08 mars 2014

Au coeur de la mystique

Nous avons récemment interviewé l'auteure et fondatrice de SOTT.net, Laura Knight-Jadczyk sur la Radio Interactive SOTT. Laura a partagé des histoires de son passé, expliqué comment l'œuvre de sa vie a vu le jour, discuté de ses intérêts de recherche actuels et répondu aux questions des auditeurs sur l'état du monde et ce qui se profile à l'horizon pour l'humanité.

Niall : Bonjour et bienvenue sur la Radio Interactive SOTT. Je suis Niall Bradley et Joe Quinn anime l'émission avec moi. Cette semaine, Juliana Barembuem, éditrice de SOTT nous accompagne. Dans l'émission d'aujourd'hui, nous allons interviewer un invité très spécial, l'auteure et historienne Laura Knight-Jadczyk. Laura est une floridienne de septième génération dont les origines aux États-Unis remontent à avant la révolution. À cause de son intérêt de longue date pour la science et l'esprit, elle a démarré en 1994 ce qui est devenu connu sous le nom d'Expérience cassiopéenne, une expérience de communication supraluminique.

Jusqu'à présent, elle a écrit treize livres qui combinent science et mysticisme. Bien que sa propre histoire constitue une partie de ses écrits, dans sa série en huit tomes L'Onde, Laura a également écrit une autobiographie distincte intitulée Amazing Grace, un livre sur le 11-Septembre, 11 septembre, l'ultime vérité, et un livre sur JFK : JFK: The Assassination of America.

Laura a aussi écrit des centaines d'articles sur tout, depuis l'ésotérisme jusqu'au soi-disant « changement climatique », qui sont publiés à la fois sur Internet et par écrit. Avec son mari, le physicien/mathématicien Arkadiusz Jadczyk, Laura a monté un forum Internet actif et plusieurs sites Web en raison de cette expérience : le site d'informations SOTT.net, cassiopaea.org et paleochristianity.org.

Avec d'autres chercheurs, Laura a créé le programme de réduction du stress et de régénération Éiriú-Eolas. Elle est aussi la fondatrice de la Fellowship of the Cosmic Mind, Church of Revived Paleochristianity. Laura a été l'une des premières à révéler que le 11-Septembre était une opération sous faux drapeau et probablement la première à attirer l'attention sur la psychopathie en politique.

Ayant dit tout cela, je crains que mon introduction n'effleure à peine la surface des talents, intérêts et accomplissements de cette femme. Donc, sans plus de cérémonies, bienvenue Laura.

Laura : Merci pour cela Niall.

Joe : Oui, c'était... Avais-tu réalisé que tu en as fait autant ? Rien que la façon dont c'est résumé ici !

Laura : Je suis épuisée rien que d'entendre la liste !

Joe : Oui, cela ramène tous les souvenirs d'avoir traversé tout cela et tout le processus, ce qui m'amène un peu à ma première question.

Simplement en revoyant ta vie et en revenant là où tout a en quelque sorte commencé - comme tu l'as dit dans certains de tes livres, tu fais ce genre de choses depuis peut-être quarante ans maintenant - et quand tu regardes en arrière, as-tu jamais pensé à ce qui était en toi - parce que tu es plutôt unique, si on prend une personne moyenne dans la rue, par rapport à ce que tu as fait et ensuite la grande variété de sujets que tu as étudiés et sur lesquels tu as publié. Donc, qu'est-ce qui t'as fait démarrer au tout début de cette trajectoire que tu as suivie toute ta vie ?

Laura : Je pense que c'est quelque chose d'assez commun chez beaucoup de gens, et c'est de découvrir qu'est-ce qu'être vivant, qu'est-ce que la réalité, pourquoi sommes-nous là, que sommes-nous censés faire et y a-t-il au bout du compte un sens à notre existence ?

Joe : Donc, le sens de la vie ?

Laura : Oui, simplement...

Joe : Mais il y a un tas de réponses en promo pour beaucoup de gens et c'est peut-être pour ça que beaucoup de gens ne font pas les genres de choses que tu as faites.

Laura : Eh bien, ces réponses n'étaient pas très satisfaisantes et quand... c'est quelque chose qui va avec le désir de connaître le sens de la vie, ce n'est pas simplement vouloir que quelqu'un me donne une réponse. Je voulais vraiment savoir et je voulais connaître la Vérité. Et j'entendais une réponse - disons par exemple ce qu'on m'enseignait en grandissant et la formation religieuse chez moi - c'était « est-ce la vérité ? »

Donc je voulais tout savoir là-dessus et plus je l'explorais, plus je réalisais que ça ne pouvait vraiment pas être la vérité parce que ça n'avait pas de sens. C'était illogique et ça ne répondait pas à toutes les nombreuses questions qui me traversaient quand j'observais ce qui arrivait aux autres et le monde autour de moi : dans ma famille, chez mes amis, en lisant les nouvelles ou en écoutant les infos, ou en connaissant différentes situations. Et il y avait beaucoup de situations dans ma propre histoire familiale qui étaient plutôt tragiques et ces réponses n'étaient pas satisfaisantes.

Joe : Bien, je suppose que ce que tu dis c'est que quand il y a un désir de comprendre - et tu as suggéré que beaucoup de gens l'avaient - de comprendre la nature du sens de la vie. Mais tu avais tendance à ne pas vouloir accepter la première réponse qui passe, du moins sans l'avoir étudiée, et quand tu l'étudiais, tu découvrais qu'elle était défaillante.

Laura : Eh bien, ce n'est pas que j'avais tendance à ne pas vouloir l'accepter, c'était que la réponse ne répondait pas à la question. Je veux dire, vous posez une question, vous attendez une réponse raisonnable et les réponses qui étaient données ne répondaient pas à la question. J'étais l'enfant proverbial avec, vous savez, « pourquoi le ciel est bleu ? »

« Eh bien à cause de cela. »

« Bon, pourquoi est-ce comme ça ? »

Et ensuite vous continuez et continuez jusqu'à ce que le parent dise « Pour l'amour de Dieu, tu ne voudrais pas aller jouer ! » ou autre. Je n'ai simplement jamais dépassé cela parce je continue à demander, pourquoi ceci est arrivé et qu'est-ce qui a causé cela ? Et vous continuez à empoigner des fils et vous continuez à tirer dessus et à tirer dessus et c'est simplement... ça a été un voyage incroyable, vraiment.

Joe : Bon, je soutiendrais plus ou moins alors, sur la base de ta réponse, que cette approche n'est pas l'approche moyenne de la plupart des gens pour trouver des réponses. Les gens peuvent avoir des questions, en tant qu'êtres humains, quant au sens de la vie, mais la plupart ont tendance, sur la base de l'état du monde aujourd'hui... la plupart n'ont pas vraiment tendance à pousser très loin l'investigation. Donc, il y a quelque chose d'autre, mais disons simplement qu'on ne sait pas ce que c'est, c'est quelque chose d'ineffable.

Laura : Bon, oui, et je suppose que mon caractère particulier, ma nature, s'y ajoute. Comme je l'ai dit, les choses doivent être logiques, elles doivent avoir un sens et je suis vraiment très, très obstinée en quelque sorte, et si quelque chose n'a pas de sens, je veux savoir pourquoi ça n'a pas de sens et je suis un peu impitoyable vis-à-vis de moi-même. Parce que si je tombe sur quelque chose qui me contrarie vraiment mais qu'elle est vraiment logique - et c'est quelque chose que j'ai traversé il y a des années car c'était difficile de passer d'un milieu très fortement religieux à là où j'en suis aujourd'hui.

Mais vous savez, il y a même une réponse quant à pourquoi cela - Bob Altemeyer a écrit un livre sur les conversions surprenantes, sur certaines personnes qui se convertissent à une religion et pourquoi certaines personnes en sortent, et il a fait des études scientifiques là-dessus et je corresponds pas mal au profil de la personne qui se détourne d'une religion. Vous êtes conditionné depuis votre enfance à l'idée qu'il y a la vérité et que la vérité a beaucoup de valeur. C'est la première chose qui arrive. Et quelque chose en vous répond à cela et dit, oui, je peux voir ça car c'est logique, la vérité est importante et a de la valeur et c'est un but à rechercher.

Et puis vous changez d'avis et appliquez ces principes aux croyances qu'on vous a enseignées en termes religieux et là vous dites, attendez une minute, cette partie de cette religion qui dit « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres », c'est une bonne chose mais pas le reste - je veux dire l'histoire qui va avec ne peut absolument pas être vraie.

Donc, pour de nombreuses personnes issues de milieux religieux, c'est comme des programmes en eux ou certains principes inculqués qui prennent. Et ensuite cela devient leur principe fondamental vis-à-vis de tout, littéralement tout, y compris la religion qui leur a inculqué cela.

Joe : C'est un genre de piège, en un sens ?

Laura : Oui. Mais c'est utile parce que, en un sens, on pourrait dire que le christianisme comporte un petit programme sournois qui marche pour certains types de personnes, et je ne suis pas la seule à penser ainsi ou à ressentir cela vis-à-vis de la religion, tu sais. Je ne suis pas la seule qui a regardé cela, qui a grandi et qui a dit « oui la vérité est précieuse » et a ensuite viré de bord en disant cette religion ne peut être vraie au sens où elle le promulgue.

Donc, je ne pense pas que ce soit particulièrement extraordinaire. Je veux dire, Bob Altemeyer a trouvé plein de gens qui sont passés par un processus semblable et presque tous l'ont vécu plutôt douloureusement et sur une longue durée. Ça a pris du temps, il a fallu des efforts. Mais ils étaient tous - je veux dire la vérité, même envers soi, être honnête envers soi-même - « je ne peux pas croire ça », c'est ce qu'on dit. Mais quand vous abandonnez, vous abandonnez aussi beaucoup de ce qui a fait votre vie et des choses comme la camaraderie avec des membres de la famille qui refusent d'abandonner et pensent que vous êtes le mouton noir de la famille ou que vous êtes hérétique ou autre. Je veux dire que je disais vraiment des choses saugrenues sur la religion quand j'étais gosse et ma grand-mère me traitait de petite païenne !

Joe : {Rires}

Niall : Elle te taquinait ?!

Laura : Eh bien, elle me taquinait en un sens mais je peux encore entendre sa voix me dire « Oh Laura, tu ne le penses pas vraiment n'est-ce pas ? » Et si, je le pensais ! Mais j'ai compris que ça la contrariait que je dise des choses du genre « eh bien si dieu a fait ça, alors il n'était pas très aimant ou si il a fait ça alors il n'était pas très intelligent ou s'il a fait ça, il n'était pas omnipotent », vous savez.

Et ensuite elle était simplement scandalisée. Donc, non, je ne suis pas la seule et cela fait partie du truc unique du christianisme d'insister énormément sur la vérité. « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. C'est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père sinon par moi. » Ces choses s'enracinent en vous et vous les utilisez au maximum.

Joe : Oui.

Niall : Mais pourtant, la plupart ne le font pas.

Joe : Eh bien, c'est...

Laura : Non, parce qu'ils en arrivent à la partie douloureuse - bon, si vous lisez l'étude d'Altemeyer, « Amazing conversions », il parle de différentes sortes de personnes, certaines même élevés dans des foyers non-religieux qui se convertissent parce qu'elles cherchent aussi la vérité. Mais elles veulent une vérité facile, elles veulent se sentir bien, vous voyez ?

Pour moi, la question n'était pas de se sentir bien car j'ai aussi été élevée avec cette réelle éthique protestante face au travail. Si vous ne travaillez pas ou ne faites rien pour les autres ou ne vous occupez pas d'une affaire ou quoi que ce soit, vous perdez votre temps, vous gâchez votre vie. Et il n'y a pas à se sentir bien parce que le travail c'est tout ce qui doit être fait parce que ça doit être fait. Parce que c'est là, vous êtes là et ça doit être fait et vous pouvez le faire. Donc, il y avait cet autre aspect aussi, je dirais que la partie protestante a aussi joué un rôle ; et le dévouement au travail dans ma famille qui était toujours très travailleuse.

Vous savez, mon grand-père m'a élevée et il lui manquait le doigt du milieu à une main et la moitié du doigt du milieu à l'autre main. Et comment il a perdu ses doigts, il était ingénieur. Il était au travail et il supervisait quelque chose et il a mis sa main quelque part pour montrer à quelqu'un comment faire quelque chose et ils ont lâché un gros morceau de matériel qui est tombé sur sa main et a écrasé son doigt. Eh bien, il est allé chez le médecin, a fait enlever le doigt et recoudre la plaie et est retourné au travail. Donc, c'était le genre de personnes...

Niall : Le même jour ??

Laura : Le même jour, oui. Donc c'est le genre de contexte dans lequel j'ai évolué, que la douleur - vous faites ce que vous avez à faire peu importe à quel point ça fait mal et même si ça fait mal, vous continuez. Donc pour moi, c'était un autre élément qui avait de la valeur à mes yeux.

