et de déposer en un même endroit (souvent clairement délimité) des milliers d’animaux d’une espèce précise dont certaines sont inconnues de la localité ou encore des espèces vivant en eau profonde. Le mécanisme transporteur, quelle que soit sa nature, n’affecte régulièrement qu’une seule espèce à la fois.

Loin de moi l’idée de développer une quelconque hypothèse ou « preuve » de la réelle cause de ces étranges averses qui ont parsemé, parsèment et continueront de parsemer notre planète, mais ces faits, même si nous continuons de les exclure ou de les « rationaliser » afin de satisfaire le contrat social de la Science, demeurent réels. Il n’y a qu’à faire quelques recherches pour se rendre compte de la régularité de ce genre de précipitations.

En décembre 2002, c’est le village de Korona, en Grèce, qui a subi une pluie de poissons. En août 2000, c’est la ville de Great Yarmouth, dans la région du Norfolk en Angleterre qui a été victime d’une averse poissonnière. Avant ça, en 1989, un couple australien du Queensland affirme avoir ramassé 600 petites sardines dans le jardin après une ondée. [5]

Une mystérieuse neige jaune-orange est tombée en Sibérie (ats / 02 février 2007 02:55)

MOSCOU – De la neige jaune-orange est tombée mercredi sur plusieurs villages de Sibérie. […] Des chutes de cette neige, dont la couleur va du jaune pâle à l’orange et qui dégage une odeur caractéristique de « moisi », ont été observées mercredi sur cinq districts de la province d’Omsk, située en Sibérie occidentale, à la frontière entre la Russie et le Kazakhstan, a indiqué l’agence de presse ITAR-TASS. […] La zone affectée a une superficie de 1.500 kilomètres carrés et compte plus de 27.000 habitants, a précisé le ministère des Situations d’urgence.[6]

Il est très tentant de se laisser aller à croire les explications officielles dans de pareils cas. Une trombe de vent emporte du sable du Sahara et celui-ci se mélange, des centaines de milliers de kilomètres plus loin, à une averse de neige en Sibérie. Tout nous semble alors normal et nous pouvons retourner vaquer à nos occupations, l’esprit tranquille. Je ne connais pas la quantité exacte de sable nécessaire pour teinter d’orangé une neige sur 1 500 Km carrés, mais je suis prêt à parier la santé de mon bon sens qu’un tel nuage de sable serait beaucoup trop lourd pour un voyage semblable et que, de plus, le passage d’un nuage orangé (soyons conséquent, si la neige orangée provient de la couleur du sable, il est clair que le – ou les – nuage le transportant aura aussi la même teinte) sur des milliers de kilomètres ne serait pas passé inaperçu. Et que fait-on de l’odeur qui se dégage de cette neige supposée sableuse ? Bien évidemment, cette explication somnifère ne tient pas. Et que faire de ceci? :

Des grêlons rouge orangé le 14 mars 1873, en Toscane (Notes and Queries, 9-5-16). [7]

Une averse de matière couleur lavende à Oudon en France, le 19 décembre 1903 (Bulletin de la Société météorologique de France, 1904-124). [8]

Le Pr Schwedoff rapporte des grêlons rouges, bleus et gris en Russie, le 14 juin 1880 (La Nature, 1885-2-351). [9]

Un correspondant relate le témoignage d’un villageois vénézuélien à l’effet que le 17 avril 1886, des grêlons rouges, bleus et blanchâtres sont tombés. Peu probable que le paysan ait eu vent d’un phénomène semblable en Russie (Nature, 34-123). [10]

À vos violons messieurs les météorologues et autres « experts »!

En vérité, nous en savons très peu sur la réalité sous-jacente à ces étranges chutes d’animaux et d’objets incongrus, mais les faits demeurent. Cette procession de damnés, pour reprendre le vocable de Fort, se poursuivra même si nous tentons vainement de l’exclure de nos vies via une rationalisation apaisante. Ce cortège d’inadmissibles tombant du ciel continuera de pointer du doigt, passage après passage, notre considérable ignorance ainsi que notre naïve incompréhension du monde réel qui nous entoure.

[1], [2], [3], [4] Extraits tirés du livre « Le livre des damnés » de Charles Fort
[5] http://www.linternaute.com/junior/dossier/phenomenes-etranges/pluies-poissons.shtml
[6] http://www.saphirnews.com/Une-mysterieuse-neige-jaune-orange-est-tombee-en-Siberie_a5872.html
[7], [8], [9], [10] Extraits tirés du livre « Le livre des damnés » de Charles Fort

Lectures supplémentaires :
http://newsoftomorrow.org/ufologie/fort/a-propos-charles-fort-et-des-pluies-de-sang-danimaux-ou-de-debris-en-tout-genre

Source

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