La Grèce refuse de recevoir des ultimatums lors des négociations sur son avenir, a déclaré mardi le premier ministre grec Alexis Tsipras lors d'une réunion du groupe parlementaire de la Coalition de gauche radicale.
"La Grèce n'entend pas mener des négociations sur des ultimatums (…) Personne n'est en droit de parler à la Grèce comme à une colonie, de traiter les Grecs en parias de l'Europe", a prévenu M.Tsipras.
© Sputnik. Evgeny Biyatov
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Et d'ajouter que trois mois après les élections, le peuple grec avait l'impression de vivre et de respirer dans un autre pays.
"Non, nous n'avons pas surmonté nos énormes difficultés économiques. Nous n'avons pas guéri les plaies de la crise économique, mais les Grecs se sentent autrement, ils ne se sentent plus nuls et humiliés", a précisé le chef du gouvernement.
Selon M.Tsipras, les propos tenus par le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble humilient le peuple grec tout entier.
La zone euro a lancé lundi un ultimatum à la Grèce pour qu'elle demande d'ici la fin de la semaine une extension de son programme d'aide financière, à l'issue d'une nouvelle réunion à Bruxelles qui a tourné court après la fin de non-recevoir opposée par Athènes.
M.Schäuble a dénoncé l'attitude "irresponsable" du nouveau gouvernement d'Athènes.
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