Joe : Eh bien, en un sens, ça pourrait s'appliquer de deux manières très différentes selon la personne. Celle qui a été élevée avec cette éthique persévérera avec sa religion envers et contre tout, peu importe ses doutes. Et une autre personne comme toi ira dans la direction opposée mais sur la base du même genre de motivation, pour continuer peu importe à quel point ça fait mal. D'un côté c'est la douleur de résister aux doutes et de persévérer dans la religion et d'un autre côté, c'est de passer outre et en croire ses yeux plutôt que ce qu'ils te disent.

Laura : Va-t'en derrière moi, Satan ! {Rires} Oui, ces types d'arguments peuvent être utilisés.

Joe : Oui. C'est un peu comme, d'après ce que tu dis, c'est presque comme si tu suggérais que la plupart des gens naissent avec une sorte de désir inné de connaître la vérité mais la religion passe par là très rapidement dans leur vie...

Laura : Leur donne les réponses.

Joe : Et leur dit quelle est la réponse. Et parce qu'ils sont peut-être immatures, comme des enfants en gros, ils adoptent simplement cela et ensuite c'est comme si ça s'enlisait en eux.

Laura : Et puis on se sent bien, en sécurité. La peur d'être rejeté ou la peur d'être traité de païen ou autre, mais ces choses ne m'ont jamais dérangée. Et je suppose qu'il y a aussi l'autre élément, parce qu'Altemeyer indique que la plupart des gens qui se convertissent à la religion ont généralement des problèmes dans leur vie qu'ils n'arrivent pas à résoudre et ils ont besoin d'une personne extérieure qui leur donne une sorte de force. Un psychologue du nom de Schmukler a écrit un article intéressant à propos d'endosquelettes et d'exosquelettes. Il y a des gens qui se sentent forts à l'intérieur et d'autres non. Les suiveurs autoritaristes ont besoin qu'on leur dise quoi faire et il y a des gens comme moi qui n'aiment pas qu'on leur dise quoi faire.

C'était un autre aspect, parce que malgré tout cela, j'ai eu beaucoup de liberté dans mon enfance. J'ai grandi en Floride quand c'était un paradis et j'avais beaucoup de liberté, vous savez, beaucoup de temps pour m'amuser dans la nature ou autre car on avait une ferme et la plage, et nager, marcher dans les bois, traîner avec des amis, et on s'amusait bien dans les années 50 et 60, quand on n'avait pas peur de tout et de tout le monde, et on traînait, on partait pour des heures et on rentrait à la maison.

Donc, c'était tout un tas d'éléments qui se sont assemblés. Et je pense aussi qu'être de tempérament intellectuel, et avoir grandi dans une famille où lire était très important et où l'éducation était extrêmement importante, a eu une influence très puissante sur moi. J'ai commencé à lire à trois ans et à dix ans, je lisais probablement à un niveau universitaire. Et quand j'étais au collège, je lisais un livre tous les jours, un livre entier, car à l'époque, j'ai eu un grand professeur qui nous a donné une formation de six semaines à la lecture rapide. Et j'ai aussi une sorte de mémoire semi-photographique, je n'oublie pas grand-chose.

Niall : Je vois. Combien de livres lis-tu par jour maintenant ?

Laura : Eh bien je ne lis pas des livres par jour parce que je passe tellement de temps à travailler avec les membres de notre équipe, nos forums et à faire des recherches que je passe beaucoup de temps à scanner et à lire des choses sur Internet ou des articles spécialisés et ainsi de suite - je ne sais pas, je suppose que ça reviendrait probablement à un livre par jour tout ce que je lis car je lis réellement beaucoup mais ce n'est pas des livres, c'est principalement en ligne. Et ensuite quand je vais me coucher, je passe une demie-heure à lire tout ce qui concerne mon sujet de recherches en cours. D'ordinaire, ce sont des livres très arides que personne d'autre ne lit dans le monde, ou très peu de gens, seuls des spécialistes les lisent. Mais je les lis et en fait, je les savoure !

Joe : C'est le masochiste en toi !

Laura : Oui, c'est le « fais-le peu importe à quel point ça fait mal ».

Joe : C'est cette éthique protestante à l'ouvrage.

Juliana : En parlant de masochisme, il me semble que beaucoup de gens nous écrivent en nous demandant pourquoi rien n'est facile ? Pourquoi doit-on payer autant ? Pourquoi rien n'est gratuit ? Et il me semble que d'après ce que tu dis, depuis que tu es petite, tu as gardé cette curiosité, presque comme l'ont les enfants, d'apprendre et apprendre, et apprendre et assimiler. Et cela a aussi un prix mais tu n'as pas peur de ça, ou tu as appris en quelque sorte que la souffrance mène à quelque chose qui a bien plus de valeur. Et on continue à voir cette réaction : « oh, c'est déprimant », ou « je veux la solution de facilité ». Comment en es-tu venue à réaliser que ce n'était pas ta voie ?

Laura : Oh, ça n'est pas vraiment une question simple. Bon, je dirais que j'ai observé de nombreux incidents dans ma vie où les gens ont choisi la solution de facilité et ça a toujours mal fini, j'ai pu le voir. Et le truc c'est que, comme je viens de le dire, je pense que probablement un de mes dons les plus surprenants qui m'ont été offerts génétiquement, et ce dont je suis énormément reconnaissante, c'est ma mémoire. Et je n'oubliais pas ces situations que j'avais vues. Quelqu'un faisait quelque chose, quelque chose se produisait, ils choisissaient la facilité ou « Oh, ça va aller » ou « Moins on en parle, mieux on se porte » et le désastre s'ensuivait. Et c'était comme, « n'ont-ils rien vu venir ? ». Ils ont choisi la facilité, ils voulaient se sentir bien et le désastre s'ensuivait.

Et vous savez, cela m'a vraiment frappée très puissamment. Quand vous passez votre vie à observer, et évidemment vous lisez des tas d'histoires, et des biographies et j'ai lu des tas et des tas d'histoires et encore et encore, à chaque fois que je lisais une histoire sur quelqu'un qui choisissait la facilité, ou voulait se sentir bien, c'était toujours un désastre ! Je m'en souvenais, ça s'empilait dans ma tête, comme une énorme montagne s'amoncelant dans mon esprit, qu'à chaque fois que les gens font ça, ça tourne mal ! C'est évidemment mal. Et je pouvais aussi le voir arriver dans la vie des gens autour de moi. Et certains de ces exemples, certains sont un peu personnels mais je peux donner un petit exemple.

J'avais une amie quand je venais juste de finir le lycée. Elle était déjà mariée et avait deux ou trois enfants - elle était un petit peu plus âgée que moi. J'étais chez elle un jour et sa petite fille était diabétique, était devenue diabétique très tôt dans sa vie, donc c'était un diabète de type I et elle était déjà sous insuline et avait beaucoup de problèmes. Elle avait deux ou trois autres enfants et son mari. Et le truc c'était que cette fille n'avait pas droit à de nombreuses choses à cause de sa maladie mais la famille ne voyait pas de raison à se refuser ce qu'elle ne pouvait pas avoir, juste pour la soutenir moralement ou par solidarité envers elle.

Donc, il y avait toujours beaucoup de choses qu'elle ne pouvait pas manger, des gâteaux et des bonbons, des choses comme ça qu'elle gardait au-dessus du frigo. Et j'étais là et la petite fille pleurait : « maman, je veux un bonbon ! Je dois avoir un bonbon ! ».

« Non, non, si tu as un bonbon tu devras prendre plus de médicament, tu devras peut-être aller chez le docteur, ça pourrait te rendre malade... »

« Oh maman, je dois l'avoir... »

Et puis après cinq minutes de ceci ou de cela - bien sûr je me demandais pourquoi tout ça était là, pourquoi la famille n'abandonnait pas ça ? Ne la soutenait pas ? Pourquoi les mettre sur le réfrigérateur où elle peut les voir ? Et finalement, après cinq minutes de pleurs, sa mère a dit : « Oh, très bien, mais tu sais ce qui va arriver, tu devras avoir une piqûre supplémentaire, blablabla... ».

Et elle a donné à cette enfant diabétique un bonbon qu'elle n'aurait pas dû avoir en sachant ce que ça lui ferait et en établissant un schéma dans sa vie où faire ce qui est facile, choisir la facilité, se sentir bien, était mortel. Et je me souviens de cet incident qui est resté ancré dans mon esprit pour toujours car il symbolisait tout et tous ceux que j'avais jamais vu ou connu qui avait choisi la facilité. Et je lui ai demandé, je lui ai dit : « pourquoi as-tu fais ça ? » Elle a répondu « Mais je l'aime tellement, je ne peux pas dire non ».

Ça m'a sidérée qu'elle puisse dire « je l'aime tellement » et ce que ce genre d'amour signifiait. Car il s'est avéré que cette enfant est morte plutôt jeune.

Niall : Et que se passe-t-il là ? La mère n'est-elle pas capable d'envisager les conséquences ? On a dû lui dire explicitement...

Laura : Certainement qu'on lui a dit explicitement ce qui arriverait si elle ne surveillait pas et laissait échapper des choses. C'était juste horrible. J'étais horrifiée. Et combien de gens sont comme ça ? « Je ne peux pas lui dire non, je ne peux pas dire non, je veux me sentir bien » parce que plus que tout, la mère voulait se sentir bien. Elle ne voulait pas que son enfant dise : « Maman, je ne t'aime pas, je te déteste » et vous savez...

Joe : Eh bien cela implique une certaine compréhension assez rare et plutôt profonde de la psychologie humaine, ou qui serait exigée pour qu'un parent dans cette situation agisse de la bonne façon, ainsi que de savoir qu'en général les êtres humains demanderont très souvent des choses qui ne sont pas bonnes pour eux, ou voudront des choses qui ne sont pas bonnes pour eux. Et si c'est quelqu'un qui est en position de responsabilité vis-à-vis d'eux, ou un ami ou même quelqu'un qui peut donner un conseil, il devrait en quelque sorte avertir cette personne pour la sauver d'elle-même, parce que les gens ne prennent pas toujours les bonnes décisions, non ? Donc c'est un peu comme... juste parce que quelqu'un dit « je veux vraiment ceci, m'aideras-tu à l'avoir », vous n'allez pas simplement lui donner car c'est votre ami si vous pouvez voir que c'est mauvais pour lui. Je veux dire, ça a l'air plutôt prosaïque en un sens mais tellement de gens cèdent, ne peuvent pas dire non.

Laura : Ils veulent se sentir bien. Et c'est particulièrement difficile dans la relation parent-enfant car il est principalement question de narcissisme. « Je veux que mon enfant me fasse me sentir bien et quand l'enfant ne me fait pas me sentir bien je veux faire tout ce qu'il faut pour ça », même au point de nuire à la santé de l'enfant. Et je ne sais pas s'il faut vraiment une psychologie profonde pour comprendre ça, mais à l'évidence, c'était un petit plus profond que ce qu'elle pouvait comprendre.

Joe : Bon, au minimum un peu de réflexion.

Laura : Oui, mais les gens ne réfléchissent pas et ils ne pensent pas, et plus que tout, c'est ça le truc. Plus que tout, j'ai vu que les gens voulaient se sentir bien. Ce thème revenait encore et encore dans ce que j'observais de la vie des gens et vous savez...

Joe : Donc, est-ce ce qui t'a conduite, probablement une des choses qui pour finir t'ont conduite à faire beaucoup de recherches sur la psychologie humaine ?

Laura : Absolument. Je veux dire, vraiment très tôt j'ai voulu comprendre pourquoi les gens font ce qu'ils font, pourquoi ils pensent ce qu'ils pensent, qu'est-ce qui se passe ? Et bien entendu, une partie de cet intérêt intégrait des choses comme la réincarnation, par ce que vous abandonnez plus ou moins votre religion chrétienne - bon en fait je ne l'ai jamais vraiment abandonnée mais la façon dont c'est formulé dans la plupart des églises traditionnelles, j'ai abandonné ça - et en quelque sorte, cela signifiait « OK, tu dois aller voir si une de ces autres religions en parle ». Donc, je les ai épluchées une à une, les ai explorées, ai regardé ce qu'elles enseignaient et la vérité c'est que c'est simplement un tas de variations sur quasiment le vieux même thème. Mais il y avait la réincarnation. Donc, bien sûr, la réincarnation est-elle réelle ? Je veux dire, c'est en quelque sorte logique si vous commencez à penser à l'esprit animant des corps et à la différence entre les corps vivants et les objets inanimés, les roches, les minéraux et des choses comme ça, qu'il y a quelque chose de très, très différent entre les choses vivantes et non-vivantes. Donc, c'est quoi cette chose qui anime ? Est-ce juste une sorte de sous-produit ? Et bien entendu cela ne semblait pas logique que cela le soit et donc j'ai pensé à explorer la réincarnation. Et ça m'a amené à l'hypnose et à la formation pour devenir hypnothérapeute et j'ai passé de très nombreuses années à fureter dans la tête des gens, à essayer de découvrir ce qui motivait tout le monde. Et ça a mené à un tas de choses différentes.

Joe : Quelle était ta conclusion sur la réincarnation ?

