16 avril 2014

Prédire les éjections de masse coronale

Est-ce que les arches coronales sont des précurseurs d'éjections de masse coronales ?

La théorie du Soleil électronique du professeur Donald Scott, montre la nature électrique les phénomènes observés sur le Soleil. Taches solaires, éruptions solaires, température anormale de la couronne et éjections de masse coronale (CME), naissent de fluctuations dans le courant électrique galactique reçu par le Soleil : Le Soleil est alimenté de l’extérieur, pas de l’intérieur. La théorie de Scott infirme le point de vue communément admis, qui voit dans le Soleil un réacteur à fusion autorégulé. Au lieu de cela, des filaments de courant de Birkeland transportant de l'électricité à travers la Voie lactée, fournissent au Soleil l'énergie nécessaire au maintien de son existence.

Les corps célestes couplés aux circuits électriques spatiaux et mus par eux, sont au cœur de ce que la théorie de l'Univers électrique tente d'expliquer. Accélérées par de puissants champs électriques, les particules chargées rayonnent de l'énergie dans de nombreuses bandes passantes. L'évolution des conditions dans les courants de Birkeland pouvant modifier les formes de rayonnements, elle change le comportement solaire. L’énorme filament électromagnétique observé accompagnant l’éruption de la protubérance solaire du février 2014, qui a créé une éruption solaire de classe X, révèle son origine électrique.

Les arches coronales et les structures en boucle relient ensemble des taches solaires et s’élèvent jusqu’à pénétrer dans la chromosphère. La chromosphère est en réalité une gaine de plasma de Langmuir, d’après le nom du physicien pionnier dans le domaine des plasmas, Irving Langmuir. La chromosphère est la région de double couche du Soleil où est contenue la majorité de son énergie électrique. Affluant dans la gaine de plasma du Soleil, la charge électrique peut s’accroître au-delà d'un seuil critique. Cela déclenche alors la libération soudaine de cette énergie par des éruptions solaires, des CME, et d'énormes éruptions de protubérances.

Les puissantes boucles de courants électriques créent autour d’elles des champs magnétiques toroïdaux secondaires. Quand la densité de la charge devient trop importante, la double couche de plasma se détruit, interrompant la circulation des charges et projetant dans l'espace l'énergie électromagnétique stockée. Les éruptions solaires peuvent donc être considérées comme d’énormes coups de foudre qui déchargent de grandes quantités de matière à des vitesses presque relativistes.

La théorie de l'Univers électrique démystifie beaucoup de notions fausses sur le Soleil. Bien que certains spécialistes en héliophysique commencent à réaliser qu’en considérant certains faits, les théories électromagnétiques peuvent servir à prévoir le comportement du Soleil. Par exemple, un communiqué de presse du Solar Dynamics Observatory de la NASA, a annoncé que les arches coronales faisant des boucles peuvent servir à prévoir les CME, bien que la fameuse « reconnexion magnétique » pointe sa tête mythique dans leurs descriptions.

Selon des scientifiques de la NASA, les éruptions solaires tirent leur énergie des boucles de plasma magnétisées. Dans les champs magnétiques, les « cordes de flux » subissent des « conditions de reconnexion », dans lesquelles les lignes de champ se rompent et se ressoudent en occasionnant des explosions d’énergie magnétique. Personne ne sait ce qu’est la reconnexion magnétique ; servant à décrire ce qui est observé, cette expression sert est vide de substance. Dans cette idée de lignes de champ magnétique se brisant et se rétablissant, le problème est que les lignes du champ magnétique ne sont pas des « choses concrètes », mais des figurations schématiques servant à décrire les champs magnétiques. Elles ne sont pas plus réelles dans l'espace que le sont les lignes de latitude ou de longitude sur la surface de la Terre.

Des observations plus précises du Soleil sont nécessaires pour identifier les événements précurseurs. Cette capacité prédictive pourrait aider à préparer les réseaux d’alimentation électriques terrestres ou les satellites en orbite, contre le choc d'une amplification de la densité des particules chargées qui pourrait surcharger les systèmes. En cela, les défenseurs de l’Univers électrique applaudissent la communauté du consensus scientifique.

Toujours est-il, les images de filaments de taches solaires montrent que ce sont des vortex de charges tourbillonnantes. Regarder au fond d’une tache solaire, c'est voir de profil des colonnes de décharge tournoyantes. Les décharges électriques dans le plasma forment des cordes semblables à des vrilles creuses. Les théories classiques n'admettent pas que les régions plus sombres et plus froides révélées par les taches solaires, signifient que l'intérieur du Soleil est plus frais. La pensée conventionnelle suggère que le Soleil accélère les particules chargées dans l'espace de la même manière que se développent les ondes sonores. Les éruptions dans la photosphère sont dites voyager vers l'extérieur à travers des « guides d'ondes acoustiques ».

Puisque le Soleil semble être le point de charge positive vis-à-vis du plasma interstellaire, les taches solaires apparaissent au moment où, pénétrant dans la photosphère, les décharges électriques, peuvent ainsi affluer dans les profondeurs du Soleil. Les tubes de flux électromagnétiques révèlent que l'intérieur du Soleil est plus froid. L'idée du transfert acoustique de chaleur provenant de la partie centrale, n’est étayée par aucune observation.

Il a été écrit ailleurs que Jacobsen et Carlqvist ont proposé les premiers que les doubles couches déclenchent la libération de l'énergie électromagnétique stockée dans le Soleil. Cette idée a été peaufinée par Alfvén et Carlqvist en 1967. Par la suite, Carlqvist a postulé qu’il se pourrait que les champs électriques accélèrent les particules chargées jusqu'à 1014 électronvolts par unité de charge.

Pendant que l'électricité traverse son plasma, des doubles couches se développent sur le Soleil. Des charges positives s'accumulent dans une région et des charges négatives se constituent à proximité. Un champ électrique apparaît entre les deux régions. Le phénomène de libération de manière catastrophique de cette charge électrique stockée, est connu sous le nom d’« éclatement de Langmuir ». Ces poussées explosives sont les fameuses reconnexions magnétiques dont parlent improprement les spécialistes en héliophysique.

Original : https://www.thunderbolts.info/wp/2014/04/14/predicting-cmes/
Traduction copyleft de Pétrus Lombard


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