Serait-on arrivé à décoder le manuscrit de Voynich ? Le mystérieux texte du 15ème siècle pourrait être écrit dans une langue aztèque perdue.
Des chercheurs ont tenté en vain pendant des dizaines d'années de déchiffrer les textes anciens écrits sur le manuscrit de Voynich – il semble pourtant qu'on ait cherché l'inspiration au mauvais endroit.
Un botaniste américain a étudié les plantes illustrées du manuscrit dans un livre du 15ème siècle et en a localisé plusieurs d'entre elles comme étant d'une région d'Amérique centrale, aujourd'hui le Mexique.
Le Dr Arthur Tucker déclare que 37 plantes au moins sur les 303 auraient poussé dans la région aux 15ème et 16ème siècles et il pense que le texte est, de ce fait, écrit dans une langue aztèque, le nahuatl.
L'écriture est si bizarre que des sceptiques ont déclaré que le livre est un canular ou que les caractères n'ont aucun sens. Le manuscrit a été découvert en 1912 dans un monastère italien par le libraire Wilfred Voynich.
Une datation au carbone suggère que le manuscrit a été créé entre 1404 et 1438 approximativement, pendant la renaissance italienne.
Les 240 pages du livre sont faites d'un type de parchemin produit par du cuir de veau, connu comme vellum et sont décorées d'illustrations, diagrammes et d'un mystérieux texte écrit de gauche à droite.
La nature mystérieuse du texte a incité les cryptographes du monde entier à l'étudier, mais personne jusqu'ici n'a réussi à déchiffrer les passages écrits.
Le Dr Arthur Tucker de l'université du Delaware a utilis une approche différente et a préféré étudier les plantes qui illustrent le livre.
Il a découvert des similitudes entre des plantes spécifique du manuscrit et des illustrations de plantes qu'il a trouvé dans sa collection d'archives mexicaines du 16ème siècle.
Par exemple, le Dr Tucker et ses collègues chercheurs Rexford Talbert ont dit qu'une plante du livre affiche une ressemblance avec la photo d'une plante saponifère (xiuhamolli) vue dans un codex mexicain de 1552. Alors qu'un autre exemple inclut l'illustration d'une ipomée murucoïdes, trouvée dans le codex mexicain Cruz-Badianus, qui a un style identique à l'ipomée arborescente du manuscrit.
Au total, les chercheurs ont relié 37 des 303 plantes du manuscrit aux illustrations des anciens livres mexicains traitant de la botanique du Texas, de la Californie et du Nicaragua.
Si le texte est écrit dans le langage nahuatl, les botanistes prétendent qu'ils peuvent retrouver le nom des plantes du manuscrit et qu'ils pourraient les utiliser pour former un code de base à partir duquel ils décoderaient le reste du texte.
Par exemple, on voit une illustration de la pulpe ou du fruit d'un cactus près du nom 'nashtli' que Tucker et Talbert pensent être une variante du mot 'nochtil' – le nom nahuatl pour le fruit de la figue de Barbarie.
Le nahuatl a démarré au centre du Mexique au 7ème siècle. C'était la langue parlée prédominante des aztèques.
À la suite de la conquête espagnole du Mexique au 16ème siècle, l'alphabet fut remplacé par le latin.
Le nahuatl devint une langue littéraire, qu'on réservait à la poésie et à des écrits semblables au manuscrit de Voynich.
Des variantes de nahuatl sont toujours parlées par environ 1,5 million de peuples nahua au centre du Mexique.
On peut voir une version online en haute résolution du manuscrit de Voynich ICI.
Source de l'article
Traduit par Hélios
Vu ici
Des chercheurs ont tenté en vain pendant des dizaines d'années de déchiffrer les textes anciens écrits sur le manuscrit de Voynich – il semble pourtant qu'on ait cherché l'inspiration au mauvais endroit.
Un botaniste américain a étudié les plantes illustrées du manuscrit dans un livre du 15ème siècle et en a localisé plusieurs d'entre elles comme étant d'une région d'Amérique centrale, aujourd'hui le Mexique.
Le Dr Arthur Tucker déclare que 37 plantes au moins sur les 303 auraient poussé dans la région aux 15ème et 16ème siècles et il pense que le texte est, de ce fait, écrit dans une langue aztèque, le nahuatl.
L'écriture est si bizarre que des sceptiques ont déclaré que le livre est un canular ou que les caractères n'ont aucun sens. Le manuscrit a été découvert en 1912 dans un monastère italien par le libraire Wilfred Voynich.
Une datation au carbone suggère que le manuscrit a été créé entre 1404 et 1438 approximativement, pendant la renaissance italienne.
Les 240 pages du livre sont faites d'un type de parchemin produit par du cuir de veau, connu comme vellum et sont décorées d'illustrations, diagrammes et d'un mystérieux texte écrit de gauche à droite.
La nature mystérieuse du texte a incité les cryptographes du monde entier à l'étudier, mais personne jusqu'ici n'a réussi à déchiffrer les passages écrits.
Le Dr Arthur Tucker de l'université du Delaware a utilis une approche différente et a préféré étudier les plantes qui illustrent le livre.
Il a découvert des similitudes entre des plantes spécifique du manuscrit et des illustrations de plantes qu'il a trouvé dans sa collection d'archives mexicaines du 16ème siècle.
Par exemple, le Dr Tucker et ses collègues chercheurs Rexford Talbert ont dit qu'une plante du livre affiche une ressemblance avec la photo d'une plante saponifère (xiuhamolli) vue dans un codex mexicain de 1552. Alors qu'un autre exemple inclut l'illustration d'une ipomée murucoïdes, trouvée dans le codex mexicain Cruz-Badianus, qui a un style identique à l'ipomée arborescente du manuscrit.
Au total, les chercheurs ont relié 37 des 303 plantes du manuscrit aux illustrations des anciens livres mexicains traitant de la botanique du Texas, de la Californie et du Nicaragua.
Si le texte est écrit dans le langage nahuatl, les botanistes prétendent qu'ils peuvent retrouver le nom des plantes du manuscrit et qu'ils pourraient les utiliser pour former un code de base à partir duquel ils décoderaient le reste du texte.
Par exemple, on voit une illustration de la pulpe ou du fruit d'un cactus près du nom 'nashtli' que Tucker et Talbert pensent être une variante du mot 'nochtil' – le nom nahuatl pour le fruit de la figue de Barbarie.
Le nahuatl a démarré au centre du Mexique au 7ème siècle. C'était la langue parlée prédominante des aztèques.
À la suite de la conquête espagnole du Mexique au 16ème siècle, l'alphabet fut remplacé par le latin.
Le nahuatl devint une langue littéraire, qu'on réservait à la poésie et à des écrits semblables au manuscrit de Voynich.
Des variantes de nahuatl sont toujours parlées par environ 1,5 million de peuples nahua au centre du Mexique.
On peut voir une version online en haute résolution du manuscrit de Voynich ICI.
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Traduit par Hélios
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