Laura : Eh bien je dois dire ce que je dis à tout le monde. Je ne crois rien car pour moi, la croyance c'est comme abandonner quelque chose. Mais je lui donne une probabilité vraiment, vraiment élevée. Vous devez comprendre qu'il pourrait y avoir une donnée qui pourrait surgir et pourrait complètement la réfuter. Elle n'est pas encore apparue dans ma vie et je continue à observer, mais ça ne veut pas dire qu'elle n'existe pas, parce que l'Univers est en quelque sorte infini et illimité. Donc, je pense qu'il est réellement, fortement probable, et j'ai vécu des expériences vraiment surprenantes dans ma vie personnelle, et dans celle de membres de ma famille, et tous les gens avec qui j'ai travaillé avec l'hypnothérapie.

J'en suis presque aussi convaincue que le fait que le Soleil se lèvera demain, ce qui a vraiment une forte probabilité d'arriver. Je veux dire qu'il existe vraiment un risque lointain qu'il ne le fasse pas, que notre étoile disparaisse tout à coup [rires] ou explose ou quoi que ce soit.

Joe : En ce qui concerne l'alternative, le genre d'alternative traditionnelle qui est « une vie et le paradis/l'enfer », je pense que même si ça doit rester du domaine de la croyance, la réincarnation est une croyance bien meilleure et positive - pour l'humanité en général - qu'« une vie et le paradis ou l'enfer », car il y a toutes sortes de... si les gens y croyaient réellement, si c'était diffusé par le christianisme et l'Islam, les fois dominantes, si la réincarnation faisait partie de leurs systèmes de croyance et que les gens y croyaient, je pense que ça aurait beaucoup de changements positifs ou d'effets sur l'humanité, pour l'idée même qu'on pourrait revenir, car cela tend à impliquer du karma, et même pour le racisme et des trucs comme ça, si les gens croyaient que dans cette vie je suis...

Laura : Dans cette vie je suis blanc, la prochaine fois je serai noir, la dernière fois j'étais noir, cette fois je suis juif, la prochaine fois je serai chrétien, ou vice-versa.

Joe : Cela tendrait à avoir...

Laura : Cela tendrait à avoir un effet de levier sur la façon dont les gens se pensent et pensent aux autres, et oui, cela serait très bénéfique si c'était un concept plus largement répandu.

Joe : Mais c'est essentiellement réprimé par les religions traditionnelles et elles tiennent certainement à...

Laura : Oui, les religions traditionnelles le répriment, bien sûr, et elles sont dominantes. Mais ensuite, évidemment la science le réprime avec les religions traditionnelles mais il s'est un peu établi une coexistence pacifique entre la science et les religions. La science ne traite que de matière et la religion de questions spirituelles, parce que vous savez, « je vous renvoie à votre pasteur ou à votre religion. Vous pouvez croire ce que vous voulez mais nous parlons d'atomes, de molécules, et ainsi de suite, donc n'amenez pas ça dans le laboratoire et allez simplement consulter votre pasteur ».

Et ils gardent ça vraiment séparé et encadrent le débat de cette façon. C'est ou bien/ou bien et en conséquence, les êtres humains sont vraiment privés de tout ce qui pourrait être réellement utile et constructif dans leurs relations avec eux-mêmes, leurs famille, leurs sociétés et les sociétés avec d'autres sociétés et c'est vraiment triste. Vraiment triste.

Joe : Ce que tu viens de dire évoque ou effleure l'idée de la science et de la religion, du créationnisme ou, désolé, la théorie de l'évolution par opposition au dessein intelligent. Je sais que tu as écrit sur ce sujet par le passé. Peux-tu résumer ton point de vue ? Soutiens-tu Richard Dawkins quand... qu'est-ce qu'il disait ? Il a dit qu'il considère la foi, comme une croyance non fondée sur des preuves, comme l'un des plus grands maux du monde et il prétend que le monde serait plus pacifique sans la foi.

Laura : Je pense qu'il a tort. Je pense que la foi est très importante. Pas la croyance, la foi.

Joe : Mmm mmm, il a dit « la foi ».

Laura : Oui, la foi est extrêmement importante, mais pas la croyance. Et Richard Dawkins et consorts, avec leur théorie du Big Bang, je veux dire pensez-y simplement. Un atome primordial de densité inimaginable a soudainement explosé et son explosion a initié toute la matière dans l'univers, l'espace lui-même, et le temps, et à partir de là, avec un peu de bousculade dans la soupe primordiale, tout est apparu en douze/treize milliards d'années - ils continuent à changer la date. Et si j'ai jamais entendu une histoire créationniste dans ma vie, en voilà une, car Dawkins lui-même, dans un de ses livres, quand on lui a demandé d'où venait cet atome primordial, il a répondu : « ce n'est pas à moi de répondre à cette question, demandez aux physiciens ». Vous parlez d'une dérobade facile.

Joe : Esquiver la question, oui.

Laura : Et bien sûr, le truc c'est que c'est tellement improbable. Et je ne dis pas que l'évolution n'est pas une partie très puissante de ce qui se produit dans notre réalité mais elle ne se produit pas comme ils le disent. Et si quelqu'un veut lire un vrai bon livre là-dessus, qui à mon avis se rapproche probablement de la bonne réponse, c'est... quel est son nom, Shiller ?

Juliana : The Fifth Option ?

Laura : Oui, The Fifth Option. C'est vraiment... Robert [Bryant] Shiller, c'est comme ça qu'il s'appelle ? Mais en tout cas, il a écrit ce grand petit livre intitulé The Fifth Option. Et le truc intéressant à ce propos, est que Shiller est ingénieur et ce qu'il a fait, c'est observer le système vivant, vous savez, la vie elle-même, comme un problème d'ingénieur. Et si vous avez un problème d'ingénierie, vous êtes face à quelque chose, vous commencez à examiner ses caractéristiques, et ensuite vous extrapolez en quelque sorte à reculons pour trouver quel pouvait être l'objectif conceptuel. Et ensuite si vous avez des fonctions conceptuelles, vous pouvez deviner l'objectif conceptuel et alors vous pouvez spéculer un minimum sur le concepteur.

Je ne pense pas qu'il y ait un concepteur en tant que tel. Je pense que le substrat de toute existence est simplement l'information et l'information se configure elle-même de très nombreuses façons. Et en fin de compte, l'information, si vous y pensez en termes informatiques, c'est simplement des myriades oui/non, marche/arrêt, zéro/un, qui peuvent être configurés et des flots infinis de ça. En un sens, vous savez, certaines images du film Matrix montrent assez bien comment notre réalité peut être construite. Ce sont ces longues bandes de zéros et de uns, de marche/arrêt, de oui et de non qui interagissent les unes avec les autres...

Joe : Oui, mais d'où ça vient ? N'est-ce pas le problème contre lequel luttent tous ces gens.

Laura : Oui, c'est ce problème.

Joe : Et y a-t-il une réponse à cela ou cela sert-il même à quelque chose d'essayer ?

Laura : Je ne pense pas que nous, à notre niveau d'existence, puissions obtenir cette réponse. Je pense qu'on peut aller plus loin dans la question que ne peuvent le faire les évolutionnistes ou les types comme Dawkins. Et c'est en fait ce que fait la physique, ce que font les mathématiques et ce que fait mon mari. Mais vous savez, en fin de compte, vous réalisez que ce que vous pouvez faire c'est configurer ces zéros et ces uns et faire des calculs mais on ne peut pas aller au-delà de ça.

Juliana : OK, bon, si on ne peut pas le découvrir, comment ça se traduit alors ? Comment l'information se traduit en matière, par exemple, ou en conscience ? Je veux dire, l'information est là, non ? Et on la capte comme si on était une sorte d'antenne et si on a de fausses informations, des mensonges ?

Laura : Eh bien ce sont quelques questions différentes qui sont un peu entassées ensemble. Comment la matière en vient à exister est une question et le problème des mensonges en est une autre. Comment la matière en vient à exister ? Eh bien, comme je l'ai dit, c'est la configuration de oui/non, positif/négatif. Si vous voulez en parler en termes d'électricité c'est comme la séparation de charge. Ensuite, il y a plein d'autres termes physiques et on entre dans quelque chose dont il est très, très difficile de parler. Mais si vous imaginiez - si on parle seulement de ces oui/non, positif/négatif, zéro/un - imaginons qu'un groupe de zéros s'associent, ce sont des non, l'élan de la non existence, ou des parties d'idées de la non existence. Tout un tas de non avec peut-être juste quelques-uns qui seraient positifs, ou l'élan de l'existence, ou de la création, associés ensemble. Eh bien, ça serait une sorte de morceau de matière, ça formerait de la matière.

Maintenant, si vous avez quelque chose qui a tout un tas de uns, qui est l'élan pour la création, et juste quelques zéros, qui seraient les non, ou la non existence, alors vous auriez quelque chose comme un concept spiritualisé, peut-être. Donc vous auriez des sortes d'amas, vous les ajouteriez, c'est comme addition et soustraction.

Et je dirais qu'à partir d'un royaume idéologique ou informationnel, que s'il y avait tout un tas de non qui se regroupaient - peut-être comme s'ils se bousculaient dans une soupe mais c'est une soupe d'idées - et ils se bousculent, ils se rassemblent en quelque sorte et il y a un petit peu de... juste suffisamment de un pour donner l'élan qui donne la matière, au sens de matière solide, ensuite cela en viendrait à exister subitement, comme une petite bulle.

Et puis si vous en avez tout un tas qui se produisent car il y a tant d'idées infinies et tant de concepts infinis, des concepts comme l'hydrogène, l'azote, l'hélium. Alors vous commencez à avoir ces petites choses conceptuelles vraiment basiques qui éclatent dans la réalité, et il y en a beaucoup, beaucoup. Et ensuite elles commencent à se bousculer et à cause des affinités, à cause de leurs accumulations ou de leur propriétés des oui/non, positif/négatif, ensuite elles commencent à se regrouper parce qu'elles ont tendance à le faire, de la même façon que la graisse dans un bol de soupe a tendance à vouloir se regrouper, vous savez, elle veut former une grosse bulle sur votre soupe.

Et alors vous auriez de la matière et dans le domaine de l'information, vous auriez toujours des amas de choses idées plus spiritualisées qui auraient encore suffisamment de zéros pour leur donner une sorte de tendance à vouloir se connecter, par un certain type de charge, à un morceau de matière. Alors elles s'y connecteraient, et la matière serait dans un domaine d'existence, ou un plan, et alors l'idée spiritualisée qui s'y connecterait par un petit lien ténu serait toujours dans le domaine spirituel et infuserait d'information ce morceau de matière. Cela créerait un canal pour l'information de sorte que ce morceau de matière pourrait ensuite commencer à faire des choses un petit peu plus intéressantes. Et ensuite vous multipliez simplement ce processus et vous obtenez des cellules vivantes assez basiques, comme un virus par exemple.

Je veux dire que c'est peut-être ainsi que les virus en sont venus à exister parce qu'ils ne sont pas vraiment vivants et pas vraiment inertes. Ils ont besoin de pénétrer une cellule pour devenir vivants car ils n'ont pas toutes les propriétés des cellules, et les virus peuvent flotter dans l'espace, probablement pendant des milliards d'années et rester en sommeil, et ensuite, finalement, ils atterrissent à un endroit où il y a une cellule vivante et ils entrent dedans parce qu'ils ont des petits programmes.

Et c'est ce qui est intéressant car toutes ces choses sont comme des petits programmes, comme l'ADN est un programme, les virus sont des programmes. Donc, peut-être que le virus est la façon la plus basique dont l'information est transmise d'autres royaumes à notre monde.

Et d'une manière amusante, cela nous amène un peu à notre question sur l'information et les mensonges. Et si les virus étaient des injections d'information qui créent l'ordre ? Je veux dire, pensez-y. Et si une civilisation était bourrée de mensonges, qu'elle présentait un déficit et que quelque chose a besoin de se produire et que des virus entrent en scène avec un certain type d'information et commencent à envahir les cellules ?

Eh bien, chez ces individus où la qualité et la quantité d'information est en quelque sorte emplie de vérité, peut-être que les virus n'auront aucun effet et peut-être que chez ceux où il y a un déficit réel, les virus envahissent le corps, s'en emparent et celui-ci meurt et tout retourne dans le champ informationnel. Oui, il y a beaucoup de pensées intéressantes à ce sujet.

Joe : Mmm mmm. Nous avons quelques questions de gens, ici sur notre chat. Avant tout, je dois dire que tu as écrit beaucoup de livres, treize je crois, au dernier compte. Est-ce plus de treize ?

Niall : Seize.

Joe : Seize. Ça continue à augmenter. Et ils abordent un large éventail de sujet, probablement tous. Peut-être que la meilleure description de toi est que tu es historienne, mais pas au sens traditionnel, parce que c'est l'histoire de tout par opposition à juste l'histoire classique ou l'histoire ancienne ou quelque chose comme ça. Mais tu as aussi écrit sur ces sujets. Et tant que nous parlons de tes livres, je devrais dire à nos auditeurs que pour une brève période nos livres Kindle sont en offre spéciale sur Amazon, les divers sites Amazon. Vous pouvez les voir sur la page de sott.net. Il y a jusqu'à cinquante-sept pour cent de remise sur certains de tes livres donc les gens devraient se les procurer tant que c'est chaud.

