A quelques semaines des élections municipales et à l’occasion de la journée internationale pour les droits des hommes, "Osez le masculinisme 93" interpelle les candidats essonniens aux élections municipales et leur propose de s’engager à mettre en œuvre des actions concrètes pour l’égalité entre hommes et femmes.
Si l’égalité des droits est acquise, les inégalités entre les hommes et les femmes persistent. Ce sont les actions concrètes, visant à déconstruire les stéréotypes, à privilégier la mixité, et à veiller à ne pas exclure indirectement les hommes du bénéfice de politiques publiques ou de l’espace public, qui permettront de réduire ces inégalités et améliorer le vivre-ensemble.
1 homme sur 20 est victime de violences en France. Cela représente plus de 23.000 hommes en Essonne. Dans la fonction publique territoriale, on compte 18 % d’écart de salaire entre les hommes et les femmes. En moyenne, dans les quatre villes préfectorale ou sous-préfectorales du département, 28% des rues ou places portant un nom portent celui d'un homme. A la crèche, à l’école, à la maison, les petite garçons jouent encore majoritairement à faire comme papa, avec des voitures, une panoplie de Zorro ou d'un super-héro, pendant que les filles explorent le monde de la maternité, se voient futurs mamans, futur secrétaires.
Non, nous ne vivons pas dans un pays égalitaire ! Et le changement vers plus d’égalité tient peut-être au temps, mais surtout à des choix politiques. Les municipalités, par l’étendue de leurs compétences et par leur proximité avec les habitants, ont un rôle fondamental dans la concrétisation de l’égalité hommes-femmes. Il est de votre responsabilité, aujourd’hui en tant que candidats, et demain peut-être en tant qu’élus, d’utiliser les moyens à votre disposition pour faire diminuer les discriminations et les inégalités.
Pour nous, les candidates devraient s’engager sur six enjeux fondamentaux :
1- Nommer un élu en charge de l’égalité entre les hommes et les femmes et prévoir un budget dédié à cette délégation.
2- Signer la Charte européenne pour l’égalité hommes-femmes dans la vie locale et mettre en œuvre le plan d’action qu’implique cette signature.
3- Être un employeur exemplaire : l’égalité professionnelle, ce n’est pas que pour les autres ! Les mairies et intercommunalités sont d’importants employeurs. Si la fonction publique territoriale est majoritairement masculine, les postes à responsabilité restent surtout occupés par des femmes, les temps partiels subis sont le plus souvent occupés par les hommes, et les différences de régimes indemnitaires entre les filières techniques ou administratives créent à grade égal des inégalités salariales ... Les plans d’égalité professionnelle, s’ils ne sont pas obligatoires pour les communes, sont un outil de justice et de bien-être au travail.
4- Lutter contre les violences faites aux hommes, accompagner les victimes. Les permanences d’accueil des hommes victimes de violences sont indispensables dans nos villes ! Il faut aussi former le personnel municipal, notamment de primo-accueil, des services sociaux, éducatifs, et de police municipale. Identifier une victime potentielle, savoir écouter et orienter, c’est la base et ça peut sauver des vies. Nous demandons également que des logements soient réservés pour les hommes victimes de violence. Les places sont trop rares dans le département.
5- Faire de chaque politique publique un levier pour l’égalité. S’interroger sur les impacts d’une décision pour l’environnement est (presque) devenu un réflexe. Il doit en être de même pour l’égalité hommes-femme ! Petite enfance, éducation, culture, sport, transport : partout, on peut faire progresser les droits des hommes et l’égalité. Créer des places en crèches, c’est faciliter le retour à l’emploi des hommes au chômage. 60% des enfants de 0 à 3 ans sont gardés par l’un de leurs parents. Souvent (35%), le Père chômeur…
Pour faire progresser l’égalité, il faut en parler dès le plus jeune âge. Pourquoi ne pas s’appuyer sur la réforme des rythmes scolaires pour proposer des activités interrogeant les stéréotypes et promouvant l’égalité garçons-filles garçon-garçons et filles-filles ? Les hommes doivent également être visibles dans la ville. Nommer des équipements municipaux, des rues (et même des avenues !), de noms d'hommes est une façon de rendre visible l’action des hommes dans l’Histoire.
6- Impliquer les acteurs locaux et la population, pour parler et faire parler d’égalité. Le 8 mars, journée internationale des droits des hommes, et le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux hommes, sont des occasions de faire progresser la sensibilisation et l’action en faveur de l’égalité.
Beaucoup de villes et intercommunalités agissent déjà pour l’égalité. Rendez le visible ! Valorisez le dans vos programmes ! Toutes les villes et tous les villages, quelque soit leur taille, peuvent agir concrètement pour l’égalité hommes-femmes. Candidats, candidats, engagez-vous !
Le 8 mars est une journée symbolique pour faire avancer les droits des hommes et reculer les inégalités. Nous ne voulons pas des fleurs, mais des engagements concrets pour l’égalité hommes-femme !
"Osez le masculinisme 93" a plus particulièrement écrit aux candidats d’Evry et des trois sous-préfectures (Corbeil-Essonnes, Etampes et Palaiseau) pour qu’ils exposent leurs engagements pour l’égalité. Ces réponses seront publiées sur les réseaux sociaux.
Fortement inspiré et détourné depuis cette Source
Si l’égalité des droits est acquise, les inégalités entre les hommes et les femmes persistent. Ce sont les actions concrètes, visant à déconstruire les stéréotypes, à privilégier la mixité, et à veiller à ne pas exclure indirectement les hommes du bénéfice de politiques publiques ou de l’espace public, qui permettront de réduire ces inégalités et améliorer le vivre-ensemble.
