Un pilote annonce «qu’il ne reste plus que six minutes avant le crash»...

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Retour de vacances cauchemardesque pour les passagers du vol Split-Nantes, le 23 août dernier. Le pilote de la compagnie Europe Airpost aurait littéralement perdu son sang-froid en plein vol…

Les passagers du vol Split-Nantes ont cru leur dernier jour arrivé… Le Boeing 737 de la compagnie française Europe Airpost décolle de Croatie avec un peu plus d’une heure de retard. Au bout de trente minutes de vol, le pilote annonce une panne de réacteur selon La Nouvelle République. L’incident contraint l’équipage à une manœuvre d’atterrissage d’urgence à l’aéroport le plus proche… Venise.

Ce qui apparaît dans un premier temps comme un contretemps laisse place peu à peu à un vrai sentiment de peur. « Le commandant nous a demandé de mettre les gilets de sauvetage rapidement (…) Il nous a dit qu’on allait amerrir et qu’il y avait un risque d’explosion », rapporte un témoin. Le message du commandant confirme les craintes de certains passagers : « Il nous a annoncé qu’il ne restait plus que six minutes avant le crash ».

Finalement, l’appareil parvient à se poser au bout de la piste de l’aéroport Marco-Polo. « L’atterrissage est très brutal », rapportent des témoins. « Des camions de pompiers étaient positionnés autour de l’avion et projetaient de la mousse pour prévenir un début d’incendie ».

La compagnie aérienne Europe Airpost a réagi par communiqué à ces témoignages, affirmant qu’il s’agit de « propos mensongers ». Elle explique que l’incident moteur a mené à une « procédure connue et maîtrisée par l’équipage, qui a posé l’avion en toute sécurité à l’aéroport de Venise ».

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