Niall : Oui, les livres sont la biographie de Laura, Amazing Grace, the Apocalypse: Comets, Asteroids, and Cyclical Catastrophes et le troisième Ces mondes qui nous gouvernent. Ils sont tous en vente cette semaine.

Laura : Pose la question !

Joe : Oui, revenons-en à la question... Étant donné la quantité de recherches que tu as effectuées, etc. - on doit faire un peu de promo ici, tu sais ! - étant donné cette quantité de recherches que tu as faites, quelle est la découverte qui t'as le plus « scotchée » ?

Laura : Waouh. « Scotchée », heu...

Joe : N'importe quand.

Juliana : Tu peux en citer trois, si tu veux.

Laura : Je pense que la première était probablement la réalisation que notre réalité sort indubitablement ou est créée à partir d'un autre niveau de réalité, pas simplement un autre plan d'existence, mais quelque chose de complètement différent de tout ce dont les ésotéristes nous ont parlé au cours des siècles et que tous les trucs qu'abordent les ésotéristes ne sont que ce qu'on appellerait l'étendue non matérielle de choses dans notre réalité. C'est comme si la plupart des gens atteignaient seulement les royaumes non matériels qui sont encore fonction de notre niveau particulier.

Mais la réalisation qu'il y a quelque chose, et probablement nombre de « quelques choses » au-dessus et au-delà de ça et que cela passe par plusieurs étapes avant même d'arriver là où nous sommes, et que les choses qui sont en-dessous de nous, vous savez, comme le règne animal et le règne minéral, la matière de base, que ce sont aussi des réalités, en un sens. Et toutes ces réalités s'interpénètrent. Et voir ça et le comprendre, je pense que ça a été le premier truc renversant.

Joe : Qu'est-ce qui t'as amené à voir ça ? Était-ce juste un ensemble de...

Laura : Eh bien, c'est venu avec l'Expérience cassiopéenne, parce que j'avais passé toutes ces années à fouiller la tête des gens, à aborder la réincarnation, à étudier la religion, la psychologie, le mysticisme, etc. Et pratiquement la plupart de tout ça n'était que le même vieux truc présenté avec quelques variantes. Je veux dire, vous regardez une religion, vous en regardez une autre, vous regardez un système ésotérique, vous en regarder un autre, etc.

Et la plupart des systèmes ésotériques, croyez-le ou non, sont fondés sur l'idée que les religions traditionnelles sont vraies, ce qui semble assez bizarre, mais c'est ce sur quoi ils se basent. Et pareil avec la plupart des trucs New Age, tout est basé sur un certain type de vérité dans les religions traditionnelles - que ce soit le judaïsme, l'islam, le catholicisme, le shintoïsme, le bouddhisme ou peu importe - ils se fondent tous un peu sur le fait que les idées religieuses de base qui existent dans notre réalité sont plus ou moins vraies, avec des variations.

Donc, quand j'en suis venue à l'idée que ça ne me satisfaisait pas, qu'il devait y avoir un moyen d'aller plus loin, plus profondément et mieux ; et j'avais aussi remarqué qu'à travers l'histoire du mouvement spirite, et même bien avant, d'où venaient les idées de nombre d'anciens ? Parce que c'était comme des flashs ici et là, et on pouvait détecter qu'il y avait quelque chose de plus, de plus profond, mais c'était quoi en réalité ?

Et, bien sûr, tout le monde est genre « oh, on a la réponse », et vous commencez à regarder leur réponse et vous payez cinq cents dollars pour leurs cours et ainsi de suite, et ensuite vous découvrez que ce n'est qu'une autre variante des mêmes vieilles âneries. Donc, c'est pour ça que j'ai commencé l'expérience. Et j'avais un peu formulé une théorie avant même de commencer, que la raison pour laquelle nous existons dans cette réalité, c'est parce que c'est ce qui nous convient. Et si on voulait être capable d'entrer en contact, ou d'obtenir des informations, de quoi que ce soit de vraiment supérieur - car comme l'a dit Edgar Cayce, un presbytérien mort n'est que cela, un presbytérien mort - et que la plupart de ce avec quoi les gens communiquaient n'étaient que ce que j'appelais des « types morts ». Et ensuite il y avait beaucoup de fraudes, mais fondamentalement, ce n'étaient que des esprits défunts. Et comment savez-vous qu'ils disent la vérité ? Parce que le plus souvent vous découvrez que ce n'est pas le cas. Donc, comment aller au-delà de ça ? Comment dépasser ça ?

Et, l'idée était que, si on veut faire ça, il faut plus d'une personne, car l'humain, tel que nous sommes dans notre état normal, la physiologie humaine, le système cérébral humain dans l'état que nous atteignons normalement par le biais de nos expériences, notre apprentissage, nos défis dans cette vie tridimensionnelle, ne nous amène tout simplement pas au point où on peut transporter ce genre de flux. Donc, il faut plus d'une personne et c'était en partie mon idée pour ça.

Donc, en tout cas, c'est ce qui m'y a amenée. Mais ensuite il y a l'autre chose, je pense que c'était probablement il y a dix-huit mois et quelques, ça fait combien de temps ?

Joe : Oui, environ.

Laura : Dix-huit mois environ que j'ai commencé à travailler sur le tome 3 de mon Histoire secrète du monde, et j'avançais, j'allais parcourir l'Empire romain et aborder tous les éléments de désastres cométaires, les présages ou les fléaux ou les séismes et des choses comme ça, en gros pour montrer que ce sont des choses que les historiens ignorent vraiment et qu'elles se produisaient réellement, car je les comparais aux recherches géologiques et archéologiques. Ce n'est que récemment que les historiens ont un peu permis à l'archéologie, la géologie et à d'autres sciences, comme la climatologie, d'influencer leurs travaux.

Donc, j'allais franchir une étape supplémentaire et aussi intégrer certains travaux de Victor Clube qui apportent de la cosmologie, de l'astronomie, etc. Donc, j'allais faire cette grande combinaison, OK ? Je parcourais alors l'histoire de Rome car je voulais vraiment arriver à l'effondrement de Rome. Et j'y arrivais vraiment et écrivais sur la comète de Constantin, car il y a des preuves que ce qu'a vu Constantin et qui a causé sa conversion - c'est ce qu'on raconte, il y a beaucoup de problèmes avec cette histoire - au christianisme, était en réalité un impact cométaire quelque part dans le Nord de l'Italie.

Et afin d'avoir tous les détails autour de ça, car je voulais vraiment savoir ce qui c'était passé, je me suis plongé profondément dans les travaux de Dioclétien et toute cette organisation, comment Constantin est devenu empereur romain. Et quelque part, je suis tombée sur le petit fait qu'après que Constantin eut exercé cette usurpation et que le Maximum s'appliquait à Rome et les choses qui ont amené Dioclétien à se retirer. Maintenant, c'est le seul empereur romain à avoir jamais abdiqué, ce qui est un peu intéressant. Et je me suis dit, bon, il s'est retiré et ça signifie que c'était probablement un type intéressant, beaucoup plus intéressant que ce que nous dit l'histoire. Mais aussi, lui et ses co-empereurs s'étaient rencontrés et avaient érigé un autel à Mithra.

Donc, à ce moment-là je voulais simplement décrire en un ou deux paragraphes le mithraïsme et continuer à avancer. Je veux dire, j'allais vite ! Et j'ai commencé à regarder sur le Web sans arriver à une réponse sérieuse mais j'ai trouvé deux ou trois livres qui étaient référencés, donc j'ai dit « OK, mettons tout en pause, commandons les livres et lisons sur le mithraïsme ».

Ensuite j'ai lu sur le mithraïsme et en gros, ça remontait à l'époque de Jules César. Et j'ai dit OK, je dois revenir en arrière et revoir Jules César parce que je l'avais survolé assez rapidement. J'ai terminé la section sur Jules César qui revenait à « blablabla, Jules César a tout conquis et a eu un grand impact et Rome a gagné un Empire et perdu sa République et acquis un empereur ». Vous savez, c'était un peu une petite histoire rapide, condensée.

Et j'ai dit : « oh non, je dois reculer et regarder ça ». Parce que je voulais vraiment savoir ce qu'il y avait dans cette affaire de mithraïsme, car le truc, c'est que le mithraïsme était un peu le principal concurrent du christianisme. Donc, c'est quoi le topo là ? Et j'ai commencé à lire sur César un petit plus attentivement.

Maintenant, je n'en savais pas beaucoup sur César, juste suffisamment pour écrire quelques paragraphes sur ce qu'il avait fait et je suis restée bloquée là. J'ai commencé à me dire : « attends une minute, il se passe vraiment quelque chose d'étrange ici ». Et j'ai commencé à me procurer tout ce que je pouvais sur l'époque de César et j'ai dû commander tous les textes. Je veux dire, mon dieu ! À ce stade ça revient à plusieurs centaines de livres et probablement quelques milliers d'articles spécialisés.

Et, à un moment, en lisant, je me suis dit, waouh ce type a dit des choses et fait des choses et l'histoire de sa vie ressemble à celle de Jésus. Et j'ai pensé que j'étais un peu folle de penser ça. Je suis descendue petit-déjeuner un matin et j'ai annoncé : « vous savez, je crois que peut-être l'histoire de Jésus est en réalité basée sur la vie de César ». Et tout le monde à table m'a regardée comme si j'avais disjoncté, et a commencé à me répondre « comment peux-tu dire ça ? ! ». Parce que vous savez, j'ai passé quarante ans à essayer de trouver un seul élément de preuve solide ou de donnée que quelqu'un dénommé Jésus a jamais existé et je veux dire, zéro, que dalle, nada, rien. Il n'y en a pas.

Et voici la vie de quelqu'un que nous savons être un personnage historique réel, et si vous lisez vraiment les détails en profondeur, pas les histoires militaires ou politiques, mais vous devez lire les détails, vous devez vous plongez dedans. Et il y a un livre merveilleux de Stefan Weinstock intitulé Divus Julius. Donc, tout le monde pensait que j'étais folle et a commencé à protester, donc j'ai commencé à lister toutes les choses que César avait faites et pourquoi j'avais pensé ça - je veux dire par exemple, l'entrée grandiose dans la ville, les gens alignés dans les rues déposant des feuilles de palmier sur la route devant lui, criant « hosanna » et ainsi de suite.

Mais je ne parlais que de sa vie, de ce à quoi ressemblait sa vie. Et nourrir les pauvres, son grand truc a été de nourrir les pauvres, d'en prendre soin, de leur donner des terres, de se débarrasser des riches. Et sa lutte constante avec l'oligarchie à Rome, le sénat, les Optimates, je veux dire... et le débat entre lui et Cicéron, c'était comme Jésus et les Pharisiens, Jésus et les Sadducéens, vous savez. Toute la dynamique était si semblable !

Donc, à un moment, j'ai dû arrêter car on est parti en voyage et ensuite quand je suis revenue, j'ai commencé à en reparler parce que quand j'étais partie, j'avais continué à y penser. Et ensuite j'ai dit à un de nos chercheurs que je me demandais si quelqu'un d'autre y avait déjà pensé. Donc cette personne est allé sur le Web et a en fait trouvé deux autres personnes qui avaient eu la même idée, mais ils y étaient venus depuis des directions totalement différentes. Ils n'y étaient pas arrivés à partir de pures recherches historiques sur la vie de Jules César. Ils y étaient venus depuis des directions totalement différentes.

L'un deux était Francesco Carotta, et il y est venu à partir du fait que l'oraison funèbre de Marc-Antoine sur le corps de César - et tout ce qui s'est produit à la mort de César - était, étape par étape, presque point par point, une recréation de la passion de Jésus, jusqu'à la copie du corps poignardé de César hissé sur une croix. Et il y avait des acteurs qui jouaient le rôle de César et répétaient ses mots, « Les ai-je sauvés pour qu'ils doivent me tuer ? », et diverses autres expressions qui faisaient partie de la liturgie de la passion du Christ.

Et même l'histoire du corps de César restant là pendant un certain nombre d'heures avant que quelqu'un vienne le prendre, quand il a été assassiné, revient quasiment à Jésus suspendu sur la croix pendant un certain nombre d'heures avant qu'on vienne le prendre. Et ensuite ils l'ont ramené chez lui et l'ont mis sur les genoux de sa femme, c'est de là qu'on a la fameuse image de la Pieta de Michel-Ange. Et il y a de nombreuses autres images semblables encore plus anciennes de la mort de Jésus sur les genoux de sa « soi-disant » mère.

Bon, bien sûr, César était extrêmement attaché à sa mère et a été un fils très loyal au cours de sa vie ; sa mère était morte mais il était marié à Calpurnia. Elle était plus jeune que lui et très belle, et donc, vous voyez ces descriptions de cet homme poignardé, gisant sur les genoux de cette femme.