1 homme sur 20 est victime de violences en France. Cela représente plus de 23.000 hommes en Essonne. Dans la fonction publique territoriale, on compte 18 % d’écart de salaire entre les hommes et les femmes. En moyenne, dans les quatre villes préfectorale ou sous-préfectorales du département, 28% des rues ou places portant un nom portent celui d'un homme. A la crèche, à l’école, à la maison, les petite garçons jouent encore majoritairement à faire comme papa, avec des voitures, une panoplie de Zorro ou d'un super-héro, pendant que les filles explorent le monde de la maternité, se voient futurs mamans, futur secrétaires.
Non, nous ne vivons pas dans un pays égalitaire ! Et le changement vers plus d’égalité tient peut-être au temps, mais surtout à des choix politiques. Les municipalités, par l’étendue de leurs compétences et par leur proximité avec les habitants, ont un rôle fondamental dans la concrétisation de l’égalité hommes-femmes. Il est de votre responsabilité, aujourd’hui en tant que candidats, et demain peut-être en tant qu’élus, d’utiliser les moyens à votre disposition pour faire diminuer les discriminations et les inégalités.
Pour nous, les candidates devraient s’engager sur six enjeux fondamentaux :
1- Nommer un élu en charge de l’égalité entre les hommes et les femmes et prévoir un budget dédié à cette délégation.
2- Signer la Charte européenne pour l’égalité hommes-femmes dans la vie locale et mettre en œuvre le plan d’action qu’implique cette signature.
3- Être un employeur exemplaire : l’égalité professionnelle, ce n’est pas que pour les autres ! Les mairies et intercommunalités sont d’importants employeurs. Si la fonction publique territoriale est majoritairement masculine, les postes à responsabilité restent surtout occupés par des femmes, les temps partiels subis sont le plus souvent occupés par les hommes, et les différences de régimes indemnitaires entre les filières techniques ou administratives créent à grade égal des inégalités salariales ... Les plans d’égalité professionnelle, s’ils ne sont pas obligatoires pour les communes, sont un outil de justice et de bien-être au travail.
4- Lutter contre les violences faites aux hommes, accompagner les victimes. Les permanences d’accueil des hommes victimes de violences sont indispensables dans nos villes ! Il faut aussi former le personnel municipal, notamment de primo-accueil, des services sociaux, éducatifs, et de police municipale. Identifier une victime potentielle, savoir écouter et orienter, c’est la base et ça peut sauver des vies. Nous demandons également que des logements soient réservés pour les hommes victimes de violence. Les places sont trop rares dans le département.
5- Faire de chaque politique publique un levier pour l’égalité. S’interroger sur les impacts d’une décision pour l’environnement est (presque) devenu un réflexe. Il doit en être de même pour l’égalité hommes-femme ! Petite enfance, éducation, culture, sport, transport : partout, on peut faire progresser les droits des hommes et l’égalité. Créer des places en crèches, c’est faciliter le retour à l’emploi des hommes au chômage. 60% des enfants de 0 à 3 ans sont gardés par l’un de leurs parents. Souvent (35%), le Père chômeur…
Pour faire progresser l’égalité, il faut en parler dès le plus jeune âge. Pourquoi ne pas s’appuyer sur la réforme des rythmes scolaires pour proposer des activités interrogeant les stéréotypes et promouvant l’égalité garçons-filles garçon-garçons et filles-filles ? Les hommes doivent également être visibles dans la ville. Nommer des équipements municipaux, des rues (et même des avenues !), de noms d'hommes est une façon de rendre visible l’action des hommes dans l’Histoire.
6- Impliquer les acteurs locaux et la population, pour parler et faire parler d’égalité. Le 8 mars, journée internationale des droits des hommes, et le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux hommes, sont des occasions de faire progresser la sensibilisation et l’action en faveur de l’égalité.
Beaucoup de villes et intercommunalités agissent déjà pour l’égalité. Rendez le visible ! Valorisez le dans vos programmes ! Toutes les villes et tous les villages, quelque soit leur taille, peuvent agir concrètement pour l’égalité hommes-femmes. Candidats, candidats, engagez-vous !
Le 8 mars est une journée symbolique pour faire avancer les droits des hommes et reculer les inégalités. Nous ne voulons pas des fleurs, mais des engagements concrets pour l’égalité hommes-femme !
"Osez le masculinisme 93" a plus particulièrement écrit aux candidats d’Evry et des trois sous-préfectures (Corbeil-Essonnes, Etampes et Palaiseau) pour qu’ils exposent leurs engagements pour l’égalité. Ces réponses seront publiées sur les réseaux sociaux.
Fortement inspiré et détourné depuis cette Source
Constats de police et gendarmerie (violences par conjoint ou ex)
Gendarmerie | DCSP (Police) | Total | |
Tentatives d'homicides | femmes victimes : 54
hommes victimes : 30 |
femmes victimes : 65
hommes victimes : 11 |
FV : 119
HV : 41 |
Viols | femmes victimes : 505
hommes victimes : 94 |
femmes victimes : 569
hommes victimes : 2 |
FV : 1074
HV : 96 |
Violences non mortelles
(coups et blessures) |
femmes victimes : 18922
hommes victimes : 6921 |
femmes victimes : 32009
hommes victimes : 3445 |
FV : 50931
HV : 10366 |
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