23 mai 2015

La grande distribution n'aura plus le droit de jeter la nourriture


L'Assemblée nationale a voté jeudi soir à l'unanimité des mesures contre le gaspillage alimentaire destinées à empêcher les grandes surfaces de jeter de la nourriture.

Il sera désormais interdit aux distributeurs du secteur alimentaire de rendre leurs invendus impropres à la consommation. L'Assemblée nationale a voté jeudi soir à l'unanimité des mesures contre le gaspillage.

"Voir de l'eau de Javel déversée sur les poubelles des grandes surfaces avec des aliments consommables, ça scandalise", estime l'ancien ministre délégué à l'Agroalimentaire Guillaume Garot. Les distributeurs devront dorénavant s'efforcer de prévenir tout gaspillage, ou à défaut d'utiliser leurs invendus, au travers de dons, ou pour l'alimentation animale ou encore à des fins de compost pour l'agriculture, valorisation énergétique...

Faciliter les dons

Les moyennes et grandes surfaces de plus de 400 mètres carrés auront d'ailleurs l'obligation de conclure une convention avec une association caritative, afin de faciliter les dons alimentaires. En outre, les produits sous marque de distributeur qui seraient retournés au fournisseur seront autorisés au don alors qu'ils sont détruits actuellement.

"La loi se trompe à la fois de cible et de sujet, en visant la grande distribution, qui ne représente que 5% du gaspillage alimentaire, et en créant de nouvelles formalités", a regretté Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution dans un communiqué.

"Nous sommes les premiers donateurs et plus de 4 500 magasins ont signé des conventions avec des associations humanitaires (...) Nous allons réunir en urgence les associations avec lesquelles nous travaillons pour examiner ensemble les conséquences de ces dispositions"

Diviser par deux le gaspillage d'ici 2025

La lutte contre le gaspillage alimentaire sera également intégrée à l'éducation à l'alimentation durant le parcours scolaire. Les entreprises pourront se prévaloir de leurs actions en la matière dans le cadre de leur responsabilité sociale et environnementale.

Une fois ces mesures anti-gaspillage entrées en vigueur, "il restera néanmoins beaucoup à faire", estime Guillaume Garot, citant la mobilisation des collectivités locales, la formation des professionnels et la sensibilisation des consommateurs. Le gouvernement s'était fixé dès 2012 un objectif de division par deux du gaspillage alimentaire d'ici 2025.

Source

Première loi socialiste au service des populations, de plus en plus précarisées sous le régime.... socialiste !
Il est vrai qu'elle ne coute pas un centime au gouvernement, dont la priorité absolue est de rembourser sa dette astronomique aux banques, elles-mêmes sauvées préalablement par l’État ! La dette et le troisième poste de dépenses de l’État, dingue !

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