Et ensuite, il y a le fait curieux que le principal conspirateur, celui qui a vraiment poussé au crime, était Cassius Longinus. Et il y a l'histoire qui nous est parvenu du centurion romain sous la croix, vous savez, Longin, celui qui a poignardé Jésus au flanc, sous les côtes, et de l'eau s'est écoulée.

Et ensuite vous avez cette étrange conversion d'éléments - Judas/Brutus, Jules César/Jésus Christ, et ensuite cette ultime trahison. Et la chose amusante est que César, la veille de son assassinat, était à un dîner - vous savez, la Cène - et leur discussion fut consignée, elle portait sur ce que tout le monde trouvait être la meilleure mort. Et César a dit, vous savez, « quoi que ce soit, c'est mieux si c'est inattendu et rapide ; une mort rapide. Rapide et inattendue. ».

Et ensuite, il y a cette remarque ou cette partie de l'histoire de Jésus où il dit à Judas de quitter la table et dit « Ce que tu as à faire, fais-le vite ! ».

Donc, vous savez, je veux dire, il y a tellement d'éléments. Donc, en tout cas, Carotta a tout épluché comme un linguiste et a montré au fil du temps, la copie et recopie, les méprises et les transpositions du latin au grec, au syriaque, et les diverses choses linguistiques qui ont eu lieu, exactement comment, étape par étape, selon les règles linguistiques standard, l'histoire a été modifié et le nom a changé.

Et puis bien sûr, il y a cet autre type, Atwill, qui est apparu et a écrit sur - en fait c'est le troisième. En fait, non. Il ne voit pas le...

Joe : Jésus et César.

Laura : ... Le lien entre Jésus et César. Il pense que les Flaviens et Flavius Josèphe l'ont pratiquement créé de toutes pièces. Mais il a ajouté des choses intéressantes car il y a une sorte de combinaison d'éléments de l'histoire de ce « Jésus », qui était un rebelle judéen, et aussi un ami de Josèphe. Et il a en quelque sorte écrit son histoire dans ses récits de guerres des juifs et ainsi de suite.

Donc, un tas d'éléments se sont assemblés et je dirais que c'est un peu... je vais écrire à ce propos et je vais rassembler toutes les preuves. Carotta a un bout, il n'a pas toute l'histoire. Cet autre type, Gary Courtney, a fait un merveilleux travail d'analyse de l'évangile de Marc, il a montré comment l'évangile de Marc est en fait une pièce liturgique qui était la reproduction de l'assassinat et de l'enterrement - ou en fait la crémation - de Jésus Christ... heu, oups, de Jules César !

Joe : Ce ne sont qu'une seule et même personne, donc...

Laura : Ils ne font qu'un, je vous dis que ça devient dur de les distinguer désormais. Mais il y a suffisamment de preuves provenant de Carotta, d'Atwill, et ensuite mes propres recherches définitivement historiques que je faisais et qui m'ont menée à cette idée complètement indépendamment d'eux, sans aucune de leurs perspectives particulières ! Donc, je pense que quand je rassemble toutes ces perspectives et les contributions de toutes les données qui ont été recueillies, je pense que ça va probablement être... je veux dire, c'est tellement convaincant. J'ai le sentiment que mes quarante années de recherches sur Jésus sont terminées. C'est fini.

C'est la chose la plus époustouflante. Je veux dire, vous passez quarante fichues années à essayer de trouver si ce type a jamais été réel et, s'il était réel, ce qu'il a fait de si étonnant pour que les gens se souviennent de lui deux mille ans après. Eh bien, Jules César est définitivement l'homme dont il faut se rappeler pendant deux mille ans. Et on s'en est souvenu, en un sens.

Mais de la mauvaise manière. Et je pense que Jules César doit être redoré car il est, pour autant que je puisse le voir dans toutes mes recherches historiques, le plus grand être humain qui ait jamais vécu.

Joe : Donc, c'était la seconde chose.

Laura : C'était la seconde. Je suis censée en dire trois ?

Joe : Je ne sais pas, comme tu veux.

Laura : Qui m'ait scotchée ?

Joe : Oui, qui t'en as mis plein les yeux, ou au moins un œil.

Laura : Plein les yeux ? Rencontrer mon mari.

Joe : OK, très bien.

Niall : Et pas nécessairement dans cet ordre ! [Rires]

Joe : Il y a quelques questions en lien avec ça, je vais juste en dire une à propos du mithraïsme. Est-il possible qu'il y ait un lien entre la philosophie de l'alchimie, en terme de construire une âme, et celle du mithraïsme ?

Laura : Mmm, je dirais que c'est très probable car je pense que l'alchimie elle-même est à propos de se construire une âme et je pense que... bien sûr, personne ne sait réellement ce que les mithriaques faisaient vraiment. Il y a de nouvelles recherches... Je veux dire, Beck, qui est considéré comme l'expert en mithraïsme, a récemment écrit un article où il propose que le mithraïsme a été consciemment et délibérément créé de toutes pièces, plus ou moins, dans et aux alentours de Rome.

Et donc, quoi qu'ils faisaient, je pense qu'ils essayaient de créer un système qui rassemblerait les gens, leur ferait un réseau de soutien. Et je ne sais pas si c'était subversif envers le gouvernement car c'était principalement des soldats, principalement des soldats, des marchands et des gens qui voyageaient dans l'empire dans les zones commerciales ou dans les provinces. Mais il y a eu une concentration autour de Rome.

Joe : Il y avait aussi un aspect spirituel, non ?

Laura : Il y avait un aspect spirituel, mais je ne suis pas sûre que - je pense que certains aspects spirituels ont en quelque sorte été ajoutés ultérieurement, car ils ont commencé avec des iconographies réellement intéressantes, leur Tauroctonie, leur scénario de l'abattage du taureau. Et je me demande même s'il y n'y pas là une sorte d'imitation de l'assassinat de Jules César.

Quand j'en serai au moment où je commencerai à vraiment suivre ces pistes sérieusement, je serai alors probablement capable de mieux vous répondre à ce sujet. Je veux dire, j'ai même cessé de me soucier du mithraïsme quand j'ai commencé à lire sur César. Je reviendrai au mithraïsme, je répondrai, oui.

Joe : L'affaire César m'a vraiment soufflé... ça m'en a mis plein les yeux et plein d'autres organes.

Laura : Ha ha !

Joe : Parce que ce n'est pas seulement une révision de l'histoire. C'est à cause de la place qu'a pris le christianisme, et Jésus. Je veux dire, même si vous n'êtes pas croyant, la plupart des gens dans le monde occidental - ce qui représentent disons plusieurs milliards de personnes - sont élevés avec cette idée. Même s'ils ne sont pas pratiquants, ils sont élevés avec cette idée de Jésus et du paradis et de l'enfer, ce genre de choses. Et avoir l'herbe coupée sous le pied de manière aussi profonde juste en enlevant le personnage central du christianisme et en montrant qu'il s'agissait plus probablement d'un autre personnage historique - Jules César - qui n'a rien à voir avec ce qu'enseigne le christianisme, en un sens...

Laura : Bon, en fait, si ! Il a eu beaucoup... je veux dire, l'idée de clémence, de pardon - c'était César !

Joe : Oui. Bon, la subversion du christianisme, en termes de...

Laura : Nourrir les pauvres, c'était César.

Joe : Mais l'aspect spirituel, en terme de spiritualité farfelue qui piège tant de gens.

Laura : Oh, oui, bien. Tout ça est un tas d'âneries, et je pense que les mêmes genres de paquets d'âneries ont été ajoutés à beaucoup de choses. Mais ça a commencé avec... Il y a eu un homme qui a réellement existé et ce n'était pas un type gnangnan car il a gagné toutes les batailles qu'il a menées, presque toujours contre toute attente. Il était concerné par le fait de prendre soin des pauvres, de restaurer la république. Il y a tellement de choses : la justice, la clémence, l'honneur, la piété, le respect de soi...

Joe : C'est tout une religion, c'est suffisant.

Laura : Oh, c'était simplement fabuleux.

Joe : Je veux dire, si ça avait pu être transformé en religion pratique car ces idées sont essentiellement des idées spirituelles - à ce niveau, c'est tout ce dont les gens ont besoin, vous savez ? Je veux dire, peut-être qu'on pourrait se mettre à théoriser après cela mais en ce qui concerne avoir une vie décente sur la planète Terre et les idées des Dix commandements, ce que prêchait essentiellement César, ou ce qu'il a embrassé, est...

Laura : Ce qu'il a vécu.

Joe : Oui, c'est plus que suffisant. Mais ça a été transformé en ce monstre.

Laura : Eh bien, je pense que c'est ce qu'ont fait les Flaviens. C'est là où la pièce du puzzle d'Atwill entre en jeu. Délibérément, consciemment, les Flaviens - bon, l'étouffement ou la marginalisation de César a en fait commencé avec Auguste. Auguste avait énormément besoin de César au début, parce que l'armée, toute l'armée romaine - à part quelques légions qui appartenaient à Pompée - était loyale envers César, et il avait besoin de cette armée pour soutenir sa prise de pouvoir, sa tentative de pouvoir.

Donc, il avait besoin d'être, vous savez, le « Divus Filius », le fils de dieu. Et bien sûr, ça n'a été vraiment qu'un coup de chance extraordinaire que cette fabuleuse et surprenante comète apparaisse dans le ciel, et c'était probablement une des plus grosses comètes de cette époque, en plein lors des jeux funéraires en l'honneur de Jules César. Donc, Jules César a été divinisé. Je veux dire, « César est dans le ciel ! ».

Niall : Il s'est élevé.

Laura : Il s'est élevé ! Il s'est élevé et il est là. Et il n'est pas mort, il peut intercéder pour nous, on peut le prier et suivre son exemple. Et c'étaient des soldats. Les soldats, l'armée romaine, ils ont emmené ça dans tout l'empire, tous les endroits où ils étaient établis, et les colonies comme en Bithynie et en Galilée, il y avait tout un tas de soldats de César installés en Galilée. Ils se sont aussi établis autour de Narbonne dans le sud de la France et à divers autres endroits. Donc, ils faisaient ça et ils adoraient tous César. Et ils récitaient sa liturgie à l'anniversaire de sa mort, qui était le 15 mars, chaque année. Donc ça continuait.

Et ensuite, comme c'était un truc de soldats, les gens ont aussi eu l'idée qu'un être humain pouvait résister à de méchants dominateurs. César a établi l'exemple. Donc, c'est ce que les juifs faisaient, car les juifs aimaient particulièrement César car il était très, très juste envers eux et il leur était reconnaissant de l'avoir aidé en Égypte.

Joe : On peut un peu imaginer qu'aujourd'hui, étant donné l'état du monde et l'étendue avec laquelle des idées anti-humaines et inhumaines se sont propagées dans le monde et notre société mondiale, on peut imaginer qu'aujourd'hui, si quelqu'un venait et parvenait d'une façon ou d'une autre au pouvoir et en gros qu'il prêche l'opposé de ce qui prévaut aujourd'hui - des idéaux humains en somme - comme l'a fait César, alors il serait vénéré, non ? S'il était un peu capable de chambouler notre monde actuel.

Donc, c'est presque comme si quand tout tourne très mal quand presque toute réelle humanité décente ou idéaux humains ont été supprimés du discours commun et de la psyché des gens, que les gens, si quelqu'un vient pour restaurer ça, il sera pris pour un sauveur car il sauve certainement les gens de...

Laura : Il y avait des statues dans la partie orientale de l'empire où était César - on les a trouvées archéologiquement, les bases des statues, les statues réelles ont probablement été détruites depuis longtemps. Mais la gravure, ou la sculpture au pied des statues disait : « Jules César, sauveur du monde ». Et c'était dans tout l'empire, l'idée de Jules César sauveur du monde, et le fait que les gens l'adoraient, qu'il est devenu un dieu. Et donc Auguste a promu ça pendant un temps car il avait besoin d'être le fils de dieu, parce que ça renforçait sa position.

Mais après avoir été au pouvoir un certain nombre d'années et que les choses se soient apaisées, alors il avait davantage besoin du soutien des vieux oligarques, ceux qui avaient survécu, pour l'aider à commencer à gouverner l'empire, à créer une bureaucratie et ce genre de choses. Donc, il a un peu commencé à marginaliser César car César avait été en totale opposition à toute cette oligarchie.

Donc, il a entamé ce processus et ça s'est développé et à l'époque des Flaviens environ une centaine d'années plus tard, ils ont en quelque sorte terminé le travail - eux et Josèphe - et ils ont simplement réécrit les choses et c'était probablement facile à faire à l'époque parce que les copies de la liturgie - c'est probablement comme ça que commence le Livre de Marc, une liturgie de la mort et la résurrection de Jules César - avaient perdu des éléments. Et je pense qu'ils ont délibérément mis la main sur les copies des textes et supprimé ses batailles des textes et inséré ses soi-disant guérisons miraculeuses.

Parce que, admettons-le, on parle d'un type pieds nus dans une petite région quelconque au bord de la méditerranée et la seule chose qu'il a faite est de se promener et de guérir quelques personnes et ensuite il a été crucifié et c'est censé être la chose la plus stupéfiante ! Oh et oubliez la résurrection car ça n'est pas arrivé !

Il n'a pas ressuscité, ce n'est pas ce qui a fait de tout le monde de grands croyants. Effacez-vous ça de la tête car ce n'est pas arrivé. Donc, si on enlève ça, la seule chose qui nous reste c'est un type qui s'est promené et a guéri quelques personnes et il y avait tellement d'autres saints hommes et de prêcheurs extatiques dans ce monde qui faisaient les mêmes choses que ça n'avait rien de spécial. Ça n'avait rien de spécial pour créer une religion mondiale.

Cependant, ce que Jules César a fait, ce qu'il a fait et ce qu'il était, était plus que suffisant pour en faire un super héros. Je veux dire, un homme qui... {soupir} J'aimerais tellement que tout le monde se mette à lire ce qu'il peut trouver. Et la chose merveilleuse, c'est que même si on a perdu la plupart de ses écrits, il existe toujours un texte écrit par l'homme en personne, ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, et l'africaine - bon, il n'a pas écrit Sur la guerre d'Afrique... mais en tout cas, ses Commentaires sur la Guerre des Gaules.

Saviez-vous que César a inventé le livre et le journal ? La plupart des gens ne le savent pas. Il a inventé le livre. Et les chrétiens ont toujours été connu comme « les gens du livre ». Et tous les autres, toute l'oligarchie romaine, étaient très irrités par ça car, vous savez, pourquoi César ne pourrait-il pas utiliser un rouleau comme tout le monde ? Et il a juste trouvé que c'était bien plus intéressant et bien plus utile et pratique d'avoir des pages reliées ensemble à un bord qu'il pouvait tourner et continuer à lire et écrire.

Parce qu'il était toujours en marche. Il était toujours en marche. Je veux dire, allez ! Ce gars n'avait pas d'épilepsie, il n'était pas fou, il était en marche sous le soleil, dans le froid. Il a fait des choses incroyables, il a fait des choses miraculeuses - et il a épouvanté Cicéron parce qu'il était étrangement rapide. Il pouvait aller de Rome à quelque part en Gaule plus vite que le messager qui avait envoyé pour annoncer son arrivée ! Cet homme a voyagé comme un fou et il pouvait dicter à quatre ou cinq secrétaires simultanément pendant qu'il voyageait. Cet homme était surprenant !

Joe : Au moins la moitié des livres que tu as publiés sont une série de livres intitulés L'Onde. Ils ont tous des titres différents mais ils sont sur le même thème.

Laura : Oui, ce sont mes expériences dans le monde New Age des religions, des croyances alternatives, etc.

Joe : Mmm mmm. Et ils sont très intéressants, c'est vraiment une lecture essentielle. Mais c'est quoi l'onde ? Pourquoi ça s'appelle L'Onde ?

Laura : Eh bien ça a commencé... J'avais tout ce matériel issu de l'Expérience cassiopéenne et ils continuaient à parler de cette onde qui allait changer notre réalité. Et vous savez, c'est un peu comme une chose mystérieuse et ça a commencé en 1994... Donc, j'avais à l'idée que j'allais parcourir toutes ces transcriptions - parce qu'on continuait à poser différentes questions, à changer de sujets, et avec différentes personnes aux sessions on ne pouvait pas rester sur un sujet.

Donc, toutes ces références à l'onde étaient éparpillées sur, vous savez, un millier de pages de texte. Donc, j'allais tous les sortir, écrire un petit peu sur le contexte et tous les rassembler. Je m'imaginais que ça ferait huit, neuf, ou dix pages web et ce serait comme un petit mini livre et probablement que si c'était publié sous forme de livre, ça ne ferait pas plus d'une centaine de pages, OK ?

Et donc, j'ai commencé à mettre le premier et j'ai commencé à recevoir des emails de gens qui me posaient des questions, « et à propos de ci ? Et à propos de ça ? » Et donc, c'est un peu parti de là et à l'époque je travaillais aussi moi-même sur certaines de ces questions, j'essayais de les analyser. Donc, ils me posaient des questions sur des choses et donc j'ai commencé à les analyser et à rassembler les extraits de divers livres que j'avais lus sur ces divers sujets, pour leur donner un aperçu.

Vous savez, j'ai un peu une collection unique de livres et j'ai réalisé que tout le monde n'avait pas la chance d'avoir la collection de livres que je possédais, donc je les parcourais, transcrivais des sections des livres qui se référaient à leurs questions et les publiais dans la série L'Onde. Et ça a grossi et grossi et grossi et je veux dire, c'était simplement la chose la plus dingue que j'ai jamais vue, parce que je ne sais pas ce qui s'est passé avec ça.

Vous savez, les gens remarqueront que sur l'ancien site je les numérotais par ordre alphabétique. L'Onde (a). OK, c'était censée être L'Onde (a) et faire une page. Mais ensuite quelqu'un me posait une question sur le même sujet et j'avais des choses à ajouter, donc ça faisait L'Onde (a.1) et ensuite L'Onde (a.2), L'Onde (a.3) et ensuite finalement, je pouvais passer au prochain sujet qui était prévu et ça donnait L'Onde (b).

Ensuite quelqu'un m'envoyait une question et je devais répondre, donc (b.1) et (b.2) et ainsi de suite. Donc, j'ai très rarement suivi mon plan de nommer ces fichiers selon un simple petit système alphabétique « a, b, c, d, e, f, g ». Je crois que j'ai quelque chose comme L'Onde (j.12). {Rires} C'était... c'était dingue !

Et ça traite de toutes sortes d'expériences ésotériques et de ce qu'est la réalité et j'ai partagé mes expériences des sessions d'hypnose que j'avais faites avec des gens et en gros partagé l'expérience de mon initiation directe par ce qui ne pourrait être décrit que comme une « source de densité supérieure ». J'étais menée par ces expériences dans ma vie et certaines d'entre elles étaient plutôt phénoménales tandis que d'autres étaient carrément paranormales, admettons-le.

Mais, vous savez, j'ai simplement tout rassemblé et c'est ça L'Onde. Exposer cette autre réalité, montrer combien c'est réel.

Montrer que ce que nous enseignent les soi-disant ésotéristes, les soi-disant religions traditionnelles, les trucs New Age, que ce ne sont que des variations sur le même thème et pourquoi et comment ça s'effondre quand on commence réellement à les examiner et ce qu'on trouve vraiment quand on tire le rideau, ce qu'est l'homme derrière le rideau, qui il est, qu'est-ce qu'il est et ce qu'il fait.

Joe : Mmm mmm. Et tu as mentionné les cassiopéens. Ta compréhension - je sais que les gens savent probablement comment ils se décrivent eux-mêmes, ce qu'ils sont - ta compréhension de ce que c'est a-t-elle évolué au fil des ans de ce type de communication, si on veut appeler ça ainsi ?

Laura : Bon, laissez-moi juste dire que quand je lis les premières sessions, je rougis absolument de honte face à ma propre ignorance et naïveté. Je ne me servais pas de ma tête, mais en même temps, je devais penser au fait que j'avais vraiment lu tout qu'on est censé lire pour tenter de répondre à ces questions. Je veux dire que j'avais épluché un livre par jour pendant des années, des années et des années. J'avais étudié, j'avais tenté des expériences avec différentes choses et ainsi de suite.

Et j'en étais toujours au point de gober encore un tas de croyances vraiment erronées qui étaient illogiques mais je n'arrivais pas vraiment à voir au-delà de leur illogisme. Je ne pouvais pas... c'étaient comme ces petits pivots qui manquent et ce pivot manquant était les densités de réalité, plutôt que les dimensions. Et la nature de la réalité, et la nature illimitée de l'Univers et son ouverture, et des choses que de nombreux ésotéristes n'aiment pas reconnaître.

Par exemple, on a eu une conversion l'automne dernier avec des gens en visite et ils parlaient de « ceci et cela s'est produit dans la vie d'untel et d'untel parce qu'ils se sont rencontrés avant de s'incarner et se sont mis d'accord pour faire ça et c'était le moment de régler la note » et ainsi de suite.

Et j'ai dit, « attendez une minute, ce que vous dites présuppose que les choses sont prédéterminées », et je ne pense pas qu'il en soit vraiment ainsi, vous savez. Je pense que l'information, et l'acquisition de l'information, et faire des choix sur la base de cette information peut complètement vous faire passer d'une réalité à une autre. Complètement.

Et toutes ces choses de planification et de prédétermination passent totalement par la fenêtre. Si vous acquérez une information et que cela vous fait réaliser un changement, vous avez sacrément modifié votre réalité ! Vous pouvez toujours avoir des chevauchements avec votre ancienne réalité mais vous avez changé votre réalité. Et vous créez effectivement votre réalité mais vous ne la créez pas en ayant de jolies pensées et, vous savez, en souhaitant des choses etc. Vous la changez par l'acquisition, l'accumulation d'informations et en faisant des choix définitifs sur la base de cette information qui vous font passer à une ligne temporelle différente.

Et si vous choisissez de passer à la ligne temporelle de l'ignorance, d'ignorer ce qui se passe dans votre réalité, alors portez-en les conséquences.

Joe : C'est presque comme si tous les humains partageaient la même réalité mais les gens peuvent se mettre sur des sortes de « voies » vers un futur qui peut être différent de celui des autres, ou différent pour les uns et les autres.

Laura : J'ai fait deux vidéos - je pense qu'on ne les a pas rendues publiques, non ? J'ai parlé de ce processus particulier mais je pense qu'on va les rendre publiques car dans ces vidéos, j'ai utilisé de petites aides visuelles pour aider les gens à comprendre comment créer sa propre réalité fonctionne en fait réellement. Ça arrive, nous créons bel et bien notre réalité mais ça n'a rien à voir avec la façon dont c'est généralement enseigné. Et cela inclut l'acquisition des informations les plus justes et réelles que l'on peut acquérir, le plus de vérité que vous pouvez emmagasiner dans votre corps, ou dans votre psyché, et ensuite d'entreprendre les actions appropriées sur la base de ces informations.

Donc, peut-être qu'on mettra les liens vers ces deux vidéos avec la transcription pour que les gens puissent les regarder car il vaut mieux voir les vidéos que m'écouter essayer d'expliquer ça à la radio.

Niall : Eh bien ça répond à une question que j'allais poser, un peu au nom d'un tas de gens qui viennent sur nos sites et invariablement ça se résumé à « OK, je vois ce qui ne va pas avec le monde mais qu'est-ce que je peux y faire ? »

Laura : Oui, c'est de ça que parlent les vidéos. Ces vidéos vous disent en termes plutôt précis comment ça marche et ce que vous pouvez réellement faire. Bien sûr, je veux dire que c'est dit d'une telle façon que vous pouvez l'appliquer à votre propre vie, vos propres circonstances, votre propre situation parce que je ne donne pas une situation spécifique et une formule spécifique. Mais chaque personne... en gros, dans ces vidéos, je vous apprends les principes car il y a des principes et je les ai appliqués dans ma vie, et beaucoup d'autres personnes les ont appliqués dans leur vie, et ça marche !

Je veux dire ça marche réellement, effectivement, mais tout dépend de l'information, car l'information est probablement la chose la plus importante dans notre réalité qu'on rencontrera jamais et l'information c'est la Vérité. On doit vraiment avoir la Vérité car si on commence à se charger de mensonges ou de choses pour se sentir bien, comme on l'a dit au début, un désastre va s'ensuivre.

Juliana : C'est un peu lié à l'idée qu'on ne peut pas simplement accumuler, tu sais. Il y a probablement beaucoup de gens qui lisent, probablement autant que toi, mais une des choses qui te caractérisent c'est la volonté de réellement le partager, de l'appliquer et de faire quelque chose pour les gens, tu sais ?

Laura : Eh bien, ça vient à nouveau de mon passé chrétien. L'Épître de Jacques, la foi opposée aux actes, « Montre-moi ta foi je te montrerai mes actes ! »

Juliana : Laisse-moi te poser une question qu'on a en fait reçu d'un lecteur sur les Éditions Pilule Rouge la semaine dernière, et c'est un peu lié à ce que tu décrivais sur la façon dont tes idées ont changé entre le début de l'Expérience cassiopéenne et maintenant. Il a demandé : « Pourquoi Laura a-t-elle arrêté d'écrire sur les aliens et {ton énervé} a commencé à la place à parler d'histoire et de science ? A-t-elle été menacée ou nous cache-t-elle des connaissances supplémentaires ? » {Rires}

Niall : Tu caches la vérité sur les aliens !

Laura : Je tente de rassembler les vérités les plus essentielles sur notre monde et notre réalité car si on ne connaît pas notre histoire, on ne sait pas comment on en est arrivé là, comment les choses sont devenues ce qu'elles sont et comment elles vont probablement tourner, parce que l'histoire se répète. Et si on ne connaît pas la vérité à ce propos, on ne sait pas où on se situe dans le cycle historique, on ne sait pas ce qui va arriver ensuite, on est alors incapable de faire des choix intelligents pour changer notre fichue réalité !

Nous sommes dans une réalité où quatre-vingt-dix pour cent du monde vit dans l'ignorance et cette réalité va probablement subir une injection massive d'informations, probablement sous la forme d'un événement déplaisant car, vous savez, une des lois de la physique est que plus un événement est improbable, plus il comporte d'informations. Donc nous allons avoir de sérieux événements « improbables » dans cette réalité.

J'aimerais moi-même passer dans une réalité différente qui ne connaîtra pas l'issue qui va arriver car ce qui arrive, c'est que l'Univers regarde cette planète, il voit ce qu'elle fait, il voit ce qui se passe, il voit l'inaction terrible, le silence du peuple à l'encontre de la pathologie au pouvoir qui détruit la planète, détruit la vie, détruit les autres, détruit la liberté, les droits de l'homme et toutes ces choses. Et il va le rectifier, il le rectifiera.

Et si vous vous trouvez sur cette planète et que vous faites partie de cette réalité quand ça arrivera, vous savez... sayonara, hasta la vista baby !

Joe : Penses-tu qu'une certaine causalité soit impliquée en terme de...

Laura : Absolument !

Joe : Mais n'est-il pas possible, que par un certain mécanisme mystérieux, les deux se produisent simplement à peu près en même temps au cours de l'histoire, que la vie humaine sur Terre passe juste par ce cycle où à cause de la nature humaine et des psychopathes etc...

Laura : Eh bien, j'ai un peu abordé ça à la fin de mon dernier livre, Les comètes et les cornes de Moïse [à paraître très prochainement - NdT], car j'essaye encore de faire ressortir ça dans le prochain tome, de montrer comment c'est le comportement de l'humanité en masse qui attire. Car quand on a un groupe de personnes qui croient des mensonges, il y a un manque d'ordre, il y a un manque d'informations. Et quand l'information ne suffit pas à maintenir l'ordre, le principe organisateur où les choses se produisent décemment et sans mort, destruction, douleur et souffrance, le cosmos semble assez régulièrement réagir contre ça. Et il s'agit d'une chose qui est absolument claire dans mes recherches historiques.

Donc, pour ce pauvre gars qui s'interroge sur les aliens, tu ferais mieux de bien écouter mon vieux, car tu dois connaître ton histoire et tu dois en savoir le plus que tu peux accumuler dans ton corps parce qu'alors, ça te donnera la connaissance essentielle, cruciale, d'où tu te trouves maintenant, de ce qui se passe autour de toi et de ce qui va arriver ensuite. Et si tu n'aimes pas ça, tu dois prendre des décisions et faire des choix, et agir pour te sortir de la réalité que tu n'aimes pas.

Il n'est pas question de « souhaiter une nouvelle réalité » ou qu'un sauveur vienne créer une nouvelle réalité pour nous. Il est question de savoir se sortir d'une réalité qu'on n'aime pas ! Parce qu'on ne peut pas se disputer avec quatre-vingt-dix pour cent de la population qui aime cette réalité telle qu'elle est ! Comment diable... Les gens continuent à parler de « Oh, on va avoir une journée méditative mondiale, on va avoir une journée mondiale pour la paix, on va tous méditer sur la paix... »

Bon, OK, donc vous prenez deux mille personnes, pensez-vous qu'un million de personnes qui méditent le « jour de la convergence harmonique mondiale » pour apporter la paix dans le monde et il y a quatre-vingt-dix pour cent de la population sur toute la planète - ce qui représente sept milliards de personnes contre un million de personnes - qui veut que ce soit comme ça, et vous avez ces autres...

Joe : Plus de quatre-vingt-dix-neuf pour cent.

Laura : ... Ces autres six milliards neuf cent mille personnes qui croient les dirigeants pathologiques, qui veulent les suivre et qui veulent que le monde reste identique, et en fait vous pensez que vous pouvez renverser ce Titanic ? Êtes-vous dingues ?!

Joe : Bien, mais juste sur la base de ce qui a été dit dans les sessions cassiopéennes, est-ce simplement les gens qui font ces choix eux-mêmes qui peuvent changer leur réalité ou il y a-t-il un certain mécanisme, comme on en parlait... l'onde ?

Laura : Il doit y avoir un réseau. Les gens doivent être interconnectés, ils doivent être colinéaires, ils doivent aller dans la même direction, ils doivent comprendre les choses de la même façon, sinon il n'y a pas suffisamment de poids pour l'information qu'ils accumulent et suffisamment de rassemblement de cette énergie pour qu'ils puissent passer à une autre réalité, créer une autre réalité. Il faut un réseau !

Joe : Mais y a-t-il une force macrocosmique qui facilite un certain type de mouvement vers une nouvelle réalité ?

Laura : C'est probablement « l'onde ». Parce que des choses se produisent, des choses que nous remarquons dans notre cosmos, notre système solaire, on remarque, vous savez, que notre soleil devient calme, il y a eu un « réchauffement planétaire » sur toutes les planètes du système solaire et je ne pense pas qu'on ait produit des émissions de monoxyde ou de dioxyde de carbone sur Mars, Vénus, Jupiter ou Saturne. Elles ont toutes acquises des lunes supplémentaires et ainsi de suite.

Il se passe quelque chose de vraiment gros dans le cosmos et quelque chose se produit, quelque chose s'en vient, quelque chose va se produire. Et à ce moment-là, s'il y a un réseau, s'il y a un nombre suffisant de personnes qui Voient les choses de la même façon - et on ne parle pas là d'une sorte d'« esprit de groupe suprême », on parle de gens qui voient et perçoivent la Vérité. Parce que la Vérité est la Vérité, est la Vérité ! Je veux dire, ce n'est pas « ta vérité, ma vérité, sa vérité »... ça c'est cette fichue merde pour se sentir bien. Oubliez ça ! Il y a la Vérité, il y a la réalité !

Juliana : Comment envisages-tu cette transition ? Tu sais, tu parles de troisième densité et de la quatrième, de la possibilité de passer à la quatrième densité quand l'onde est censée venir.

Laura : Je pense que quand on commence à accumuler certaines informations, on commence déjà sa propre transition. Et certaines informations impliquent des changements alimentaires qui en réalité modifient l'ADN de notre corps et rend votre corps plus réceptif à cette énergie, de sorte qu'on est en fait plus à même de nous transformer.

Laissez-moi vous dire une chose : la paroi de notre estomac se remplace environ toutes les huit heures. C'est parce qu'il héberge un tas d'activités très destructives envers les tissus. Mais ce que ça nous dit, c'est qu'il y a un mécanisme qui peut accélérer la production, la construction des tissus cellulaires. Vous savez, d'autres parties de votre corps, il y a d'autres parties où l'organe est remplacé en totalité toutes les vingt-quatre heures, comme des parties du pancréas. D'autres parties se remplacent plus rapidement, les os toutes les tant d'années, etc., et ceci et cela et autre chose...

OK, on dit qu'environ deux pour cent de notre ADN construit notre corps. OK, et si une partie de cet ADN pouvait donner des instructions à notre corps pour qu'il se transforme de la façon dont je parle, où littéralement, quand cet ADN est activé, il nous transforme complètement. Et tout ce qu'on attend, c'est un petit peu d'énergie cosmique et on doit être réceptif à cette énergie cosmique.

Et si c'était un virus provenant de l'espace qui amenait l'ADN à faire ça ? Et si un virus arrivait et que tous les gens réceptifs, car ils possèdent l'information et l'information les a amenés à prendre des décisions, comme changer leur alimentation et leur façon de vivre, de penser et de faire certaines choses. Donc, le virus arrive et pénètre en vous.

Bon, qu'en est-il des quatre-vingt-dix pour cent et quelques qui n'ont pas accumulé les informations et fait le choix ou pris la décision de passer dans une autre réalité potentiée ? OK, alors que va-t-il arriver ? Les gens qui ont le récepteur, la capacité de réception, se transforment. Les autres : Peste Noire, quatre-vingt pour cent de taux de mortalité.

Juliana : Et ils pourraient même ne pas s'en rendre compte, n'est-ce pas ?

Laura : Et ils pourraient même ne pas s'en rendre compte. C'est comme ça qu'une transformation pourrait se produire car on peut parier que lorsqu'une transformation se produit, elle va arriver de façon qui semble naturelle et suit les lois ordinaires de notre réalité. Vous n'allez pas avoir, vous savez, un grand flash de lumière...

Niall : De ravissement.

Laura : et être ravi vers les cieux ou vous réveiller subitement et « ne plus avoir besoin de manger et blablabla ». Ça va certainement être transformateur et il y aura des transformations dans votre corps mais elles se produiront dans une certaine mesure selon les lois de l'univers physique. Parce que nous vivons dans une réalité qui nous est adaptée et si nous passons à une autre réalité, une réalité semi-physique, il y aura toujours un lien avec la réalité physique.

De la même manière que nous, en tant qu'êtres de troisième densité, sommes connectés aux créatures de deuxième densité et que nous interagissons avec les pierres de première densité et les choses comme ça. Nous interagissons tous avec ces densités multiples et dans la même veine, ces aliens, ou êtres paranormaux, ou quoi qu'ils sont, interagissent avec nous.

Et on ne fait que les entrapercevoir, vous savez, ils apparaissent sous forme d'ovnis, ils vont et viennent. Les hommes en noir, les abductions, « tu m'en diras tant ». On ne peut pas maintenir le contact avec eux parce qu'ils ne peuvent pas demeurer dans notre réalité physique solide car elle est trop dense pour qu'ils puissent y rester très longtemps et on ne peut pas aller dans la leur à moins qu'ils nous emmènent selon certaines circonstances spécifiques.

Donc, nous sommes à ce moment de transition. Nous devons faire des choix et prendre des décisions pour améliorer notre capacité réceptive et pour être interconnectés, nous débarrasser de nos vaches sacrés, pour nous aligner dans des relations colinéaires, découvrir ce qu'est réellement la vérité, et nous mettre en ordre, parce que c'est ce que ça va faire.

Joe : On a peut-être un appel, donc... Bonjour, quel est ton nom et d'où appelles-tu ?

Jonathan : Salut, c'est Jonathan du Michigan.

Joe : Salut Jonathan et bienvenue à l'émission.

Niall : Bienvenue.

Jonathan : Salut, merci. J'ai une question sur l'utilisation de l'information, dont vous parliez, par rapport aux lois physiques. Il y a quelques temps, il y a tout un tas de discussion sur le forum Cassiopaea sur le fait de tournoyer en relation avec les danses de Gurdjieff et je me demande si vous pourriez parler de l'aspect pratique ou non de faire ce genre d'exercices.

Laura : Je pense qu'ils sont probablement très utiles pour ceux qui ont un centre moteur très fort. Vous savez, personnellement j'ai le vertige, donc je ne fais pas de tournoiement comme vous pouvez l'imaginer ! En fait, j'essaie même d'éviter de pencher la tête en arrière pour regarder le haut de la grande bibliothèque. {Rires} Mais oui, je pense qu'ils sont très utiles et particulièrement les danses.

On a quand même eu une discussion à propos des danses. Maintenant, on a effectivement essayé certaines danses et on s'est rassemblé et on a fait certaines danses soufis, vous savez, où on se prend les bras, on se met en cercle et on chante, au son des tambours et on fait ça autour d'un feu, et tout ça. C'est vraiment sympa et très puissant, c'est très puissant. J'aime ça. Je pense aussi que ça peut faire quelque chose à l'ADN.

Jonathan : Je suppose que c'est particulièrement ça que j'étais curieux de savoir. Vous parliez de l'alimentation qui modifie l'ADN à un certain niveau, donc si c'était fait en conjonction avec d'autres exercices physiques de ce type, s'il y a un effet amplifié, ou une sorte d'effet différent. On ne sait pas grand-chose sur les détails de tout ça.

Laura : Oui, je pense qu'on est tous dans tout un tas de trucs expérimentaux parce qu'une fois qu'on a jeté à peu près tout ce qui se trouve là et qu'on commence à choisir petit à petit dans tout ça et essayer de trouver ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, alors on commence à devoir recréer les choses expérimentalement, un peu scientifiquement.

Et je pense qu'on le fait un petit peu mieux que personne d'autre l'a jamais fait parce qu'ils parlent à des types morts qui « délivrent la parole de dieu » et ils gobent tout ce qui est dit. Ce n'est pas notre propos, nous c'est l'expérimentation. OK, donc les Cassiopéens ont dit quelque chose... et alors ? Expérimentons, découvrons, cherchons. Et on a trouvé des choses assez remarquables, vous savez, à propos de l'alimentation, à propos de la danse, du mouvement, des exercices alliés à l'alimentation.

Juliana : La respiration.

Laura : Respirer, très important, stimuler le nerf vagal. Tant de grandes choses et tellement de gens sont... Vous savez, tous les jours je reçois des emails, et ce n'est pas toujours moi qui réponds, je le fais une fois de temps en temps, mais les gars les lisent. Et tous ces gens écrivent pour dire : « J'ai lu L'Onde et ça a changé ma vie », « J'ai lu L'Onde et ça a changé ma vie ». Les gens disent : « J'ai commencé le régime »...

On a des gens sur le forum, ce que tu as probablement lu, qui ont commencé le régime et ont été soulagé d'un nombre énorme et divers de symptômes ou de problèmes vraiment désagréables, et les gens vont mieux. Ça peut prendre quelques années pour qu'un changement alimentaire fasse effet, vous savez, pour que votre corps se remplace. Parce que ce dont je viens de parler, l'ADN, on n'a pas ce truc d'activé pour que notre corps se remplace en vingt-quatre heures, mais vous savez, si vous vous y consacrez, votre corps changera en quelques années.

Maintenant, à propos des gens qui n'ont pas commencé, qui ne font rien du tout ? Ils vont rester en rade, je vous le dis.

Jonathan : Eh bien, je suis d'accord. Merci beaucoup pour votre temps, j'apprécie la réponse, et je vais me retirer de l'antenne.

Juliana : Merci.

Joe : Merci d'avoir appelé.

Laura : Merci de l'appel, mon chou, salut.

Joe : OK, on va en prendre un autre. Bonjour, quel est ton nom et d'où appelles-tu ?

Gary : Salut, c'est Gary. J'appelle de Tucson en Arizona.

Tous : Salut Gary.

Joe : Bienvenue à l'émission.

Gary : Salut. Donc je me demandais, dans votre « Leçon sur l'Être et le Connaître », vous parlez de comment par l'intermédiaire de votre travail en hypnotisme, vous avez découvert ces entités attachés aux gens.

Laura : Mmm mmm.

Gary : Et donc, y a-t-il un certain niveau conscient, peut-être un peu comme un exercice que quelqu'un peut faire pour dés-attacher ces entités à sa personne ?

Laura : As-tu regardé toute la série, pour ce qui a été mis en ligne ? Je ne pense pas. Es-tu membre du forum ?

Gary : Non.

Laura : OK, eh bien il y a deux vidéos supplémentaires que j'ai mentionnées auparavant que je vais rendre publiques. Jusqu'à présent, elles étaient réservées aux membres de notre forum mais je vais les rendre publiques et j'approfondis vraiment beaucoup de choses à ce propos dans ces vidéos, oui. Donc, oui, il y a des choses qu'on peut faire.

L'alimentation aide et certains exercices et en gros trouver ce que « ça » n'aime pas est un peu le truc car vous savez, comme j'en ai parlé, celui qui avait l'attachement qui voulait boire de l'alcool et lire les pages de sport, si vous réalisez que ce n'est probablement pas vous qui désire faire ça, vous n'avez qu'à vous engager à ne plus boire d'alcool, à ne plus lire les pages de sport et peut-être qu'il s'en ira.

Il y a plus que cela, et j'en parle dans ces autres vidéos, et il y en a une dernière dans cette série que je vais faire très bientôt, regardes là aussi. Je vais approfondir ces choses.

Joe : Donc, elles seront sur la chaîne Youtube Cassiopaea, juste pour référence.

Gary : Mmm mmm. Bon, et si mon entité spécifique ne veut en fait pas que je boive ? Parce que j'ai toujours eu une aversion pour l'alcool, donc est-ce que je dois me soûler à gogo ? {Rires}

Laura : Non, conserve cette longue aversion car l'alcool n'est pas bon pour toi de toute façon et pas pour de quelconques raisons « sacrées » mais simplement pour des raisons physiologiques. C'est vraiment néfaste pour ton corps. Donc, si tu détestes ça, je dirais que c'est une bonne chose, restes avec. Tu peux garder celle-là.

Gary : Très bien, merci pour votre temps !

Laura : Merci.

Niall : Merci Gary, salut.

Juliana : Au revoir.

Joe : Bon, nous avons quelques autres questions sur le chat, devons-nous les parcourir rapidement et voir si tu peux répondre en une phrase ? Oui ou non ?

Laura : Pfiou, voyons si on peut faire ça !

Joe : Sur la base de ta connaissance et de ton expérience, quelle serait ta prédiction quant aux événements possibles qui pourraient arriver pour l'avenir de l'humanité cette année ?

Laura : Pour cette année ? Je pense qu'on a une bonne chance de voir un autre Tcheliabinsk ou plus. Je pense qu'on a une très bonne chance de problèmes climatiques bien plus sérieux et je crois qu'on pourrait avoir un début d'été très lent, si on a même un été. Généralement, quand des choses comme ça commencent à se produire, alors les pathocrates se mettent à devenir très nerveux, pour essayer de conserver leur position, donc il pourrait y avoir une autre opération sous faux-drapeau juste pour leur donner une raison d'imposer totalement la loi martiale. Je pense que cette année va être très intéressante, et probablement le devenir vers juin/juillet.

Vous savez, c'est aussi précis que je voudrais l'être car beaucoup de choses dépendent des choix. Vous obtenez l'information - et c'est ce dont j'ai parlé dans l'une de mes vidéos, vous savez ? Je vous donne les informations, ou je vous parle de quelque chose et ça vous donne des informations. Ensuite vous changez et prenez des mesures de protection ou de défense et les autres changent et prennent des mesures de défense et ça modifie un petit peu la réalité. Donc, voyons ce qui va arriver. Il y a de bonnes possibilités.

Joe : Il y a une question relative à ça qui est liée à un élément qui se trouve dans les sessions cassiopéennes de 2009, où ils disent qu'il reste cinq ans...

Laura : 2014, oui. « L'an zéro ». Et ils étaient un peu joyeux à ce sujet, si je me souviens bien. Mais vous savez, quand les cassiopéens sont joyeux à propos de quelque chose, ça ne veut pas toujours dire que l'humanité va en être contente.

Juliana : Oui, « apprendre est amusant ».

Laura : Oui, c'est vrai !

Joe : Donc, quelle probabilité donnerais-tu à la prédiction qu'ils ont faite ?

Laura : Je dirais qu'en gardant un œil sur le ciel, pour ainsi dire, et notre attention sur la réalité, leur prédiction est probablement assez bonne. 2014 va vraiment être intéressante.

Joe : Nouvel an zéro, ça paraît un peu menaçant.

Laura : Oui, et l'an zéro pourrait être le début d'un règne totalitaire général qui amènerait alors la destruction cométaire ou ça pourrait être la destruction cométaire qui amène toute la pagaille qu'on traverse actuellement à son terme, on ne sait pas. On doit attendre de voir, et on doit simplement garder un œil sur la réalité et c'est un peu ce qu'on fait sur SOTT - on balaye des yeux constamment.

Parce qu'on persiste à penser, qu'à un moment donné, il se passera un événement quelque part sur la planète qui nous donnera un signal, qui nous dira ce qui va suivre, ce qui va arriver. Et on sait qu'on ne sera pas averti beaucoup à l'avance mais on continue à balayer et à scruter.

On est accro aux nouvelles car vous savez, on veut savoir ce qui se passe dans la réalité entière de la planète du mieux qu'on peut parce que c'est l'information dont on a besoin pour faire des choix. Et quand on voit quelque chose arriver, c'est là qu'on fait des choix et c'est là qu'on agit, vous savez ? La foi sans actes est morte.

Joe : J'aimerais demander à Laura si elle pense que suffisamment de personnes accomplissant « l'œuvre » et développant une FRV SDA [fréquence de résonance vibratoire orientée sur le service d'autrui - NdT] est ce qui est nécessaire pour ancrer l'onde de quatrième densité ?

Laura : Eh bien, je ne sais pas s'il est en fait possible de générer une FRV SDA - c'est à dire « Fréquence de résonance vibratoire, Service d'Autrui ». Mais je pense que si on fait du mieux qu'on peut, c'est-à-dire avancer vers la vérité et faire des choix fondés, au mieux de nos capacités, sur le service d'autrui, je pense que nous serons en position de réceptivité, de sorte qu'on pourra vraiment passer à une réalité différente.

Mais oui, je pense que faire ça est très, très important, extrêmement important.

Joe : L'idée d'ancrer l'onde est peut-être mal comprise au sens où si cette onde théorique se produit, alors l'ancrer est simplement une fonction de ce dont tu parlais précédemment...

Laura : Bon, il y a autre chose à ce propos... Je veux dire, des choses vont se produire et elles vont se produire selon qui et ce que vous êtes, qui vous êtes et ce que vous voyez. Et si vous faites partie d'un réseau et que vous êtes quelqu'un qui cherche la vérité même si ça fait mal, et si vous êtes liés aux autres qui font ça, et si vous agissez selon les informations que vous avez partagées avec ces autres, alors la chose la plus importante est de faire des choix.

Et c'est ce dont parlent précisément ces deux vidéos que j'ai faites récemment. Donc, j'espère que tout le monde les regardera et obtiendra davantage de pistes, et rappelez-vous que je vais aussi en faire une autre, si d'autres questions surgissent, alors ça se transformera probablement en « les vidéos de L'Onde » ! Vous savez, il y aura la vidéo (a) ou (j. 13) ! {Rires}

Joe : Peut-être juste une dernière, parce qu'on a déjà vraiment répondu aux autres. En dehors du programme de méditation et de respiration Eiriu Eolas, quels pensées ou sentiments t'ancrent quand tu es submergée par le stress ?

Laura : Submergée par le stress ? Vous savez quoi ? ... Ma famille, ma famille élargie, mes chiens, même le chat - je ne suis pas tellement une personne à chat, mais même le chat. Et prendre le petit-déjeuner avec ma famille est probablement un des temps forts de ma journée. Je suis facilement amusée. Et si on est vraiment déprimé, on peut prendre un vieux film de Miss Marple ou ce genre de choses, on s'assoit et on le regarde ensemble. Ou parfois, on chante. Mais simplement être avec ma famille et apprécier leurs sourires, leurs yeux, leur voix, leur compassion. C'est ce qui me garde ancrée, ce qui me déstresse, et je pense qu'il n'y a rien de mieux et je souhaite simplement aux autres d'avoir la chance que j'ai avec ma merveilleuse famille.

Joe : Bon, je pense qu'on a suffisamment mis Laura à l'épreuve, on a suffisamment sollicité son cerveau pour ce soir et de toute façon, on a atteint nos deux heures imparties, à moins que tu ne veuilles continuer encore.

Laura : Je pense que ma voix est sur le point de s'éteindre.

Joe : OK. C'était très bien.

Niall : Merci beaucoup.

Joe : Oui, je pense qu'on a abordé beaucoup de sujet en peu de temps, relativement parlant. Bien entendu, les gens peuvent explorer ces sujets beaucoup plus en détails dans les livres de Laura et encore une fois, trois livres sont en offre spéciale sur SOTT.net en ce moment, trois livres Kindle de Laura, donc allez voir ça.

Laura : Je conseillerais de se procurer les versions papiers parce que j'ai le sentiment que les choses qui vont se produire vont anéantir l'électronique.

Joe : Oh oui ?

Laura : C'est possible, tu sais.

Joe : Une impulsion électromagnétique cométaire aérienne ?

Laura : Eh bien, je ne sais pas, mais je convertis beaucoup de mes fichiers digitaux en impressions et je les classe, tu sais. C'est un de ces choix que je fais sur la base des informations. Je veux avoir accès aux choses.

Juliana : Et tu prévois de publier peut-être deux livres de plus cette année ?

Laura : Eh bien je ne sais pas si je vais y arriver, je travaille dessus... Doux jésus. Oui, deux pour cette année, j'espère. Je travaille vraiment et si tout le monde pouvait coopérer et me laissez un peu respirer, je les terminerai et alors vous aurez tout un tas de réponses à un tas de questions.

Joe : Si le Seigneur le veut...

Laura : ... Nous vivrons et nous ferons ceci ou cela !

Joe : Ce qui est déjà le cas, donc... Affaire à suivre ! Ne vendez pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué ! OK, les gars, merci d'avoir écouté, merci à ceux qui ont appelé, merci à ceux qui ont écrit sur le chat et spécialement merci à Laura. On reviendra la semaine prochaine avec une interview de Patrick Rodriguez.

Niall : Oui, on parlera de thérapie de libération spirituelle.

Joe : Oui, donc surveillez ça. Jusque-là...

Laura : Bonne nuit !

Joe : Bonsoir à tous et bonne nuit.

Juliana : Bonne nuit.

Niall : Au revoir.

Lectures supplémentaires :

Andrew Bard Schmookler : Moral Endo-skeletons and Exo-skeletons: A Perspective on America's Cultural Divide and Current Crisis

Bob Altemeyer : Amazing Conversions: Why Some Turn to Faith & Others Abandon Religion

Frrancesco Carrota - The Gospel of Caesar

Roger Beck - The Mysteries of Mithras - A new account of their genesis

Gary Courtney - Et tu, Judas? Then Fall Jesus!

Joseph Atwill - Caesar's Messiah: The Roman Conspiracy to Invent Jesus


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